L’étonnant itinéraire du Dr Cathcart, héros méconnu de la nutri-médecine

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Regardez ces yeux brillants d’intelligence et de bienveillance :

Robert Cathcart

Ce sont ceux de Robert Cathcart, l’un des plus grands pionniers de la vitamine C (comme Linus Pauling ou le Dr Klenner).

Je vous ai parlé la semaine dernière de sa découverte révolutionnaire :

Quand on a une infection grave, on peut tolérer 10 à 20 fois la dose habituelle de vitamine C avant de subir son effet laxatif.

C’est le signe que nos besoins en vitamine C augmentent massivement en cas d’infection.

De fait, après avoir soigné plus de 20 000 patients, le Dr Cathcart a constaté que des doses gigantesques de vitamine C produisaient des effets spectaculaires contre les infections.

Ainsi, un rhume léger sera « effacé » en 24 heures en avalant 30 à 60 grammes de vitamine C, un syndrome grippal nécessitera la prise de 60 à 100 grammes sur une journée, tandis qu’il faudra aller jusqu’à 100 à 150 grammes pour soigner une « mauvaise grippe ».

Je vous invite à lire ma lettre détaillée sur le sujet, car la découverte du Dr Cathcart est une preuve éclatante de l’intérêt des mégadoses de vitamine C en cas d’infection.

Mais attention.

C’est une preuve, oui, mais seulement si l’on croit sur parole le Dr Cathcart.

Car toutes ses découvertes reposent sur ses propres observations de terrain.

C’est pourquoi il est impératif de mieux connaître ce médecin.

Qui est-il ? Pourquoi s’est-il intéressé à la vitamine C ? Peut-on lui faire confiance ?

À mon avis oui : tout dans son parcours indique que ce médecin était parfaitement honnête et doté d’une intelligence et d’une curiosité hors du commun.

Mais je vous laisse juge :

À seulement 33 ans, il invente une nouvelle prothèse de hanche !

Né en 1932, Robert Cathcart passe l’essentiel de sa jeunesse en Californie.

C’est là, au sein de la prestigieuse université de Stanford, qu’il décroche un diplôme d’économie (signe qu’il s’intéresse à tout !)

Il se lance ensuite dans les études de médecine et obtiendra son diplôme de médecin à 29 ans.

Il devient alors chirurgien orthopédique à l’hôpital de Stanford. C’est une excellente situation, et il aurait pu passer sa vie à faire des opérations des hanches ou des genoux, sans se poser de questions.

Mais son cerveau fonctionne à 200 à l’heure. Et il se rend compte que les prothèses de hanche de l’époque sont imparfaites.

Après avoir bien étudié la forme des os, il s’aperçoit que la tête du fémur n’est pas exactement une « boule », mais plutôt une ellipse.

Robert Cathcart décide donc de concevoir une nouvelle prothèse, en modifiant légèrement sa forme1.

Prothèse

Cette invention sera nommée « la prothèse Cathcart » et fera le bonheur de plus de 100 000 patients, ce qui montre l’intelligence et la créativité de ce médecin.

Et c’est ainsi qu’à 35 ans, il s’installe comme médecin orthopédique dans un hôpital à proximité de San Francisco.

Un rhume des foins qui a changé le cours de l’histoire

Le printemps venu, Robert Cathcart souffre d’un sérieux « rhume des foins » (les fameuses allergies saisonnières).

Prêt à tout essayer pour s’en débarrasser, il met la main sur de la poudre d’acide ascorbique, l’autre nom de la vitamine C.

Un peu au hasard, il en avale une cuiller à café (4 grammes de vitamine C).

Et là, à son grand étonnement, ses symptômes disparaissent en 15 minutes.

Et ce soulagement dure environ 4 heures !

Puis, dès que ses symptômes reviennent, il reprend une dose, qui le soulagent à nouveau.

À la fin de cette journée « historique », il a pris 16 grammes de vitamine C… et n’a pas souffert le moins du monde de son rhume des foins !

Il décide alors de prendre de bonnes doses de vitamine C tous les jours, et s’aperçoit qu’il tombe beaucoup moins malade l’hiver.

Il finit malgré tout par attraper un rhume – et il se dépêche alors d’avaler une grande dose de vitamine C.

À nouveau, il constate que ses symptômes disparaissent en moins d’une demi-heure.

Mais ils réapparaissent après une heure de soulagement environ.

Alors, Robert Cathcart décide de prendre des mégadoses toutes les heures environ…

….et il se retrouve à avoir pris 60 grammes de vitamine C dans la journée, ce qui lui a permis de ne pas subir le moindre désagrément lié au rhume !

À partir de là, tout s’enchaîne :

 « J’ai trouvé cette expérience très intéressante et je l’ai donc proposée à mes patients.

J’ai alors observé qu’une personne lambda (sans ulcère ou colite intestinale) pouvait prendre, en temps normal, jusqu’à 10 à 15 grammes par jour de vitamine C avant d’avoir des selles molles ou de la diarrhée.

Mais ce qui était fascinant, c’est que cette même personne pouvait prendre, sans avoir de diarrhée, 30 à 60 grammes de vitamine C en cas de rhume léger, 100 grammes en cas de mauvais rhume et même 150 grammes en cas de grippe !

J’ai réalisé l’ampleur de ce phénomène quand une bibliothécaire de 23 ans, pesant 45 kilos, est arrivée avec une mononucléose sévère et a avalé 450 grammes de vitamine C en deux jours sans avoir ne serait-ce qu’un gaz ».

C’est ainsi que la « méthode Cathcart » est née – ainsi que sa passion pour la vitamine C.

Mais pour affiner sa méthode auprès de milliers de patients, il devra d’abord changer de « métier ».

