Voici où j’en suis de mon enquête sur la vitamine C (mes conclusions à ce stade et ce qui vous attend)

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Déjà cinq mois !

Cela fait cinq mois que j’ai commencé mon enquête sur l’incroyable vitamine C.

Honnêtement, je n’imaginais pas y passer autant de temps.

À première vue, il n’y a pas plus « banal » que la vitamine C !

Mais plus j’avance, plus je découvre ses effets ahurissants.

En décembre dernier, j’ai commencé par vous parler de son impact sur le cancer.

« Si j’ai un cancer, je ferai ceci », vous avais-je écrit.

Je voulais parler des perfusions de vitamine C en intraveineuse.

Car il est avéré scientifiquement que ce traitement améliore la qualité de vie des malades sous chimiothérapie (moins de fatigue, de dépression et de douleurs).

La vitamine C augmente probablement aussi les chances de survie, mais on manque d’essais cliniques pour pouvoir le dire avec certitude.

Une chose est sûre : dans le cas du cancer, la vitamine C en intraveineuse n’a pas les mêmes effets que la vitamine C prise par voie orale.

D’abord, la dose qui passe dans le sang est tout simplement incomparable.

Rendez-vous compte. Avec 1 gramme de vitamine C, vous obtenez un pic de vitamine dans le sang :

  • d’environ 100 à 150 μmol/L en avalant un comprimé ;
  • et de 1 000 μmol/L avec une perfusion intraveineuse[1].

La différence est encore plus spectaculaire avec des doses plus élevées : 20, 50 ou 100 grammes.

Car on peut dépasser sans problème les 15 000 μmol/L dans le sang avec des perfusions à très haute dose[2]

… alors qu’il est à peu près impossible de dépasser les 400 μmol/L de vitamine C dans le sang en prenant de la vitamine C par voie orale, quelle que soit la dose[3].

Avec les perfusions, le pic de vitamine C dans le sang peut donc être 50 fois plus élevé que par voie orale !

Mais ce n’est pas qu’une question de « quantité ».

Au-dessus de 500 μmol/L dans le sang, la vitamine C a un impact très spécifique contre le cancer.

C’est un effet très particulier, « pro-oxydant », susceptible de tuer de manière sélective les cellules cancéreuses.

Tout ceci est assez complexe et justifie, en cas de cancer, d’être bien accompagné par des professionnels : c’est ce que je vous ai expliqué dans « Vitamine C et cancer : quel protocole ».

Il existe d’ailleurs des centres spécialisés en Allemagne – l’un d’entre eux à quelques kilomètres de Strasbourg[4].

Mais attendez.

Est-ce que cela veut dire que la vitamine C n’a d’intérêt qu’en perfusion intraveineuse ?

Non, pas du tout !

Si vous êtes frustré de m’entendre vanter les miracles des perfusions, lisez ceci !

La vitamine C a des dizaines de voies d’action sur notre organisme – et la plupart de ses bienfaits peuvent être obtenus sans perfusion, par voie orale.

C’est un point capital.

Dans plusieurs de mes lettres, je vous ai décrit les effets incroyables qui avaient été obtenus par des perfusions intraveineuses de vitamine C :

Et peut-être avez-vous lu tout ceci avec frustration, en vous disant que vous ne pourriez pas en bénéficier, faute d’accès à des perfusions.

Mais voici plutôt ce que cela doit vous inspirer : c’est qu’il ne faut pas avoir peur d’avaler des mégadoses de vitamine C.

Plus j’avance dans mon enquête, plus je réalise un « gros » problème avec la vitamine C : c’est que la plupart des gens n’osent pas prendre les doses suffisantes !

Comme les apports journaliers recommandés (AJR) sont de 0,1 gramme par jour environ, on a du mal à imaginer qu’il soit anodin d’avaler 10 grammes d’un coup, soit 100 fois plus !

Mais ce que montre toute l’histoire de la vitamine C – et notamment les résultats spectaculaires des perfusions – c’est qu’il faut essayer d’atteindre le taux maximal de vitamine C dans le sang en cas de problème de santé aigu (infection ou empoisonnement en particulier).

Et cela peut donc consister à avaler plus de 10 grammes de vitamine C d’un seul coup !

Certes, vous n’atteindrez probablement jamais la puissance des perfusions intraveineuses…

… mais vous pouvez vous en approcher autant que possible, en prenant les bonnes doses au bon moment.

Les perfusions de vitamine C doivent aussi vous rassurer sur une chose essentielle. Elles montrent que des taux extravagants de vitamine C dans le sang – plus de 50 fois le maximum atteignable par voie orale – peuvent être atteints sans la moindre toxicité !

Cela dit, cela ne veut pas dire que la vitamine C est totalement dénuée d’effets indésirables.

Dans mes lettres à venir, je reviendrai en détail sur les risques éventuels de la vitamine C (je vous rassure toutefois déjà sur une chose : par la bouche, il n’y a pas vraiment de contre-indication, simplement une prudence de bon aloi à avoir en cas d’hémochromatose, de maladie rénale grave et d’antécédents de calculs rénaux à l’oxalate).

Je vous préciserai aussi en détail quels dosages me semblent intéressants selon les situations (en prévention, en cas d’infection, en cas d’empoisonnement, etc.).

Mais d’ici là, retenez bien ceci.

