Pourquoi les autorités de santé ne sont pas dignes de confiance sur les vaccins

Cher(e) ami(e) de la Santé,

L’Agence du médicament américaine (FDA) vient de faire une chose assez inouïe.

Il y a plus d’un an, la FDA a accordé une « autorisation d’urgence » au vaccin Pfizer anti-covid.

Sur la base de quoi ? De l’essai clinique et des informations fournies par le fabricant, Pfizer.

Mais jusqu’à présent, la plupart de ces données n’ont pas été rendues publiques.

Alors qu’elles ont conduit à vacciner des dizaines de millions d’Américains, avec un produit expérimental.

Dans un monde normal, ces informations devraient être accessibles à tout le monde… surtout que l’efficacité annoncée de 95 % n’a jamais été observée dans la réalité.

Mais étrangement, la FDA a essayé de faire de la rétention de ces données.

Tenez-vous bien : elle a promis de les livrer en intégralité en l’an 2097…

…c’est-à-dire dans 75 ans ! Qu’a-t-elle à cacher ?

Il a fallu qu’une association porte plainte pour que la FDA soit contrainte par la Justice à livrer toutes les données de Pfizer d’ici la fin de l’année 2022 !

C’est une bonne nouvelle, mais attendez la suite.

La FDA a alors demandé publiquement l’aide de Pfizer pour caviarder le rapport (c’est à dire « masquer » certains passages), sous couvert de protéger des secrets industriels.

Résultat : nous risquons fort de recevoir un rapport contenant de nombreux passages « masqués », ce qui pourrait ressembler à ceci :


« Tout va bien, faites confiance aux autorités » image humoristique illustrant le risque de publication d’un rapport totalement « caviardé » par la FDA

Cette affaire serait amusante si cela ne révélait pas un énorme problème avec nos autorités de santé.

Les agences du médicament devraient être totalement transparentes à l’égard des citoyens.

Alors que se passe-t-il ?

L’argent et la corruption organisée par Big Pharma jouent un rôle énorme, évidemment.

Mais cela n’explique pas tout. Tout le monde n’est pas corrompu.

Dans ma dernière lettre (ici), j’ai commencé à expliquer pourquoi la majorité des médecins et experts se trompent sur la vaccination : par ignorance ou pour protéger leur réputation.

Mais il faut parler maintenant du problème spécifique des « autorités de santé ».

Ce sont elles qui définissent le « consensus scientifique », aux yeux des médecins et des médias. C’est sur leurs avis que les responsables politiques prennent leurs décisions.

Et pourtant vous allez voir pourquoi on ne peut pas leur faire confiance sur la vaccination.

En commençant par le scandale incroyable du mercure dans les vaccins.

Mercure vaccinal et autisme : les autorités ont CAMOUFLÉ le lien !

L’affaire se passe aux États-Unis en 1999[1]

Depuis une dizaine d’années, les cas d’autisme et de troubles neurologiques sont en explosion – sans que personne ne sache pourquoi.

Il se trouve qu’en 1989, le calendrier vaccinal des nouveau-nés a été fortement alourdi, avec notamment le vaccin contre l’hépatite B, injecté dès le premier mois.

Or ce vaccin contenait un « agent conservateur » appelé thiomersal – qui n’est rien d’autre que du mercure, un violent poison.

Il peut paraître étrange de placer du mercure dans une seringue destinée à des nouveau-nés, mais pour l’industrie pharmaceutique, le thiomersal avait l’avantage d’être bon marché et d’éliminer les microbes pouvant contaminer le vaccin.

Finalement, la principale autorité américaine sur les maladies infectieuses – le CDC – décide d’enquêter sur les effets de ce mercure vaccinal.

Un épidémiologiste qui travaille au CDC, Thomas Verstraeten, découvre alors que le mercure du vaccin hépatite B est associé à une augmentation dramatique du risque d’autisme.

Les enfants qui avaient reçu les doses les plus importantes de mercure vaccinal avaient un risque d’autisme multiplié par 7 par rapport aux enfants qui n’avaient rien reçu – ainsi qu’un risque beaucoup plus élevé de troubles de l’attention et du sommeil.

Catastrophée, la hiérarchie de Thomas Verstraeten lui demande de vérifier ses chiffres.

Mais il a beau refaire ses calculs dans tous les sens, il trouve toujours une augmentation de l’autisme liée au mercure vaccinal.

Il va même jusqu’à écrire à sa hiérarchie que cette corrélation « ne veut juste pas partir » (« it just won’t go away »)[2].

Dans son rapport final, il va même jusqu’à trouver une multiplication par 11 (et non pas seulement par 7) du risque d’autisme lié aux plus fortes expositions au mercure vaccinal à l’âge d’un mois.