Il fait profiter ses patientes de la vitamine C… et se fait « mal voir » !

À la fin des années 1960, en tant que chirurgien orthopédiste, le Dr Cathcart réalise encore beaucoup d’opérations de la hanche.

Il décide alors de donner de la vitamine C à ses patientes pour les aider à se remettre de l’opération.

Ce qu’il observe est spectaculaire :

 « Ces petites vieilles dames qui s’étaient cassé la hanche prenaient moins de médicaments antidouleurs et sortaient de l’hôpital en moitié moins de temps.

Certaines d’entre elles disaient qu’elles se sentaient mieux qu’avant de se casser la hanche ».

Ses patientes sont donc ravies. Mais ses collègues… beaucoup moins.

Il faut savoir que les médecins qui pratiquent des méthodes « non conventionnelles » sont très mal vus… surtout s’ils font le bonheur de leurs patients !

Très vite, plus aucun médecin ne lui envoie de patients à opérer, et le Dr Cathcart se retrouve bientôt au chômage technique.

Heureusement, il échappe à la banqueroute grâce aux royalties qu’il touche pour son invention de prothèse de hanche.

Et en 1970, il décide alors de s’installer comme médecin généraliste dans un village de 5 000 habitants dans le Nevada.

C’est une sorte de « don du ciel » pour notre connaissance des effets de la vitamine C.

Car en trois ans, il met la moitié du village sous mégadoses de vitamine C.

« La moitié de du village pensait que j’étais fou et l’autre moitié pensait que je pouvais marcher sur l’eau », raconte-t-il avec humour.

En fait, c’était un médecin très apprécié : il recevait régulièrement des mots de remerciement de ses patients2.

Il faut dire qu’il prenait son temps avec chaque patient. Et il n’hésitait pas à se déplacer pour voir un patient en danger, qu’il vente ou qu’il neige3 (et dans les montagnes du Nevada, les tempêtes de neige n’étaient pas rares).

Puis, dans les années 1980, il revient en Californie, près de San Francisco…

…c’est à dire à l’épicentre d’une nouvelle épidémie : le Sida.

La vitamine C et le Sida : l’expérience révélatrice du Dr Cathcart

Quand il entend parler pour la première fois du Sida, en 1983, le Dr Cathcart pense immédiatement à donner de la vitamine C.

C’est logique : puisque la vitamine C est « miraculeuse » contre toutes les infections virales, pourquoi ne le serait-elle pas aussi contre le Sida ?

Toutefois, il y a une grosse différence.

Car on comprend rapidement que le Sida n’est pas une infection aigue, mais une infection chronique.

Or si les mégadoses de vitamine C sont spectaculaires contre les infections aiguës, elles le sont moins efficaces contre les infections chroniques.

C’est d’ailleurs ce que le Dr Cathcart avait déjà observé sur les hépatites.

En cas d’hépatite aiguë (A, B ou C), il lui suffisait de donner des doses massives de vitamine C pour guérir ses patients en quelques jours.

Mais quand l’hépatite devient chronique, la vitamine C ne parvient presque jamais à éradiquer le virus. Elle reste très utile pour maintenir le patient en bonne santé, mais celui-ci continue à porter le virus – les tests continuent d’être « positifs.

Et c’est la même chose avec le Sida :

« Je donnais aux malades de la vitamine C à la dose de tolérance intestinale, je les faisais arrêter le sucre, je leur donnais du zinc, du manganèse, du chrome, du sélénium, de l’huile de foie de morue, des vitamines B, et cela prolongeait clairement leur vie, mais ne les guérissait pas »4.

Le Dr Cathcart raconte l’histoire étonnante d’un jeune homosexuel, atteint du Sida, venu le voir en lui disant qu’il avait beaucoup d’argent et qu’il était prêt à faire n’importe quoi pour survivre.

Ainsi, sur les conseils du Dr Cathcart, une infirmière libérale se rendit à son domicile tous les jours pour lui perfuser 60 grammes de vitamine C. Chaque jour, aussi, ce jeune homme avalait plus de 100 grammes de vitamine C.

L’effet sur sa santé a été très net : alors qu’il n’avait quasiment plus de lymphocytes T (ces cellules gardiennes du système immunitaire qui disparaissent en cas de Sida), leur nombre revient à la normale en 3 mois.

Vingt ans après, l’homme est toujours séropositif, mais il est toujours en vie et en bonne santé.

Au total, le Dr Cathcart a observé les effets spectaculaires de la vitamine C dans de nombreuses pathologies.

Je vous parlerai une prochaine fois de ses observations étonnantes sur l’asthme, les allergies, les intoxications alimentaires, les addictions, etc.

Mais jusqu’à sa mort, en 2007, il a constaté avec frustration que la plupart des médecins ne voulaient pas en entendre parler.

C’est encore la même chose, hélas, aujourd’hui en 2024.

C’est pourquoi il est si important de prendre sa santé en main.

Nous n’avons pas le choix : nous devons nous informer par nous-mêmes, et, quand il le faut, nous soigner par nous-mêmes.

Cela peut paraître choquant, mais c’est une réalité. Aucun médecin, ou presque, ne vous prescrira les dizaines de grammes de vitamine C qui pourraient être salvateurs en cas d’infection sérieuse.

Bonne santé,

Xavier Bazin

Sources

[1] R.F. Cathcart. The shape of the femoral head and preliminary results of clinical use of non-spherical hip prosthesis. Journal of Bone and Joint Surgery. (1972)

[2] https://www.eastbaytimes.com/2007/10/25/portola-valley-doctor-used-vitamin-c-to-treat-diseases/

[3] http://www.doctoryourself.com/cathcart_C_summary.html

[4] https://omarchives.org/video-cathcart/

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