Comme il y a deux ans, je fais appel à vous pour mieux cerner cette grosse « grippe » qui nous tombe dessus

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Donc, une forte grippe s’abat sur nous depuis Noël :

Et cela me fait furieusement penser à un autre « épisode ».

Souvenez-vous.

La veille de Noël 2022, j’avais été touché par un étrange syndrome grippal : un mal moins violent au départ que la grippe, mais qui a persisté pendant plusieurs semaines, avec une toux grasse et une fatigue anormale.

Je m’en étais ouvert à vous, chers lecteurs…

… et à ma grande surprise, j’avais reçu plus de 1 200 commentaires, dont la plupart me disaient avoir vécu la même chose que moi.

Je vous remets ici un petit échantillon de vos commentaires :

« Effectivement j’ai aussi contracté ce nouveau virus sans nom. Je ressens une fatigue comme je n’ai jamais connu. » (Didier)

« Je suis toujours sous antibiotiques à cause d’une toux qui ne veut pas partir. Je n’ai jamais eu de tels symptômes de ma vie. » (Ratiba)

« Toujours pas remise. J’ai 60 ans et je n’ai jamais été malade comme ça ! Très très bizarre cet état. » (Evelyne)

« J’entame la troisième semaine d’une espèce de grippe – bronchite, qui ne veut pas se déloger. Ça perdure, je n’ai jamais vu ça. » (Trish)

Ceux que ça intrigue peuvent relire ici une sélection des 100 témoignages les plus significatifs.

Beaucoup m’avaient dit, aussi, que leurs remèdes naturels habituels ne semblaient pas avoir d’effets sur ce virus (j’avais eu la même frustration, n’ayant pas encore mis au point mon protocole C+Z).

Au total, cela ressemblait fort à une maladie nouvelle, ou en tout cas à un virus de la grippe qui avait fortement muté.

Une grippe « classique », c’est ce que décrit Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille :

« Lorsqu’on a vraiment la grippe, en général on s’en souvient : on est cloué au lit 4-5 jours avec de la fièvre et on a mal partout[1]. »

Or, la grippe de Noël 2022 était différente : moins virulente les premiers jours, mais persistante dans le temps, parfois plusieurs semaines avec toujours de la toux et une fatigue anormale. Elle provoquait aussi beaucoup de complications, type bronchites ou pneumonies.

Bref, il s’est passé quelque chose d’assez étrange.

Pourtant, aucun grand média n’en avait parlé à l’époque. C’était d’autant plus surprenant que la sonnette d’alarme avait bel et bien été tirée – comme aujourd’hui.

Le 28 décembre 2022, Santé Publique France s’était inquiétée de la virulence de l’épidémie grippale, avec une explosion des hospitalisations. Elle relevait qu’il y avait même autant de « vieux » que de « jeunes » admis en réanimation[2].

Après coup, on a même réalisé qu’il y avait eu, en plus, une flambée de décès – avec une surmortalité très nette à cette période.

Évidemment, tout cela fait beaucoup penser à la situation actuelle :

En ce moment, les hôpitaux sont débordés par une nouvelle « grippe »

Selon Santé Publique France, voici la situation au cours de la première semaine de l’année 2025 :

« La part des hospitalisations pour grippe/syndrome grippal parmi les hospitalisations toutes causes confondues, se situait à un niveau d’intensité exceptionnellement élevé par comparaison aux saisons antérieures ».

De fait, les hospitalisations pour grippe après passage aux urgences dépassent même le précédent record de Noël 2022, comme vous le voyez ici :

En noir, la proportion d’hospitalisation pour grippe après passage aux urgences, « tous âges confondus » (chaque pic correspond à un hiver, depuis 2019-2020).

En ce début janvier, la part des décès directement attribués à la grippe a même atteint un record absolu ! (6 %, alors que même en 2022, on n’avait pas dépassé les 4,5 %)[3].