Même lorsque l’injection du mercure avait lieu un peu plus tard, à l’âge de trois mois, il trouvait encore une multiplication par deux du risque d’autisme.

C’est alors le branle-bas de combat au CDC.

L’Agence convoque un séminaire secret de deux jours avec :

  • 52 représentants des plus gros acteurs de l’industrie pharmaceutique ; 
  • Les plus grands chercheurs et experts des vaccins ;
  • Et toutes les autorités de santé concernées : la FDA, le NIH, l’OMS et même des agences européennes.

Par chance, le grand avocat et défenseur de l’environnement, Robert Kennedy, a réussi à mettre la main sur la retranscription de ce qui s’y est dit[3]

… et ce n’est pas beau à voir.

Figurez-vous que ces « spécialistes » se sont rendu compte qu’ils avaient totalement négligé la dose cumulative de mercure injectée aux enfants.

Les autorités ont donné leur feu vert à quantité de nouveaux vaccins infantiles… sans réaliser que les doses de mercure injectées avaient dépassé toutes les normes de sécurité !

Voici comment a réagi, horrifiée, le Dr Patriarca, alors directrice de la recherche sur les vaccins à la FDA :

« Calculer la dose de mercure relève de l’algèbre de collégien. Pourquoi la FDA a mis si longtemps à le faire ? »

Face à cette terrible découverte, il n’y avait qu’un seul choix honnête possible : tout avouer au public, et faire amende honorable – c’est ce qu’a proposé la Dr Ruth Etzel, de l’Agence de l’environnement (EPA).

Mais ils ont décidé de faire le contraire. Le Dr Patriarca a exprimé ses craintes que cette affaire n’endommage durablement la crédibilité des autorités de santé, qui seront accusées de s’être « endormies au volant » et d’avoir laissé passer un problème énorme.

Le Dr Bob Chen, chef de la sécurité des vaccins au CDC, a ainsi exprimé son soulagement que, « vu le caractère sensible de ces informations, elles ne soient pas tombées dans des mains, disons, moins responsables » (sous-entendu, les méchants anti-vax qui auraient pu s’en servir).

Le Dr John Clements, conseiller sur les vaccins à l’Organisation mondiale de la santé, a sans doute exprimé le sentiment général en disant « peut-être que cette étude n’aurait pas dû être faite ».

Finalement, tous ces technocrates et représentants de Big Pharma ont fini par se convaincre qu’il était dans l’intérêt de tout le monde d’étouffer le scandale.

Alors, le CDC a supprimé le rapport de Verstraeten, et fait comme s’il n’avait jamais existé. Verstraeten, lui, a été engagé par le géant pharma GSK.

Puis, pour éviter que d’autres chercheurs ne puissent retrouver ses résultats, le CDC a confié la base de données à une agence privée, non accessible aux chercheurs.

Enfin, le CDC a payé l’Institut de médecine pour qu’il refasse les calculs en s’assurant que le lien entre autisme et mercure disparaisse totalement des résultats (« le CDC veut que l’on conclue que les vaccins sont sans danger », avait déclaré la Dr. Marie McCormick).

Quand on connaît un peu les statistiques, on sait qu’il n’est pas difficile de trafiquer les chiffres pour atteindre le résultat désiré.

Et c’est ainsi qu’en 2004, le rapport officiel de l’Institut de médecine conclut qu’il n’y a pas de lien apparent entre thiomersal et autisme.

Et pour couronner le tout, il recommande de ne plus mener la moindre recherche sur cette question. Vous comprenez, maintenant, comment ça se passe ?

Pour les autorités de santé : protéger leur crédibilité à tout prix

Il faut bien comprendre que le problème est structurel.

Les autorités de santé détestent reconnaître leur tort… en partie pour de « bonnes raisons » !

Les autorités craignent par-dessus tout qu’on leur dise : « Si vous avez eu tort sur ce point, pourquoi est-ce qu’on vous croirait sur le reste ? ».

Voilà pourquoi vous n’entendrez jamais les autorités de santé confesser qu’elles ont eu radicalement tort… Au contraire, elles feront tout pour modifier leurs conseils discrètement, petit à petit, en espérant que leur bévue ne sera pas repérée.

Prenez l’exemple du vaccin BCG, obligatoire jusqu’en 2007 en France.

Quand une étude scientifique de grande ampleur a montré en 1999 que ce vaccin BCG n’avait aucune efficacité sur la tuberculose[4], qu’ont fait les autorités de santé ?

Croyez-vous qu’elles ont immédiatement arrêté les frais, et demandé pardon de l’avoir imposé à tous les bébés pendant plus de 50 ans ?

Pas du tout ! D’abord, elles n’ont pas réagi.

