Si vous écoutez les grands médias, il faudrait commencer à paniquer :
- L’Italie voisine est touchée : déjà 3 morts, 152 contaminations, et la mise en quarantaine de 52 000 personnes ;
- L’épidémie se répand dans le monde entier: 8 morts en Iran, 760 cas en Corée du Sud, et des infections réparties sur 3 continents, dans 20 pays ;
- La période d’incubation du coronavirus serait de 27 jours et non 14 jours – or plus cette durée est longue, plus le virus est contagieux.
Vu comme ça, ce n’est pas très rassurant.
Mais en réalité, si on prend un peu de recul, la situation n’a rien d’affolant (sauf sur un point précis, vous allez voir).
Ce nouveau virus ne tue que des organismes malades ou fragilisés
Première bonne nouvelle : les enfants sont manifestement protégés du coronavirus.
On ne compte aucun décès parmi les moins de 25 ans, et même les cas d’infections infantiles sont rarissimes.
C’est une particularité frappante par rapport aux autres virus de l’hiver, qui frappent généralement les plus jeunes et les plus âgés – ceux dont le système immunitaire est immature ou fragilisé.
Personnellement, j’y vois la preuve que ce qui compte le plus, c’est l’état de vos poumons.
Je rappelle que le coronavirus tue principalement par pneumonie, c’est à dire une inflammation des poumons.
Or les enfants ont des poumons sains, en pleine santé.
Au contraire, les Chinois de la région de Hubei ont toutes les raisons d’avoir des poumons en très mauvais état.
D’abord parce que la ville de Wuhan est ultra-polluée : 70 microgrammes de particules par mètre cube d’air, contre 15 à 20 dans les villes occidentales les plus polluées !
Cela pèse lourdement sur les poumons des Chinois, qui meurent fréquemment d’infections respiratoires de toute nature (le coronavirus n’étant qu’une de ces infections parmi d’autres).
Et puis, facteur aggravant, les Chinois sont de très gros fumeurs.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 52 % des hommes chinois de plus de 15 ans fument régulièrement !
C’est sans doute la raison pour laquelle ce coronavirus infecte et tue beaucoup plus les hommes que les femmes en Chine[1] !
Au total, tout ceci confirme ce que disait le Dr Béchamp, contre Pasteur : « le virus n’est rien, le terrain est tout ».
Ici, le terrain, c’est l’état de vous poumons, et votre état de santé en général.
Comme toutes les infections, le coronavirus s’attaque aux organismes fragilisés – soit par la pollution, soit par la cigarette – soit par d’autres maladies, comme le diabète ou l’hypertension.
Si vous êtes non-fumeur, en bonne santé, et que vous n’êtes pas né dans une région ultra-polluée comme Wuhan, vous n’avez pas grand-chose à craindre du coronavirus.
La preuve avec ce qui s’est passé sur le fameux bateau de croisière « Diamond Princess » :
Une mortalité très faible sur le bateau de croisière en quarantaine !
L’autre bonne nouvelle, ce sont les chiffres du bateau de croisière Diamond Princess.
Certes, il y a eu beaucoup d’infections sur ce bateau : près de 700 sur 3 700 passagers.
Mais ce qui est très intéressant, c’est que la mortalité est faible : 3 personnes sont mortes, dont au moins 2 avaient d’autres pathologies.
Cela donne un taux de mortalité assez bas, comparable à celui de la grippe saisonnière.
C’est rassurant, car les passagers de ce bateau sont assez représentatifs de l’impact potentiel du coronavirus sur nos sociétés occidentales.
Bien sûr, il faut attendre encore 2 à 3 semaines pour s’assurer qu’il n’y a pas de nouvelles victimes, mais si l’on en reste à 3 morts sur près de 700, c’est un taux de mortalité plutôt rassurant…
…d’autant que beaucoup de passagers sont âgés : ce bateau de croisière comptait 1 000 personnes de plus de 70 ans, 200 de plus de 80 ans… et 10 de plus de 90 ans[2] !
Encore d’autres raisons d’être optimiste – écoutez le Pr Raoult !
