COVID-19 : 13 bonnes nouvelles pour bien commencer la semaine

La pire chose à faire en ce moment, c’est suivre les « actualités » plusieurs heures par jour, à la radio ou à la télévision.

Le nombre de cas, de morts, tout cela en continu, c’est anxiogène.

Je ne dis pas qu’il faut arrêter d’être vigilant, au contraire.

Je dis simplement qu’il faut arrêter de se « faire du mal » inutilement.

Surtout qu’il y a d’excellentes raisons de conserver son calme et sa sérénité dans l’épreuve.

Voici pourquoi :

Bonne nouvelle n°1 : aucun nouveau cas en Chine

Ce week-end, pour la première fois depuis le début de l’épidémie, la Chine n’a recensé aucun nouveau cas positif au coronavirus.

Peut-être que les chiffres chinois sont manipulés, mais personne ne peut contester la baisse du nombre de cas, et elle est spectaculaire.

Si la Chine, avec 1,4 milliard d’habitants, réussit à stopper l’épidémie, pourquoi n’y arriverions nous pas ?

Bonne nouvelle n°2 : dès qu’on aura des masques, le confinement sera inutile

Le Japon et la Corée du Sud ont remarquablement maîtrisé l’épidémie, sans confinement généralisé.

Pourquoi ? Parce que la plupart des gens ont mis des masques pour sortir dans la rue.

De fait, les études montrent que les masques sont très efficaces contre la transmission des virus[1].

Même un T-Shirt ou une écharpe placés sur la figure ont une efficacité intéressante !

Le problème, c’est que l’on fait face à une grave pénurie de masques en Occident, lié à :

  • une impréparation totale, pour laquelle nos gouvernements devront rendre des comptes le moment venu ;
  • et à la délocalisation à outrance vers la Chine, qui nous rend totalement dépendant de la reprise de la production dans ce pays.

Mais lorsqu’on aura suffisamment de masques, il suffira de les généraliser… plutôt que d’empêcher les gens de sortir de chez eux !

Bonne nouvelle n°3 : les tests diagnostic vont se multiplier

La grande réussite de la Corée du Sud, c’est aussi d’avoir testé la population à grande échelle, avec notamment des « drive-in », hors de l’hôpital.

Tous ceux qui ont des symptômes sont testés, ce qui permet :

  • de confiner avec certitude les gens infectés, les plus à risque de transmettre le virus…
  • et de suivre attentivement l’évolution de leurs symptômes (quand on arrive en réanimation en grande détresse respiratoire, c’est souvent trop tard).

Chaque jour, la qualité des tests progresse. 

Tout récemment, un nouveau test autorisé aux États-Unis donne même le diagnostic en 45 minutes, un record !

Bref, toute la France va pouvoir suivre l’exemple du Pr Raoult à Marseille, qui a testé massivement les patients au coronavirus (« Nous avons réalisé les 2/3 des tests de France, on a mis en place une machine de guerre »[2]).

Bonne nouvelle n°4 : le cas italien n’est probablement pas représentatif

Ce qui se passe en Italie est terrible, mais ce n’est pas une fatalité :

  • L’Italie du Nord, avec son industrie textile, a une très forte communauté chinoise : il y a 50 000 Chinois environ rien qu’à Prato, en Toscane[3] et des liens avec Wuhan – c’est certainement la raison du départ de ce foyer d’infections ;
  • Il y a beaucoup de fumeurs en Italie, et beaucoup de pollution en Italie du Nord. Résultat : les capacités pulmonaires des Italiens sont au plus bas (avec l’Espagne) dans les comparaisons européennes[4] – ce qui les rend plus vulnérables au coronavirus ;
  • La réaction du système médical a été catastrophique : trop de patients se sont rendus directement à l’hôpital, où ils ont été mélangés à d’autres sans être isolés. Résultat : les hôpitaux sont devenus d’énormes foyers d’infection à coronavirus (des services de réanimation sont même en open space (espaces ouverts) plutôt qu’en chambres[5], ce qui contribue à disséminer le virus).

Bref, rien ne dit que ce qui se passe en Italie va se produire ailleurs.

Au contraire, d’autres pays mieux organisés, comme l’Allemagne, ont pour l’instant des résultats remarquables, avec une mortalité extrêmement faible.

Bonne nouvelle n°5 : le taux de mortalité du virus est faible

On a beaucoup dit que le taux de mortalité de ce virus s’élève à 2-3 %, soit des chiffres 20 à 30 fois supérieurs au taux de mortalité de la grippe saisonnière (0,1 %).

Mais ce taux de mortalité ne s’applique qu’aux cas testés positifs.

Or il y a de bonnes raisons de penser que le nombre de cas réels est peut-être 10 à 50 fois supérieur… il est donc possible qu’on se rende compte, au final, que le taux de mortalité du Covid-19 ne soit pas franchement supérieur à celui de la grippe saisonnière.

Bien sûr, comme je l’ai déjà dit et répété, il y a une énorme différence avec la grippe : c’est que ce coronavirus envoie énormément de monde en réanimation, ce qui désorganise dangereusement les hôpitaux.