Puis, en 2005, Sanofi Pasteur a arrêté de produire son fameux vaccin BCG à « bagues multipoints » – celui qui causait la fameuse cicatrice sur les épaules ou chevilles de millions d’enfants.

Il ne restait alors plus qu’un seul vaccin BCG disponible, un vaccin injectable (intradermique) et connu pour provoquer davantage d’effets indésirables.

Résultats : certains médecins ne voulaient plus donner le BCG aux enfants avec ce nouveau vaccin injectable, et le nombre de certificats de complaisance commençait à exploser.

Voilà pourquoi les autorités ont été obligées d’abandonner l’obligation vaccinale en 2007.

Pour ne pas perdre la face, elles ont prétendu qu’il n’y avait plus beaucoup de tuberculose en France, ce qui était déjà le cas 10 ou 20 ans avant !

L’argument est d’autant plus fallacieux que ces autorités n’ont jamais demandé d’arrêter le vaccin DTP, alors que le tétanos ne cause presque plus de morts, et que le nombre de cas de polio ou de diphtérie est égal à zéro depuis des années.

Mais pour les autorités de santé, il fallait défendre leur réputation : elles devaient arrêter la vaccination du BCG… sans reconnaître qu’elles avaient eu tort de l’imposer pendant 50 ans.

Le problème, c’est que cela conduit à faire perdurer des mythes et des mensonges.

Si vous en doutez, regardez cet article à peine croyable de France Inter datant de 2021, qui prétend que le vaccin BCG, pourtant démontré comme inefficace, a sauvé 1 milliard de vies !

Un article aussi mensonger aurait été impossible si les autorités françaises avaient été honnêtes, au début des années 2000, sur l’efficacité réelle du BCG et les raisons d’arrêter ce vaccin.

Mais il est très difficile pour les autorités gouvernementales de dire la vérité.

De leur point de vue, tout paraît justifié, y compris des gros mensonges, pour éviter que les citoyens cessent de leur faire confiance.

Même quand les preuves de leur erreur sont évidentes, comme dans le cas de l’amiante, il leur a fallu des décennies pour le reconnaître publiquement et changer leurs recommandations.

Il n’y a que lorsque le scandale est manifeste et médiatiquement « chaud » (comme dans le cas du Médiator) que les autorités sont obligées d’admettre publiquement qu’elles se sont trompées.

Quand on y réfléchit bien, c’est assez logique.

Le problème est structurel : que peut-on attendre de la part des autorités qui ont approuvé un médicament comme le Médiator… ou qui n’ont rien dit de leurs effets indésirables pendant des années ?

Ces autorités-là seront toujours les dernières à reconnaître qu’elles ont fait une grosse erreur qui a coûté des milliers de morts !

Et c’est l’une des raisons qui expliquent que tout est fait pour masquer les effets indésirables des vaccins.

Le Pr Gherardi, qui a en France découvert la toxicité de l’aluminium des vaccins, en a fait les frais de manière éclatante.

En 2004, l’Agence française du médicament (alors nommée Afssaps) a officiellement recommandé de stopper les recherches sur le lien de causalité entre l’aluminium et la myofasciite à macrophages (une maladie neurologique grave).

C’était le meilleur moyen d’éviter que la vérité n’éclate sur la dangerosité de l’aluminium vaccinal.

Pourquoi l’Afssaps a fait cela ?

Parce que les « experts » impliqués avaient des liens puissants avec l’industrie pharmaceutique, bien sûr.

Mais aussi parce qu’il est dans la logique des organisations qu’une institution comme l’Afssaps, qui a autorisé l’injection d’aluminium à des millions d’enfants, soit très réticente à reconnaître après coup que cela peut causer de graves dégâts !

Force est de constater que ce qu’a découvert le pauvre Pr Gherardi était terriblement banal :

« L’Afssaps, je finirai par le comprendre au fil des années, est une machine ayant pour objectif premier d’empêcher que n’éclate un scandale sanitaire. Elle s’évertue pour ce faire à ralentir les procédures permettant d’appréhender la dimension exacte du problème. (…) Ce n’est ni un juge impartial, ni un collectif scientifique ».

Le Pr Gherardi ajoute que l’Afssaps, « financée à 80 % par l’industrie, est prioritairement un outil à son service. »

Mais l’influence de Big Pharma n’explique pas tout : il est toujours calamiteux que les mêmes personnes ou structures soient « juges et parties » !

Ceux qui autorisent les médicaments ne peuvent pas être les mêmes qui en surveillent les effets indésirables, cela devrait être évident pour tout le monde !

Pour les vaccins Covid, c’était la même chose : il était clair qu’il aurait fallu donner à une autorité indépendante le soin d’examiner leurs effets indésirables.