Dans une vidéo publiée il y a une semaine, le 17 février[3], le Pr Didier Raoult, directeur de l’institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée infection, et spécialiste des maladies infectieuses, appelle au calme et à la raison :
« L’épidémie n’est pas mondiale du tout pour l’instant. On a l’impression qu’on est dans un jeu vidéo, où les gens appuient sur un bouton chaque fois qu’il y a un cas dans un pays…. même si ce pays compte un milliard d’habitants, pschh, ça y est, le rouge s’allume et le virus envahit la Terre. Tout ça se sont des bêtises.
Les maladies infectieuses sont toujours des maladies d’éco-système. Il y a très peu de maladies infectieuses qui se répandent dans tous les espaces de la Terre, au même moment, c’est très très rare. »
Même dans la province d’Hubei, grande comme la France, le Pr Raoult explique que la mortalité n’a rien de terrifiante :
« La mortalité est relativement importante dans la province d’Hubei, où il y a eu 1500 décès, ce qui est moins que l’infection à virus respiratoire syncytial en France !
Donc même dans l’épicentre de l’épidémie, la mortalité est très faible, rapportée à la population de 56 millions d’habitants.
Il y a probablement moins de personnes mortes du nouveau coronavirus que de grippes dans cette zone chinoise dans le même temps !
De plus, pour le Pr Raoult, il y a de très grandes chances que l’épidémie s’arrête en avril !
« Il n’y a pas d’infection virale respiratoire qui ne soit pas saisonnière. Cela n’existe pas.
Paradoxalement, la chose la plus intelligente a été dite par Trump, qui a dit ‘au printemps, cela va disparaître’, car la plupart des infections respiratoires s’arrêtent au printemps.
Il y a 10 000 morts de grippe aux Etats-Unis depuis le début de l’année, contre 0 du coronavirus ».
Voilà pour les bonnes nouvelles.
Cela dit, pour être honnête avec vous, il y a aussi quelques faits troublants avec ce coronavirus, que je ne peux pas passer sous silence.
Des zones d’ombre qui me troublent un peu
D’abord, on ne peut pas être certain que les autorités chinoises disent la vérité sur la réalité de l’épidémie dans leur pays.
Même dans nos régimes démocratiques, il faut prendre les communiqués officiels avec des pincettes – souvenez-vous de l’incendie de l’usine chimique Lubrizol à Rouen : le gouvernement a essayé de faire croire qu’il n’y avait pas de risque pour la santé des habitants aux alentours !
Il serait donc fou de croire sur parole le régime autoritaire et communiste chinois – comme il était fou de croire sur parole l’URSS au moment de Tchernobyl.
La parole du gouvernement chinois est d’autant plus sujette à caution que l’épidémie a peut-être été causée par la négligence de leurs propres scientifiques !
En effet, il est probable que le virus s’est échappé d’un laboratoire – donc que les autorités chinoises sont en partie responsables de ces milliers de morts !
Ce n’est pas une « théorie du complot », c’est du simple bon sens.
Quelle est la probabilité, à votre avis, que sur des centaines de villes chinoises, l’épidémie mondiale d’un nouveau coronavirus, jamais vu auparavant, se déclenche…
…dans la seule ville chinoise où les meilleurs scientifiques du pays étudient les coronavirus, en particulier ceux des chauve-souris ?
Soit c’est une étonnante coïncidence… soit le virus s’est échappé d’un laboratoire où il était étudié.
Même les scientifiques chinois reconnaissent maintenant que l’épidémie n’est pas née dans le fameux « marché humide » ou « marché aux poissons » de Wuhan (où l’on ne vend ni chauve-souris, ni pangolin !)[4].
Au moment où je vous écris, l’hypothèse la plus probable est que ce nouveau coronavirus a été :
- récolté sur une chauve-souris, au fin fond d’une grotte d’où il n’aurait jamais dû sortir…
- puis rapporté au laboratoire pour être étudié…
- et de là, il a contaminé un chercheur, qui l’a ensuite transmis à la population[5].