C’est la raison pour laquelle il ne faut surtout pas relâcher nos efforts, ne serait-ce que pour protéger les personnels soignants, qui font un travail héroïque.

Bonne nouvelle n°6 : beaucoup d’experts ne croient pas aux scénarios catastrophes

Certains modèles mathématiques anxiogènes prévoient des millions de mort, ou des années de confinement… mais beaucoup d’experts sérieux n’y croient pas une seconde, et ils ont d’excellentes raisons à cela.

Prenez le prix Nobel de chimie Michael Levitt, qui avait prédit avec exactitude le ralentissement du virus en Chine dès février dernier[6].

Aujourd’hui, il prévoit tranquillement la fin prochaine de l’épidémie :

« Les gens sont effrayés parce qu’ils n’arrêtent pas d’entendre parler de nouveaux cas chaque jour. Mais le fait que le taux d’infection soit en train de ralentir montre que la fin de la pandémie est proche ».

De fait, les modèles mathématiques anxiogènes ont deux gros points faibles.

D’abord, ils exagèrent le nombre de personnes infectées :

« Dans ces modèles, on part de l’idée que des personnes nouvelles peuvent être infectées tous les jours, parce qu’on rencontre de nouvelles personnes. Mais en réalité, on rencontre à peu près les mêmes personnes chaque jour. On peut croiser de nouvelles personnes dans les transports public, mais même dans le bus, après un certain temps, la plupart des passagers seront soient infectés, soit immunisés ».

Ensuite, ces modèles oublient qu’on peut être en contact avec le virus sans être infecté !

Par exemple, il y a 20 ans, des chercheurs ont essayé d’infecter des volontaires avec le virus du rhume (rhinovirus).

Résultat : la moitié seulement des personnes exposées au virus ont effectivement été infectés (et la moitié d’entre elles seulement, soit un quart du total, a eu un rhume)[7] !

Cela veut dire que beaucoup de gens peuvent être en contact avec des virus sans être infectés !

C’est pourquoi les scénarios où on vous annonce 50 à 80 % de la population infectée ne me paraissent pas sérieux.

Bonne nouvelle n°7 : notre système immunitaire est plus fort qu’on ne le dit

Une des informations terrifiantes qu’on vous a répété, c’est que c’est un nouveau virus, contre lequel nous n’aurions « aucune immunité ».

Mais c’est prendre notre système immunitaire pour un incapable.

Toute personne en bonne santé est capable de combattre des virus qu’elle n’a jamais croisés avant.

Un cas clinique publié dans Nature Medicine vient de le prouver pour le coronavirus[8] : une femme de 47 ans en bonne santé a développé une forte réponse immunitaire au Covid-19, qui lui a permis d’en guérir.

C’est « un phénomène similaire à celui qu’on voit pour la grippe », a expliqué le Pr Katherine Kedzierska, qui a conduit cette étude.

Donc, retenez qu’on n’est jamais désarmé, même si le virus devait « muter » !

Souvenez-vous de la fameuse grippe aviaire H1N1, contre laquelle on nous avait terrorisé pour la même raison (parce que c’était un nouveau virus) : eh bien elle n’a pas fait plus de morts que d’habitude.

Bonne nouvelle n°8 : Certains traitements sont très prometteurs

Dès le début du mois de mars, je vous disais que la chloroquine était le traitement (non naturel) le plus prometteur contre le coronavirus.

Aujourd’hui, tout le monde en parle (même le Président des Etats-Unis !) donc je serai bref.

Il reste à confirmer si oui ou non c’est un « traitement miracle », mais dans tous les cas, c’est un traitement très prometteur, qui aura un peu d’efficacité quoi qu’il arrive.

Côté traitements naturels, je voudrais vous signaler ici une idée originale, peut-être intéressante.

Un médecin français, le Dr Pierre-Jacques Raybaud, propose à ses patients d’inhaler de l’air chaud et humide à haute température.

Il vous détaille comment faire sur son blog[9]

Bonne nouvelle n°9 : pas d’inquiétude si vous êtes en bonne santé

Je l’ai déjà dit : vous n’avez aucune inquiétude à avoir si vous êtes non-fumeur en bonne santé.

Même en Italie, plus de 99 % des décès ont touché des personnes qui avaient 80 ans en moyenne et au moins une maladie chronique[10].

Lisez bien le bilan italien :

  • Un quart des personnes décédées en Italie avait 1 pathologie ;
  • Un autre quart avait 2 pathologies ;
  • Et la moitié avait 3 pathologies en même temps !

Les maladies les plus fréquentes étaient les pathologies cardiaques (cardiopathie, fibrillation, hypertension), le diabète, l’insuffisance rénale chronique et la BPCO (Bronchopneumopathie chronique obstructive).

Donc, moins de 1 % des personnes décédées n’avait aucune pathologie.

Je rappelle aussi qu’une étude chinoise a découvert que le risque de complication était 14 fois plus élevé chez les fumeurs que les non-fumeurs.

Bonne nouvelle n°10 : pas de morts parmi les enfants

Je vous ai dit hier qu’un simple virus hivernal comme le virus respiratoire syncytial tue environ 50 nourrissons chaque hiver en France.