Si vous donnez ce pouvoir à l’Agence du Médicament, qui a officiellement autorisé ces vaccins, elle fera tout pour minimiser les dégâts qu’ils provoquent, parce qu’elle en est en partie responsable !

Et voilà comment la désinformation sur l’intérêt réel de la vaccination en général est nourrie et entretenue par les autorités de santé :

  • Sur la base d’un mythe et d’un « pieux mensonge » : il faudrait cacher certaines vérités, car si la population commençait à se méfier des vaccins, ce serait une catastrophe de santé publique (ce qui est faux, voir ma lettre n°1) ;
  • Sur la base d’un biais psychologique des médecins et experts en maladies infectieuses, dont la réputation et le prestige sont fortement liés au mythe du « Dieu vaccin », sauveur de l’humanité (voir ma lettre n°3) ;
  • Et sur la base d’une logique administrative (cette lettre-ci !) : comme toute organisation, les autorités de santé cherchent toujours à protéger leur réputation et leur crédibilité – le problème est qu’elles sont aussi en position d’étouffer les preuves montrant qu’elles ont pu se tromper.

Dans la crise du Covid, on a vu que ce dernier problème, structurel, ne concerne pas que les vaccins :

  • Sur les confinements : on sait maintenant que les mêmes autorités qui ont recommandé les confinements se sont arrangées pour diaboliser les médecins et scientifiques qui s’y opposaient[5] ;
  • Sur l’origine du coronavirus : on sait désormais que les mêmes autorités qui ont financé des expérimentations dangereuses au laboratoire de Wuhan ont tout fait pour faire croire à l’origine naturelle du virus[6].

Et voilà comment, sous couvert de leur position « d’autorité », des organismes publics contribuent à la désinformation sanitaire.

Bonne santé.

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77 réponses

  1. Bravo Xavier. Heureusement que des êtres comme vous existent pour dénoncer les fraudes sanitaires. Je viens d’acheter votre livre intitulé « Big Pharma démasqué » : une telle corruption dans le domaine de la santé, quelle honte ! Encore merci pour votre clairvoyance, votre honnêteté et votre droiture !

      1. Merci de dire pourquoi vous avez le sentiment d être une bonne poire : êtes-vous vacciné, peut-être ? Si oui, vous pourriez être celle de bigpharma. Si non, une explication de votre part pour affirmer votre ressenti après lecture de cet exposé. Merci

  2. BONJOUR MONSIEUR: merci pour cette lettre, je ne suis pas surprise car j’ai 2 petits enfants autistes garçons 13 et 10 ans
    l’ainé forme d’autisme légère ils est suivi , ma fille avait bousculé le monde médical pour une bonne prise en charge, le garçon de 10 ans enfant de son compagnon forme asperger pas très suivi c’est assez compliqué. Je ne suis pas vaccinée et
    anti-vax, j’ai eu le COVID récemment, mais très léger (courbatures ) car j’ai depuis 2 ans appliqué les préventions de vos
    médecins naturopathes; je suis très décue que le monde médical ne regarde pas la réalité en face, je fait une propagande
    anti tout le temps, pour convaincre mes connaissances à la réflection, mais beaucoup sont bornés faute aux médias.
    monique 77 ans.

  3. Merci beaucoup pou votre article. Je commençait à croire que il ne reste personne qui disse la verité. On peut avoir encore de l’espoir en l’humanité?

  4. Merci pour toutes les infos et pour votre courage. Mon enfant souffre d’autisme léger et TDAH , je commence a me poser des questions du coup. Merci pour votre travail et votre foi. Comment faire quand cette société a des croyances si différentes, les opinions divisées, voir divergentes. Pas facile. Les prises de conscience se font lentement.

  5. Mr Bazin, les morceaux choisis au petit bonheur et commentés ici parmi le fatras de vos quatre chapitres « Xavier, es-tu ANTI-VAX, oui ou non ? » n’ont aucune prétention à l’exhaustivité. Mais il est tout de même difficile de faire court… Je dois tout relancer jusqu’à ce que vous acceptiez finalement de laisser passer une contestation à vos propos.
    ———————————
    CHAPITRE I

    Mr Bazin, vous écrivez :
    « Donc, la vaccination généralisée seule n’aurait jamais pu à elle seule venir à bout de la variole. »

    Le corollaire exact de votre phrase est clairement : « Donc, sans la vaccination généralisée, on n’aurait jamais pu venir à bout de la variole. » Il est vain d’essayer de dénigrer une entreprise mondiale exemplaire, qui fut l’un des succès les plus emblématiques de la vaccination.