Pour l’instant, heureusement, on n’observe pas d’augmentation de la mortalité en général. Mais il faut rester prudent, car les décès causés par les grippes peuvent se produire plusieurs semaines après l’hospitalisation.

Dans tous les cas, il est clair que l’on a affaire à une grippe inhabituellement forte.

Mais s’agit-il d’une une grippe « classique » ou une grippe « anormale » ?

Telle est la question – et il n’y a que vous qui pouvez y répondre !

Merci de me répondre : avez-vous subi ou observé cette grippe ? À quoi ressemblait-elle ?

Dites-moi à quoi ressemblait cette grippe si vous l’avez subie ou observée !

Ressemblait-elle aux grippes que vous avez déjà connues ? Ou était-ce un peu différent ?

Cette grippe conduit-elle à être « cloué au lit » pendant 5 jours, mais avec un net mieux après, comme les grippes typiques ? Ou traîne-t-elle en longueur de façon anormale ?

Avez-vous remarqué des symptômes spécifiques, voire inhabituels pour une grippe ? (par exemple, plusieurs personnes proches m’ont parlé de migraines, y compris des gens qui n’en avaient jamais eues).

Bref, dites-moi tout.

Peut-être s’agit-il simplement d’une grosse grippe, tout ce qu’il y a de plus classique.

Mais peut-être pas.

C’est par vos témoignages que nous en saurons davantage !

Je compte sur vous : cliquez ici pour donner votre témoignage

Merci et bonne santé,

Xavier Bazin

PS : inutile de vous redire ici ce que je pense du vaccin contre la grippe.

Je vous redonne plutôt mes conseils de base pour prévenir et combattre les syndromes grippaux, quels qu’ils soient :

  • en prévention : vitamines D, C, zinc, magnésium ;
  • en traitement, dès les premiers symptômes : le protocole C+Z, à savoir mégadoses de vitamine C (de la poudre d’acide ascorbique standard suffit, même si une portion de liposomale en plus peut aider) et pastilles d’acétate de zinc ;
  • sans oublier, régulièrement dans la journée : gargarismes et irrigation nasale à l’eau salée (je vous en reparlerai très prochainement).

Là-dessus, vous pouvez ajouter les remèdes que vous préférez : quercétine, huile essentielle de ravintsara, thé vert, propolis, iota-carraghénane (spray nasal), probiotiques, chlorure de magnésium, homéopathie etc.

D’ailleurs, je suis aussi preneur de votre retour d’expérience si vous avez essayé la vitamine C et/ou le zinc contre des infections récentes.

Merci de tout me dire, en commentaire !

Sources

[1] https://www.bfmtv.com/sante/l-epidemie-de-grippe-est-elle-vraiment-plus-intense-cette-annee_AN-202212220637.html

[2] https://www.lavoixdunord.fr/1272961/article/2022-12-30/grippe-une-forte-proportion-de-cas-graves-dans-plusieurs-hopitaux-du-nord-et-du

[3] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/grippe/documents/bulletin-national/infections-respiratoires-aigues-grippe-bronchiolite-covid-19-.-bulletin-du-8-janvier-2025

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346 réponses

  1. bonjour, mon époux sort d’une « petite grippe » avec 39,5°C de température une fois, couché pendant cet épisode.
    Puis la température baisse de jour en jour (2 jours) ,puis plus rien sauf une toux persistante, caverneuse et profonde . Quelques expectorations, antibio 5 jours. Plus ou quasi plus, de toux nocturne. Grande fatigue avant et apres la « grippe ». Moi, je suis passée au travers, pas de fièvre mais toux et fatigue sont là, également, moins prononcées que mon époux bien sur.
    L’eau , avait pour lui un gout désagréable et à beaucoup éructé ds cette periode.
    Il faut savoir que notre dernier covid 2023 nous a laissé une toux et que depuis nous la traînons par épisode
    Alors grippe ou covid ? Est-ce que cette grippe est plus fréquente chez  » les covidés »?.