Quant au virus de la grippe, il tue chaque année entre 10 et 50 enfants de moins de 5 ans[11].

Pour l’instant, aucun enfant n’est mort du coronavirus[12], et on peut s’en réjouir.

Dès le début de la crise, j’ai émis l’hypothèse que la raison était que les enfants avaient des poumons sains (et un cœur en pleine forme).

Sur le coup, certains spécialistes ont ricané, mais plus on avance, plus mon hypothèse paraît sensée.

Bonne nouvelle n°11 : Des gestes simples existent pour se protéger

Je vous ai donné les meilleurs remèdes préventifs dans mon « protocole naturel anti-coronavirus ».

Mais il y a aussi un geste très simple à faire, proposé par le Dr Hertoghe[13] : c’est de bien veiller à humidifier l’air de votre appartement !

En effet, l’air sec assèche vos muqueuses respiratoires, les atrophie, et les rend plus vulnérables aux infections respiratoires.

Donc attention à ne pas trop chauffer votre foyer, et si l’air est trop sec, pensez à l’humidifier (en laissant sécher le linge en intérieur ou en achetant un humidificateur d’air).

Bonne nouvelle n°12 : le printemps et l’été vont nous aider !

Dans le même esprit, des chercheurs viennent de prouver que la chaleur et l’humidité réduisent nettement la transmission du Covid-19[14].

C’est de bon augure pour l’arrivée du printemps et de l’été.

On s’en doutait depuis le début, car toutes les infections respiratoires ont tendance à reculer à partir du mois d’avril[15].

Mais c’est bien d’en avoir la confirmation !

Et puis, avec l’arrivée des beaux jours, il y a le retour du soleil et de ses bienfaits… en particulier la vitamine D !

Bonne nouvelle n°13 : la vitamine D est vraiment une superbe alliée

Dans mon protocole naturel anti-coronavirus, j’ai recommandé en priorité la vitamine D.

C’est une vitamine bien connue pour booster votre système immunitaire en général.

Et une étude très solide a montré qu’elle réduisait nettement le risque d’infections respiratoires[16], notamment chez les personnes âgées.

Un bonheur n’arrivant jamais seul, j’ai lu récemment que la vitamine D réduit aussi le risque de « tempête inflammatoire »… une des causes de mort par coronavirus[17].

Et voilà pour les informations rassurantes du moment !

Cela ne veut pas dire qu’il n’y a que des bonnes nouvelles, bien sûr, mais on a tendance à les perdre de vue avec l’amoncellement d’infos anxiogènes !

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  1. Je ne suis pas d’accord avec le n° 2, la contamination se fait au moins autant par les contacts manuels sur les objets, surfaces etc.. sur lesquels le virus a une certaine durée de vie.

  2. Mr Xavier Bazin, je tenais à vous remercier pour cette lettre, très intéressante et qui fait du bien.

  3. Bonjour à vous. votre texte sur la crise sanitaire actuelle est très instructif. Si les arguments que vous avancez sont rassurants, pour certains, d’autres ont déjà été publiés, puis contredits quelques temps après par leurs auteurs. le fait de boire des boissons chaudes a été préconisé, mais il s’est avéré que cela ne peut avoir de répercutions positive sur le virus. L’inhalation de boissons chaudes également. Le fait, qu’au début certains scientifiques ait annoncé que le virus Covid 19, se détruisait au delà de 26 -27 degrés.Or, un mea-culpa sur ces infos, a été fait de la part des auteurs de ces affirmations. Le virus, ne peut étre détruit qu’avec un degré de chaleur beaucoup plus élevé. ( plus de 50 degrés ). Des pays Africains sont aussi atteints par cette épidémie. Depuis le début de cette crise, des contradictions s’enchainent, et pour différencier le vrai du faux ce n’est pas évident.. Voilà ce que je voulais vous dire merci

  4. bravo pour cet article remarquablement documenté et raisonnablement optimiste. cela tranche avec les infos inutilement alarmistes et la langue de bois utilisée par les hommes politiques.

  5. PAS D’ACCORD DU TOUT SUR LES BONNES NOUVELLES N° 9.
    J’ai de la famille en Italie à Nembro, des plus jeunes décèdent sans pathologie particulière. Plus de places dans les hôpitaux. Pas assez rigueur, comme en France, l’autorité chinoise serait à suivre pour cette fois.
    Le N° 4 est exact malheureusement.

  6. Encore merci pour votre article.
    Comme vous dites, et je suis d’accord avec vous, écouter les infos est anxiogène !!!
    On ne parle plus que de ça !!!

  7. Juste pour vous dire merci pour les informations très utiles et enrichissantes. Merci beaucoup Docteur.

  8. MONSIEUR parlez comme vous le faites
    c’est encourager le gens a etre indisciplinés
    et devenir les amis de cet ennemi invisible
    pensez a tout ce monde medical qui donne de leur vie
    pour nous sauver

  9. Certains disent que le masque n’est valable que
    pour les personnes déjà infectées et que le virus
    se transmet surtout par les mains et le toucher.

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