    Vous écrivez :
    « Jusqu’à l’âge de 30 ans, j’étais un inconditionnel des vaccins, comme la plupart des gens (ignorants) »

    Quelle adorable parenthèse ! L’immense majorité des médecins est à fond pour la vaccination. En somme, presque tous des ignorants… sauf vous ? C’est fou la chance qu’on a de vous avoir, vous, le « dévoileur » de « vérités indésirables ». À moins que j’aie mal compris et que les médecins ne soient finalement pas des ignorants. Que sont-ils alors ? Des moutons inféodés à BigPharma ? Des pourris ? Nous l’apprendrons peut-être dans le prochain numéro. Vous n’avez pas peur du ridicule, mais soyons réaliste : avec le public moyen que vous semblez courtiser et qui vous sert de faire-valoir, il n’y a guère de risques…

    Vous écrivez :
    « C’est un autre grand mythe vaccinal : on se vaccinerait toujours, aussi, pour protéger les autres. On voit bien aujourd’hui que ce n’est pas le cas avec les vaccins anti-covid : ils n’empêchent ni les infections, ni la transmission de la maladie. »

    Dans le cas du multi-vaccin ROR, que vous attaquez dans votre lettre, il ne s’agit sûrement pas d’un mythe. La rougeole est excessivement contagieuse. Nieriez-vous que le ROR empêche la transmission à presque 100% et pour la vie ? Il est bouffon que vous contestiez le ROR en invoquant les vaccins ARNm après avoir mille fois répété que ces derniers n’en était pas.

    Vous écrivez :
    « Bref, si les gens arrêtaient massivement la vaccination DTP, ils ne pourraient faire de mal qu’à eux-mêmes et à personne d’autres ! »

    Mais ne se feraient-ils pas soigner le cas échéant ? Que faites-vous du coût social et médical des maladies ? Évitez de cultiver le mythe de l’individu souverain et libre sans contre-partie dans nos sociétés. Il y a bien assez d’égoïsmes.

    Vous écrivez :
    « La vaccination a certainement diminué le nombre de cas de coqueluche, mais elle n’a pas sauvé beaucoup de vies. Et c’est exactement la même chose avec la rougeole. »

    Sans vaccin, une classe d’âge de 600000 personnes par an attraperait la rougeole en France, entraînant environ 500 encéphalites avec possibilité de séquelles et 200 décès. Pas de quoi fouetter un chat, direz-vous ?
    https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/guide-garderie/chap7-rougeole.pdf

    Vous écrivez :
    « Mais maintenant qu’on a vu qu’il n’y aurait pas la moindre « catastrophe sanitaire » sans les vaccins, on peut commencer à en parler sereinement. »

    Parlons-en donc. Quelques citations :
    – « L’OMS a réuni les études scientifiques qui montrent l’efficacité des vaccinations, et affirme que des maladies devenues rares, comme la coqueluche, la poliomyélite et la rougeole réapparaîtraient rapidement sans les vaccins. »
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_sur_la_vaccination

    – « En 1980, avant que la vaccination ne se généralise, on estimait le nombre de décès dus à la rougeole à 2,6 millions par an dans le monde. En France, il y avait plus de 600 000 cas chaque année. »
    – « La généralisation de la vaccination contre la rougeole a pour objectif l’élimination de la maladie. Celle-ci est possible si 95% des enfants se font vacciner avec 2 doses. Le taux de couverture vaccinale reste insuffisant en France chez les 15-35 ans et chez les nourrissons, ce qui explique que le virus continue à circuler dans le pays. »
    https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Rougeole
    – etc., etc.

    Du pipeau, tout ça ? Merci Mr Bazin. Même si le nombre de décès reste relativement faible, comment peut-on se satisfaire qu’une population entière, année après année, subisse la rougeole, alors qu’il existe une solution pour l’éradiquer sans risque ? Observez-vous lucidement : votre action va-t-elle dans le sens d’une meilleure Santé Publique ?
    ———————————–
    CHAPITRE II

    Mr Bazin, vous écrivez :
    « Je m’étonnais qu’AstraZeneca ait caché sous le tapis le cas d’une myélite transverse apparue dans son essai clinique. »
    « J’expliquais qu’il n’y avait absolument aucun doute que cette maladie grave avait bien été causée par le vaccin AstraZeneca… »

    UN cas ! Et CE cas a donné lieu a une interruption des essais pour analyse. Qu’y a-t-il de particulièrement dissimulé ? Vous « expliquiez », la belle affaire ! N’importe qui peut toujours « expliquer » n’importe quoi. Quelle preuve étiez-vous en mesure d’avancer ? Laissez les spécialistes faire leur boulot. Jouerez-vous toujours à la mouche du coche ?