  2. Bonjour,

    Ceci est mon témoignage sur cette fameuse grippe qui n’en était peut-être pas une.
    Elle a d’abord touché ma fille de 7 ans. Arrivée brutalement, état fébrile puis rapidement une haute fièvre, courbatures, maux de tête, elle l’a cloué au lit 4 jours avant d’entrevoir un mieux. Un passage chez le médecin avait été nécessaire à J3 car la température grimpait encore, une toux s’installait et on ne voyait pas forcément d’amélioration, au contraire. La décision de prendre un avis médical s’est justifié par la dégradation de l’état général couplé à des douleurs lombaires très invalidantes. Une analyse d’urine confirmera en sus, une infection urinaire sans autre symptôme que les douleurs et la fièvre qui tomba même avant le retour des résultats d’analyse.

    Puis ce fut mon tour. A 40 ans j’ai connu plusieurs grippes dans ma vie enfant ou à l’âge adulte. Mais celle-ci m’a scotché.
    J’ai été consulté à J10 parce que je n’en sortais pas.
    Grippe classique au départ avec grosse fièvre, douleurs type courbature, d’importants maux de tête, sueurs nocturnes, et toute la sphère ORL bien encombrée. J’ai traité ça comme à mon habitude : huile essentielle d’eucalyptus, zinc, vitamine c, tisane de thym, miel/citron et un peu de paracétamol pour supporter les douleurs au crâne…
    6 jours de fièvre en ce qui me concerne… puis un état fébrile persistant 4 jours encore. Puis la fièvre est tombée mais une fatigue intense a persisté. Avec ça, nez toujours complètement bouché et début d’otite malgré les précautions prises…puis bronchite !
    A J10, je consulte et je pars pour 4 jours de cortisone et 5j d’antibio. Je n’ai pas senti forcément d’amélioration phénoménale à la suite du traitement. Je suis actuellement à J18 et j’ai toujours une fatigue importante, des soucis d’oreille. Je mouche encore et j’ai encore une petite toux qui traine.
    Première otite et bronchite de ma vie, ça m’a secoué.
    Je poursuis probiotiques, zinc et vitamine C mais j’entrevois à peine le fait de reprendre enfin possession de mes capacités physiques. Je pense reconsulter pour mon oreille qui reste désespéremment bouchée.
    Je pense qu’il ne s’agissait pas d’une simple grippe comme déjà connue. Le médecin qui m’a pris en charge m’a dit que des cas comme les miens défilaient par 10 aines dans son cabinet depuis quelques semaines chaque jour.
    Mon conjoint et mon autre enfant n’ont pas échappé au virus. Mon conjoint a eu les mêmes symptomes mais sans complication après une phase de bronchite qui a duré une bonne semaine malgré tout. Mon autre enfant 2,5 ans a cumulé ce virus + la varicelle en même temps et a fini surinfectée également. Malgré tout, les antibios ont été vraiment aidant dans son cas et c’est elle qui s’en est remise le plus vite de nous tous malgré tout.

  3. Le 31 décembre, à 18 h « je tombe » (Gisèle 84 ans) dans mon lit et malgré couvertures, bouillotte et bonne température dans l’appartement, j’ai très froid (fièvre) et un fort sommeil) .. Mon fils (58 ans) me fait beaucoup boire (eau, tisanes de thym etc ..) plus respiration d’H E d Eucalyptus radié, de laurier noble plus cuillèrée de miel avec 1 goutte de ravintsara ou Tea Tree pendant la soirée et le 1er janvier complet.
    Je me « réveille » très tôt (à mon habitude 4h) le 2 au matin – guérie … mis à part un rhume qui durera bien 10 jours… »C’était quoi ? » Depuis « ça va » pour moi.
    Par contre pour mon fils qui, c’est normal, le 4 passe le même type de journée que j’avais vécue le 1er janvier plus des maux de tête et des courbatures… (mêmes soins qu’il m’avait prodigués) et le 5 il reprend ses activites (un peu déprimé) Le 11 il s’aperçoit qu’il n’a plus ni goût ni odorat !! cela perdure depuis malgrè des gelules de zing et de lithation (lyposoma) indiquées par notre pharmacien (naturopathe)… Ce problème est-il une suite de sa journée « grippe » qui aurait pu être une journée « covid » ? ou cela a t’il une autre cause.. ?
    Il s’avère qu’autour de nous (Aix les Bains Savoie) – mis à part l’odorat et l’ageusie pour mon fils – beaucoup de cas de court passage très intenses de ce type de « grippe express » se sont produits et se produisent encore.
    MERCI pour vos lettres toujours très intéressnteset quui m »apprennent » beaucoup

