Ce simple geste était précieux contre le Covid. Les autorités de santé devraient avoir honte de l’avoir écarté (l’or blanc médicinal, partie 3)

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Les États-Unis et l’Argentine ont décidé de se retirer de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Ils ont raison.

Financée en bonne partie par Bill Gates[1], l’OMS a trop souvent abandonné la santé publique pour défendre les intérêts des grands laboratoires pharmaceutiques.

Je vous en donne un exemple parmi mille : cette image, publiée sur le site de l’OMS en février 2020, tout au début de l’épidémie Covid :

Cette image figurait dans la rubrique « mythbuster »[2] (en français : briser les mythes), destinée à démêler le vrai du faux sur la pandémie.

Voici la traduction de ce qui est écrit :

Se nettoyer le nez régulièrement avec de l’eau saline peut-il aider à prévenir l’infection par le nouveau coronavirus ?

Non. Il n’y a pas de preuve que se rincer le nez avec de l’eau saline a protégé des gens de l’infection contre le nouveau coronavirus.

Il existe certaines preuves que se nettoyer régulièrement le nez avec de l’eau saline peut aider les gens à se remettre plus rapidement du rhume. Toutefois, il n’a pas été montré que cela pouvait prévenir une infection respiratoire.

L’OMS jugeait donc inutile d’utiliser un spray nasal ou de procéder à des irrigations nasales pour se protéger du Covid.

Je vous le dis d’entrée de jeu : cette prise de position était absurde et criminelle.

À tel point que l’OMS a été obligée, bien plus tard, de retirer discrètement ce texte-là de sa page web.

(C’était donc particulièrement indéfendable, car on trouve encore aujourd’hui des contre-vérités manifestes sur cette page de l’OMS, comme celle-ci : « les vitamines et minéraux ne peuvent pas traiter le Covid »[3].)

Donc, en février-mars 2020, l’OMS déconseillait les soins nasaux contre le Covid. Et ce message a été reçu « 5 sur 5 » par les médias et autres autorités de santé.

En France, la direction générale de la santé fait encore pire !

Voici ce qu’on pouvait lire dans la presse santé le 27 mars 2020, en plein confinement :

topsantecovid

Il faut se pincer pour croire qu’une telle ânerie est possible.

L’article commence par reprendre la désinformation de l’OMS :

« Non, le lavage de nez avec du sérum physiologique n’aide pas à prévenir l’infection par le Covid-19, affirme l’OMS sur sa page dédiée aux idées reçues ».

Puis, on apprend que les autorités sanitaires françaises sont allées un cran plus loin dans l’absurde :

« Ce geste est même déconseillé chez les personnes infectées. Dans un courrier envoyé aux professionnels de santé le 22 mars (DGS Urgent), et portant sur les formes atypiques du coronavirus, il est indiqué que ‘les lavages de nez pourraient favoriser la dissémination virale’. »

Notez bien que c’est la même « direction générale de la santé » (DGS) qui déconseillait aussi l’utilisation du protocole Raoult !

Ne vous étonnez pas qu’il y ait des « complotistes » pour imaginer qu’on a cherché activement à empêcher les gens d’être soignés correctement !

Mais revenons à l’irrigation nasale.

Dans son article, Top Santé a déniché un idiot utile – le président des médecins généralistes – pour « confirmer » les absurdités de la DGS :

« ‘En cas d’infection, cela pourrait peut-être disséminer le virus dans l’appareil respiratoire, même s’il n’y a pas d’arguments vérifiés scientifiquement.’

Aussi, conseille le médecin généraliste, ‘mieux vaut ne pas trop le faire en cas d’infection’ ».

Une semaine après, dans Libération, le président du conseil national des ORL en remettait une couche – comme s’il cherchait à gagner la palme de l’imbécilité :

« Jean-Michel Klein recommandait, auprès de l’Agence France-Presse, de ne pas traiter ce symptôme avec un lavage de nez, qui risquerait ‘d’envoyer le virus de la muqueuse nasale dans les poumons’. »

À ce stade, peut-être vous posez-vous la question :

Mais quelle mouche a piqué Bazin ce matin ?

Vous me connaissez : je suis plutôt modéré dans mes propos.

Sauf exception, j’évite d’utiliser des termes forts comme « imbécilité » ou « criminel ».

Mais ce qui s’est passé avec l’eau salée et les soins du nez et de la gorge est vraiment trop absurde.

Vous allez le voir : toutes les preuves scientifiques montraient, dès le début de l’épidémie, que c’était un geste simple et efficace.

Et après coup, toutes les études ont confirmé que c’était effectivement très utile contre le Covid-19 :

  • Pour limiter le risque d’être infecté ;
  • Pour limiter le risque de transmettre le virus (et contaminer autrui) ;
  • Et pour limiter le risque d’avoir une forme grave.

Tout le monde sait, par ailleurs, que les soins nasaux n’ont aucun effet indésirable (à part une légère brûlure au nez si l’on utilise de l’eau trop salée).

Et malgré tout ça, en pleine pandémie, l’OMS a déclaré ce geste « inutile »…

… et les autorités françaises sont allées jusqu’à le déconseiller, sous prétexte que ce serait dangereux !!

Je vais vous expliquer pourquoi c’est à se taper la tête contre les murs.

C’est de la physiologie de niveau collège ou lycée.

Les virus respiratoires, comme les coronavirus, commencent à vous infecter dans le nez et la gorge.