    Vous écrivez :
    « les autorités ont fini par le reconnaître »
    Qu’avez-vous finalement à reprocher à ceux qui font leur boulot ? Et pourquoi passez-vous sous silence la conclusion de votre référence [1] : « Le profil bénéfice-risque des deux vaccins (AstraZeneca et Johnson) reste inchangé » ? Vous vous en foutez royalement parce que vous vous prenez pour l’unique détenteur de la vérité. Les « autorités » ? Un ramassis d’incompétents et de salops, bien entendu.

    Vous écrivez :
    « …ce vaccin causait des infarctus et des embolies pulmonaires, donc des morts[2]. »
    Désolé. On ne parle pas de morts dans la référence [2].
    Vous partez en guerre contre le vaccin AstraZeneca, sans doute parce que vous n’avez pas grand chose d’autre à vous mettre sous la dent, mais il se trouve que ce vaccin n’a guère été utilisé en France et ne l’est plus du tout depuis bien longtemps ! Économisez votre plume et votre salive.
    Vous discourez à partir de votre référence [2] comme cela vous arrange, mais vous « oubliez » d’en donner la conclusion centrale : « Les vaccins ARNm contre le Covid-19 (c-à-d, je le rappelle, ceux utilisés en France) ne sont PAS associés à un risque d’évènements cardiovasculaires graves chez les personnes âgées de 18 à 74 ans. » C’est dit. Avez-vous quelque chose d’étayé à rajouter ?

    Vous écrivez :
    « De fait, plusieurs études montrent que les enfants non-vaccinés sont en meilleure santé que les autres[5], et notamment moins victimes d’allergies, d’asthme et de troubles neurologiques[6],[7]. Troublant, non ? »

    Après consultation de vos trois références, il ne reste pas grand chose pour soutenir votre affirmation. En effet :
    [5] L’article a été officiellement RÉTRACTÉ huit mois après sa publication. Ses résultats sont donc nuls et non avenus.
    [6] L’étude rapporte des effets ne dépassant pas quelques pourcents. De plus, une importante limitation de l’étude, clairement explicitée par les auteurs, est le problème des échantillons : les non-vaccinés et les vaccinés présentent sans aucun doute des « différences démographiques » (milieu social, éducation, etc.), rendant aléatoire l’interprétation des résultats.
    [7] Il s’agit d’une « étude pilote ». Les auteurs déclarent : « davantage de recherche impliquant des échantillons plus grands, indépendants et une assise de recherche plus solide sont nécessaires pour vérifier et comprendre ces résultats inattendus. »
    S’il vous plaît, détroublez-vous et évitez de troubler indûment vos lecteurs.

    Vous écrivez (et vous enfoncez le clou dans votre chapitre 3, où vous prétendez avoir prouvé vos dire) :
    « Exemple à peine croyable : Des dizaines de milliers de morts causés par le DTp en Afrique… »
    « Choquée, l’une des chercheuses de l’équipe danoise, Christine Stabell Benn, a publié un appel à l’aide dans un journal reconnu mondialement, The Independent[13] »

    Voici la traduction très précise de ce qu’on peut lire en cliquant sur votre référence [13] : « Une récente étude US a découvert que le risque d’être hospitalisé pour d’autres infections a été divisé par deux parmi les enfants ayant reçu un vaccin vivant, par rapport à ceux ayant reçu un vaccin non-vivant. », signé « Christine Stabell Benn Samedi 12 Janvier 2019 ». Autrement dit, dans sa version « vaccin vivant », la vaccination ne protège pas seulement de DTP, mais également d’autres affections. Il s’agit donc d’un AVANTAGE SUPPLÉMENTAIRE de cette vaccination. Quel rapport avec vos affirmations échevelées d’une catastrophe sanitaire hallucinante, qui, par dessus le marché, serait ASSUMÉE sans sourciller par ceux qui pratiquent ces vaccinations ? Les prenez-vous pour des nazis ? On est en plein délire conspirationniste. Ce n’est pas « à peine croyable » comme vous le dites, mais bien TOTALEMENT INCROYABLE pour n’importe quelle personne saine d’esprit.

    Vous revenez aussi sur le Dr de Lorgeril, un complotiste patenté, et sur le soi-disant autisme induit par un vaccin. Il a été démontré et redémontré par des chercheurs compétents, dont vous n’avez pas le droit de mettre en cause la probité, que l’article qui avait lâché cette bombe de l’autisme, aux conséquences gravissime sur la défiance à l’égard des vaccins, était un faux volontaire, un trucage tendancieux qu’aucun chercheur sérieux et honnête n’oserait même envisager.