  4. toux qui se prolonge pour la troisième semaine. fatigue et manque d energie. très peu de fièvre et des migraines au début – moins qui ai rarement mal à la tête – une vague ressemblance avec le COVID contracté il a 3 ans, mais en moins épuisant.

  5. un mal moins violent au départ mais qui est devenu plus important naturellement et ça descendait sur les bronches. Cela fait déjà trois semaines que la toux persiste et commence à diminuer. Au niveau soin je prends :vitamine D3, vitamines C, quercitine, ravintsara, tea tree etc. J’ai tout de même 84 ans et je me soigne par médecine douce et non chimique autant que faire se peut.
    Jean

  6. avec une grippette vite précipitation sur VITC haute dose, tee trea, ravinstara laurier noble tisane thym +miel et homéopathie et c’est vite parti, ainsi que vos conseils

  7. symptômes commencés le 30/12, fièvre 38,5° courbatures dans le dos et grosse irritation de la gorge toux sèche
    guérie le 05/01 avec grog et propolis
    Le 06/01 2eme couche…
    nez qui coule et grosse toux grasse pas de fièvre
    toujours encours le 15/01

  8. Monsieur,
    Le fils de ma compagne a été soigné pour une angine carabinée par un médecin homéopathe irresponsable : cela a fini aux urgences. On a blémis en apprenant les conséquences potentielles d’une angine blanche : la crise cardiaque à 40 ans ! J’entends encore ce toubib défroqué évoquant les marbrures sur les jambes de l’enfant pour choisir les bonnes granulés ! On aurait dû lui faire un procès.
    Vous en conviendrez, l’homéopathie est dangereuse quand elle retarde un diagnostic ou un traitement urgent.
    De nombreuses connaissances (souvent des mamans) me soutiennent que l’homéopathie marche. Ah, le L52 ou l’arnica miracle !
    Pour moi, c’est l’excipient qui marche: La « mémoire de l’eau » me laisse perplexe, je dois avouer que je suis chimiste de formation…
    Quand j’étais enfant, ma mère nous soignait avec des ventouses ou des cataplasmes à moutarde, méthodes désapprouvées par la Faculté aujourd’hui. Un psy dirait : peu importe le rituel, c’est l’attention qui a compté. C’est bien connu : l’effet placebo est puissant. Mais doit-on tolérer l’homéopathie comme « outil placebo », avec un habillage pseudo-scientifique. Existe-t-il une bonne façon d’habiller l’effet placebo, utilisé délibèrément ?
    A mes yeux, moins vous parlez d’homéopathie, et plus vous êtes crédible.
    Vos informations généralement argumentées sont précieuses. Pour différentes raisons, la médecine moderne, néglige des domaines déterminants : nutrition, polluants, addictions, spiritualité, activité physique…. Le médecin moderne, sélectionné par liste QCM, se limite trop souvent à prescrire des traitements médicamenteux au long cours, destinés à maintenir le patient en vie sans apporter de guérison. Pour preuve, qui travaille à développer de nouveaux antibiotiques, qui ont vocation à guérir rapidement ?
    Courage.

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