C’est là qu’ils se multiplient pendant plusieurs jours… et c’est lorsqu’ils descendent dans les bronches et les poumons qu’ils commencent à être dangereux.

Donc, il est logique d’essayer de soigner son nez et sa gorge !

En prévention, il faut éviter que le virus ne s’attache aux muqueuses nasales.

Et en traitement, il ne faut pas laisser le virus causer davantage de dégâts en se multipliant tranquillement dans la cavité nasale.

Ces chercheurs, médecins, pharmaciens qui ont été ignorés

C’était logique… et connu de longue date par les vieux médecins et pharmaciens ! D’ailleurs, au même moment où Top Santé, l’AFP et Libération vous racontaient n’importe quoi, un pharmacien éclairé gardait la tête froide.

Voici ce qu’expliquait le Pr Luc Grislain dans l’Usine nouvelle :

« On sait que les voies d’entrée du virus sont le nez, la bouche et les yeux. Dans un premier temps, le virus se loge dans la gorge, les glandes salivaires et la paroi nasale où il se multiplie avant d’envahir les poumons »[4]

Face à cette évidence, il proposait un « geste barrière » en plus : des gargarismes à la povidone iodée (ou bétadine verte).

« Même s’il n’éradique pas complètement le virus, le gargarisme permet de réduire la charge virale localement et donne plus de temps au système immunitaire pour produire les anticorps salvateurs. »

Là encore, il s’agit d’aller « chercher » le virus là où il se trouve, dès les premiers symptômes, avant qu’il ne cause davantage de dégâts !

Et comme le virus est à la fois dans le nez et la gorge, ce pharmacien propose de se « désinfecter la bouche » avec des gargarismes.

On verra que les gargarismes à l’eau salée ont à peu près la même efficacité que les bains de bouche chimiques ou les gargarismes à la povidone iodée.

Mais ce qui était évident, dès le début de l’épidémie Covid, c’est qu’il était pertinent d’essayer d’agir localement, dans le nez et la gorge, avec de l’eau salée ou des solutions antivirales.

C’était d’ailleurs une pratique connue de longue date par les médecins !

Dans les années 2000, un sondage avait montré que la grande majorité des médecins de famille du Wisconsin, aux États-Unis, prescrivaient de l’irrigation nasale saline en cas d’infection respiratoire[5].

Il faut dire qu’il y avait aussi de solides preuves scientifiques.

Dès le début de l’épidémie, fin mars 2020, des médecins chercheurs écossais ont publié un article scientifique[6] enjoignant les autorités à embrasser ces deux gestes simples : irrigation nasale et gargarismes à l’eau salée :

nih

La conclusion de ces chercheurs était claire et nette :

« En l’absence d’un agent antiviral ou d’un vaccin adapté, nous avons besoin d’une intervention sûre et efficace qui puisse être mise en œuvre à l’échelle mondiale.

Nos données in vitro démontrent que le NaCl (chlorure de sodium) a un effet antiviral qui fonctionne sur tous les types de virus. (…)

Des données suggèrent que l’irrigation nasale et le gargarisme salin hypertonique pourraient jouer un rôle dans la réduction des symptômes et la durée de la maladie dans le cadre de la COVID-19. »

Et en effet, toutes les preuves étaient là.

Je vous en parle la semaine prochaine.

Vous verrez à quel point nos autorités de santé sont criminelles d’avoir ignoré ou déconseillé ce geste…

et à quel point cette pratique est précieuse contre n’importe quelle infection respiratoire.

Bonne santé,

Xavier Bazin

Sources

[1] Voir les sources dans https://www.xavier-bazin.fr/comment-la-fondation-de-bill-gates-a-impose-son-ideologie-vaccinale-dans-le-monde-entier/

[2] https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public/myth-busters

[3] https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public/myth-busters

[4] https://www.usinenouvelle.com/article/la-betadine-de-mylan-un-geste-barriere-de-plus-contre-le-coronavirus.N1446842

[5] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC2755062/

[6] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32395245/

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Sources

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23 réponses

  1. Une nouvelle fois, bravo pour votre lettre et la justesse de vos propos.
    En ce qui me concerne, j’effectue et j’effectuais durant la période covid 2 lavages de nez par jour à l’eau salée, pour lutter contre une sinusite chronique. A la fin de la période covid, quand il n’était plus dangereux (forme omicron), j’ai diminué la protection par les masques et j’ai fini par le contracter en convoyant pendant un trajet d’une heure en voiture, sans masque, mon épouse et mes petits enfants dont on s’est aperçu le lendemain qu’ils avaient attrapé le virus (nous étions tous ensemble depuis 4 jours). En faisant un test tous les deux jours, j’ai constaté que je ne suis devenu positif que le septième jour suivant (ce qui confirme votre hypothèse du retard de la maladie dû aux lavages), en étant quasiment asymptomatique (37,5° de fièvre pendant 3 jours), ce qui confirme votre hypothèse de la formation d’anticorps pendant la phase de retard de la maladie. Je précise que je ne me suis pas fait vacciner, ce qui évacue l’hypothèse d’anticorps liés au vaccin, alors que mon épouse l’était et a contracté une forme plus symptomatique mais heureusement sans gravité.

  2. castex verran et macron ont rte 3 ass……..réunis et je l ai écrit et j ai été bloqué à mois pour avoir dit que la vérité perso je ne suis pas vaccinee

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