    Mr Bazin, vous écrivez :
    « l’histoire des vaccins est émaillée d’accidents industriels catastrophiques »
    Vous citez alors trois cas d’accidents en 100 ans, dont un seul (en Chine) au cours des 60 dernières années. Un accident est toujours déplorable, mais y a-t-il vraiment matière à affoler qui que ce soit ? Une centaine de morts et une centaine d’handicapés, c’est évidemment deux cents de trop, mais, comparés aux dizaines de MILLIARDS de vaccinations à travers le monde pendant ce laps de temps, c’est infime. Le cas du BCG à Lübeck en 1930, que vous citez, est resté dans les annales : il représente à lui seul 90% des morts que vous décomptez (il en reste donc une dizaine), mais il a été établi, comme vous le sous-entendez sans avoir l’honnêteté de le dire clairement, que le vaccin n’était PAS EN CAUSE, mais bien un regrettable manquement à la rigueur dans un labo de Lübeck. À quoi jouez-vous, Mr Bazin ?
    ———————————–
    CHAPITRE III

    Mr Bazin, vous écrivez :
    « tous les scientifiques sérieux pensent que le Sars-Cov-2 a été artificiellement créé dans un laboratoire de Wuhan[1].

    Dans votre référence [1], on lit :
    « Le virus aurait été transmis par une chauve-souris à un employé d’un laboratoire. »
    L’article que vous citez ne fait AUCUNE allusion à un virus manipulé, encore moins à un virus « créé artificiellement ». Dans l’hypothèse considérée, impliquant certes une grave responsabilité chinoise, la contamination proviendrait d’un laboratoire, mais il s’agirait d’une contamination « naturelle », qui aurait donc pu concerner n’importe quel personne ayant approché une telle chauve-souris infectée. Pourquoi vous permettez-vous une présentation aussi mensongère de l’article ? Il serait raisonnable de vous excuser ou… de chercher une autre référence (fiable).
    Dans la ligne de cette référence, il s’ensuit que l’affirmation de Montagnier concernant une manipulation du virus n’est pas non plus confortée et que les réticences exprimées par les spécialistes (que vous fustigez à tort et à travers) gardent tout leur sens. Vous pouvez toujours « prendre la plume » pour « expliquer » ce qui vous chante, vous faites fausse-route en appuyant — et en vous appuyant sur — Mr Montagnier. Comme chercheur, j’ai moi-même assisté à des conférences de Mr Montagnier et je peux sans risque de me tromper affirmer avec tristesse, comme un grand nombre de collègues de différentes disciplines et aux antipodes des polémiques vaccinales, que cet homme, probablement un chercheur très méritant autrefois, avait complètement déraillé à la fin de sa vie. Vous ne le grandissez pas en mentionnant ses soi-disant « contributions » de fin de vie (probablement les seules qui vous intéressent vraiment, voir par exemple du 23/2 votre « Ce sont ses derniers travaux sur l’eau et la médecine magnétique qui sont les plus excitants et les plus révolutionnaires »…), au lieu des résultats bien réels obtenus pendant sa véritable carrière. Paix à son âme.

    Et cette information récente issue de l’Institut Pasteur autait-elle moins de valeur que ce que vous citez :

    https://lasanteauquotidien.com/coronavirus-covid-19/covid-19-la-piste-de-la-chauve-souris-relancee-par-pasteur/?utm_source=fox&utm_medium=email&utm_content=sante-quot-523

    « la plupart des médecins et scientifiques ne connaissent rien à la vaccination. »
    Il est tristement étonnant que certains de vos lecteurs puissent vous suivre et applaudir à de telles balivernes. Il faut qu’ils aient vraiment du mal à exister dans un monde scientifique et technologique, qu’ils ne comprennent pas et qu’ils aiment donc voir contesté pour se redonner un semblant d’importance, bien qu’ils en usent et en abusent tous les jours au-delà de ce qu’ils peuvent imaginer.

    « Cette affaire est la preuve qu’une profession peut aller loin dans la dissimulation et le mensonge pour protéger sa réputation, y compris contre l’intérêt général et la santé publique ! »
    Poussé par votre besoin de faire vibrer les foules, vous dépassez les bornes.

    « …j’ai montré que le vaccin contre le DTp causait des dizaines de milliers de morts en Afrique… mais que la plupart des scientifiques et les autorités de santé faisaient comme si de rien n’était ! »
    « Montré » dites vous ? Voyez Chap. II ci-dessus. Honte à vous.

    « Et c’est capital pour comprendre la désinformation généralisée sur la vaccination. »
    Tellement généralisée, que vous ne voudriez pas vous exclure de cette entreprise de désinformation !

    « la grande majorité des médecins ont suivi aveuglément les consignes des autorités »
    Vous prenez les médecins pour des imbéciles. Vos lecteurs aussi, mais là, vous n’avez peut-être pas entièrement tort au vu du concert de louanges béates dont ils vous gratifient habituellement en commentaires.

    « Il n’y a pourtant pas besoin d’être un grand spécialiste pour comprendre que c’est un crime contre le bon sens médical »
    Si on vous lit bien, il y a besoin de ne SURTOUT PAS être un grand spécialiste !