Il faut savoir que les chauve-souris chinoises sont porteuses de plus de 400 types de coronavirus… et contrairement à ce qu’on pensait, elles peuvent contaminer des êtres humains sans animal intermédiaire[6] !
Or les chercheurs chinois ont cru malin de recenser tous ces virus risqués, à Wuhan, sans les précautions sanitaires extrêmes que cela exige !
Un reportage officiel du régime chinois datant de décembre 2019 fait froid dans le dos[7] : on y voit des employés du centre de virologie chinoise de Wuhan en train de collecter des coronavirus sur des chauve-souris sans équipement 100 % protecteur : on distingue de la peau nue sur le visage et les poignets des chercheurs, et certains ne portent ni lunettes, ni masque !
Pour vous donner une idée de la négligence sanitaire dans ce pays, il faut savoir que des chercheurs chinois ont été condamnés en Justice pour avoir vendu, dans des marchés de rue, les animaux sur lesquels ils avaient fait des expérimentations… juste pour se faire de l’argent de poche ![8]
Bref, il y a de bonnes chances que le virus soit parfaitement « naturel » mais que l’épidémie a été causée par un accident de laboratoire.
Dans tous les cas, il ne faut pas croire aveuglément les autorités chinoises, qui ont déjà menti sur la date de début de l’épidémie !
C’est pour ça que j’ai suivi les chiffres du bateau Diamond Princess avec grande attention, car ce sont les seuls à être parfaitement fiables.
Mais c’est pour ça, aussi, qu’il faut rester prudent sur l’ampleur réelle de l’épidémie en Chine.
Même le Pr Raoult admet qu’il ne « s’explique pas » les chiffres de la province de Hubei : pourquoi tant d’infections à cet endroit, et si peu ailleurs ?
Il y a quelque chose qui nous échappe.
Et puis, il y a un autre fait qui me chagrine :
C’est rare, mais quelques victimes du coronavirus sont JEUNES
Mon confrère Yves Rasir s’amuse à rappeler régulièrement que les médecins ne meurent pas de la grippe.
C’est la preuve, dit-il, que l’idéologie pasteurienne est à côté de la plaque.
Si Pasteur avait raison, les médecins devraient être les premières victimes, puisqu’ils côtoient énormément de malades !
Et il a raison. C’est bien votre « terrain » (l’état de votre organisme) qui compte le plus : c’est parce que les médecins ont des systèmes immunitaires solides qu’ils ne meurent pas de la grippe (et ne me dites pas que c’est grâce au vaccin : ils sont moins de 25 % à se faire vacciner contre la grippe).
Le problème avec le coronavirus, c’est qu’on sait qu’il a tué au moins 3 médecins chinois.
Comme le Dr Liu, 51 ans, directeur d’un des hôpitaux de Wuhan.
Ou le Dr Peng Yinhua, mort du coronavirus à 29 ans seulement.
Ou encore, plus récemment, la Dr Xia Sisi, 29 ans aussi.
Ce sont des exceptions, heureusement. Et ces médecins étaient peut-être de gros fumeurs. Mais tout de même.
Un autre « cas » m’a interpellé : un réalisateur chinois de 55 ans, est mort le 14 février… quasiment en même temps que sa sœur… et quelques jours après ses deux parents[9] !
Une famille entière fauchée par un virus, on ne voit pas ça souvent avec la grippe.
Voilà pourquoi je reste prudent, même si je suis globalement serein.
Au début de l’épidémie, il n’y avait aucune raison de penser que ce nouveau coronavirus serait plus dangereux que les autres « pseudo-terreurs » récentes venues d’Asie :
- le SRAS, en 2002 (bilan : 774 décès, essentiellement en Chine)
- la grippe aviaire, en 2005 (bilan : 245 décès, dont 0 en Occident)
- la grippe A H1N1 en 2010 (bilan : une mortalité inférieure à la grippe « classique »)
Mais aujourd’hui, avec le bilan actuel et les zones d’ombres, je préfère rester vigilant.
Je répète que, pour la France et les autres pays occidentaux, il n’y a aucune raison de paniquer.
Mais je surveille la situation et continuerai à vous informer sur ce sujet, le plus objectivement possible.