    « Mais la confiance aveugle, sans le moindre esprit critique, peut être catastrophique. »
    Voilà bien LA phrase que devraient méditer vos lecteurs !

    « La preuve avec ce témoignage révélateur d’un médecin éclairé[12] : etc. »
    Est « éclairé » celui qui va dans votre sens. Ici une question se pose : manquez-vous totalement d’humour ou prenez-vous vos lecteurs pour de sombres crétins ? Vous omettez de dire que la référence [12], que vous explicitez complaisamment, est évidemment une blague (d’un goût peut-être douteux) pondue dans un tweet… Une porte de sortie : disons que vous êtes un génial pince-sans-rire et que vos perspicaces lecteurs l’auront compris.

    « Personne n’aime reconnaître s’être trompé »
    Vous, vous aimeriez bien le reconnaître mais comment faire ? Vous ne vous trompez jamais !
    ———————————-
    CHAPITRE IV

    Ton complotiste caractérisé, truffé d’autocitations autosatisfaites et de références à par exemple Robert F. Kennedy, un militant anti-vaccination patenté, qui ressasse le mythe du soi-disant autisme d’origine vaccinal et cherche un parallèle entre l’action en faveur de la vaccination et les atrocités nazis contre les juifs. Que voilà une information objective et pondérée ! Vous choisissez bien vos sources, Mr Bazin !
    ———————————-

    Pour finir, on peut s’interroger sur ce qui motive vos brûlots anti-vaccin. Mais la réponse se niche dans votre titre en caractères gras du Chap. II :
    « Bien avant le Covid, j’avais découvert une AVALANCHE de vérités indésirables sur la vaccination ! »
    et votre dernière phrase d’introduction :
    « Ou bien est-ce parce que j’avais une vision éclairée des réalités de la vaccination – et de la façon dont les autorités de santé se comportent sur ce sujet ? »
    ou encore, au Chap. III :
    « J’avais simplement exercé mon esprit critique »
    Oh ! Cette simplicité ! Je laisse à d’autres de vos lecteurs le soin de compléter ce florilège.

    Mr Bazin, seriez-vous imbu de vous-même ? Ne parvenez-vous pas à vous retenir de laisser dégouliner de partout votre ego surdimensionné ? Auriez-vous l’étoffe d’un gourou ?

  6. merci X.Bazin pour toute cette info. Est-il vrai qu’un fort pourcentage des injections Covid ne serait qu’à base d’eau salée ? et hélas environ 5% d’injections létales et sans doute quelques pourcentages avec de l’ARNm ou autre. Si cela est réellement le cas, les labos ont bénéficié de paiement par notre sécurité sociale pour des injections d’eau… Le scandale en perspective sera énorme. J’aimerai avoir votre avis Monsieur X.Bazin

  7. Vous exprimez très clairement ce que je soupçonnait depuis bien longtemps et cette crise Covid en est le parfait révélateur .Je me suis intéresser à la médecine et à ses pratiques la première fois que j’ai eu à donner mon sang en 1981 et qu’une femme médecin à qui j’ai poser la question ,recherchez vous les problèmes liés aux donneurs qui auraient attrapés une hépatite virale ( suite à une amie qui avait été atteinte suite à un voyage en Thailande ) .Cette médecin m’a répondu nous allons rechercher ce problème s’est en cour actuellement ,et nous étions d’accord que le sang devait être traité comme un médicament .Après l’épidémie de Sida j’ai appris en 1984 par hasard que des stocks de sang manquaient dans certains groupes pour la raison qu’un gros lot avait été envoyé aux US suite à une forte demande ( suite à des ventes ) .Les pratiques de l’ARC après avoir cotisé une fois et vu après un an la part financière consacrée au Marketing et communications divers qui dépassait largement la part due à la recherche ,et de nombreux cas comme celui-là .L’expérimentation des médicaments en Afrique ainsi que dans les pays d’Allemagne de l’est aux profits de l’ouest et France ,Amérique etc… Le fait qu’après avoir discuté avec un médecin à l’ancienne qui soignait ses patient de la naissance à la génération suivante et celle d’avant me disant que pour trouver des médicaments anciens qui avaient fait leurs preuves sans effets secondaires connus ou négligeables en fonctions des connaissances ,il fallait aller en Espagne ,Italie ou autre .Pendant sa retraite beaucoup de ses anciens patients revenaient le voir pour avoir une contre expertise .Un médecin de première ligne qui prenait le temps avec ses patients curieux de tout qui se déplaçait de jour comme de nuit à l’époque ou on ne dérangeait pas le médecin sans une bonne raison n toute honnêteté .Amicalement

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