Lorsque vous voyez des résultats spectaculaires avec la vitamine C en intraveineuse, cela ne veut pas dire qu’il n’y a « rien à faire » si l’on n’a pas accès à des perfusions.

Cela veut dire, de mon point de vue, que cela vaut la peine d’essayer des mégadoses de vitamine C par voie orale.

Le succès n’est certes pas aussi garanti, mais cela vous sera certainement utile !

Prenez l’exemple de la rougeole, maladie sur laquelle le Dr Klenner a pu faire la comparaison entre les comprimés et les injections.

Certes, il s’est rapidement rendu compte que les injections de vitamine C étaient plus efficaces que la vitamine C administrée par la bouche[5].

Mais à l’époque où il donnait encore de la vitamine C par la bouche, il obtenait tout de même de bons résultats !

Par exemple, sur sa propre fille atteinte de rougeole, il avait constaté que :

  • 1 gramme de vitamine C avalé toutes les 4 heures apportait une amélioration ;
  • 1 gramme avalé toutes les deux heures stoppait la maladie.

Cela plaide franchement en faveur des mégadoses orales en cas d’infection.

Surtout en commençant par une « dose de charge » très élevée (10 grammes voire plus), pour espérer s’approcher de la puissance des injections.

De plus, à l’époque du Dr Klenner, il n’existait pas de vitamine C liposomale – or, cette forme orale de vitamine C permet d’atteindre des concentrations de vitamine C dans le sang supérieures aux formes traditionnelles.

Je reviendrai bien sûr en détail sur ce sujet passionnant de la vitamine C liposomale – peut-être pas indispensable au quotidien, mais potentiellement très utile en cas de problème aigu.

Dans les prochaines lettres, je vous dirai aussi ce que je pense des différentes formes de vitamine C (acide ascorbique, ascorbate de sodium, Ester C, etc.).

J’en profite pour vous rappeler que :

Bref, j’ai beau avoir déjà traité plusieurs sujets importants, il me reste encore BEAUCOUP À VOUS DIRE.

Notamment sur les effets de la vitamine C sur le cœur, contre l’hypertension.

Au total, je me suis lancé dans un travail énorme, de longue haleine.

Mais cela en vaut la peine.

Car il n’y a pas plus simple pour se soigner que la vitamine C.

C’est une des substances les moins toxiques au monde… et aussi l’une des moins chères ! (sauf la liposomale il est vrai).

Savoir utiliser parfaitement la vitamine C est à mon avis fondamental – en cas de pépin ET au quotidien, pour optimiser sa santé.

À ce sujet, combien de grammes faut-il avaler tous les jours pour maintenir une santé optimale ?

Sur ce point, j’avoue que je suis encore hésitant.

Je ne vous donnerai pas de réponse avant d’avoir TOUT LU sur le sujet.

D’ailleurs, si vous avez une expertise sur la vitamine C, ou un livre de référence, n’hésitez pas à me le signaler en commentaire (je pense que j’ai rassemblé les meilleurs travaux sur le sujet, mais on ne sait jamais).

À très bientôt pour de nouvelles aventures passionnantes avec la vitamine C.

Bonne santé,

Xavier Bazin

Sources

[1] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC39676/

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15068981/

[3] https://www.researchgate.net/publication/228508446_Pharmacokinetics_of_oral_vitamin_C

[4] https://www.traitement-du-cancer.fr/

[5] C’était encore plus net dans le cas de la varicelle, qui demande des doses plus élevées de vitamine C : It was our privilege to observe this mechanism in one of our daughters several years ago. She had contracted chicken-pox. Vitamin C was started on this child when the macules first put in their appearance. In spite of the fact that she was given 24 grams every 24 hours there was no interruption in the progress of the disease. Itching was intense. One gram administered intravenously stopped the itch within 30 minutes and she went on to peaceful sleep for the next eight hours. Although feeling fine, a second injection was given at this time, following which there were no new macules and recovery was fast and uneventful. In the past few years we have noted that in chicken-pox when massive injections are employed there [are] no repeating waves of macules, and the usual seven to nine days required for crusting is reduced to less than twenty-four hours. https://www.seanet.com/~alexs/ascorbate/195x/klenner-fr-j_appl_nutr-1953-v6-p274.htm

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  1. je perfuse par voie intraveineuse tous mes patients depuis 10 ans
    tout le monde vas bien
    personne n a atterri à l hôpital pendant le covid
    vous avez mon mail
    bonne soirée

  2. Merci et bravo pour vos lettres remarquables d’intérêt.
    Avez-vous lu Linus Pauling, précurseur de la vitamine C à haute dose comme remède efficace ?

  3. Bonjour et merci pour tout, j’aimerais en savoir plus sur le dosage de Liposomale, merci mille fois 🙏

  4. Merci pour cette étude passionnante et pleine de promesse pour notre santé . Il est vrai qu’on est très frustré de se dire qu’on a pas accès aux intraveineuses mais on a quand même de bonnes pistes pour avancer.

  5. j’ai soigné ma fille de 3 ans d’une otite avec 3 fois par jour des prises de vitamine C 1000 . par contre ceci a été inefficace sur mon autre fille. pourquoi je ne sais pas. En tout cas le résultat était probant pour mon autre fille à chaque fois.

  6. Bonjour, un médecin français exerçant en Espagne propose de la vitamine C (Ascorbate de sodium – pH neutre) en instillation rectale (avec poire) pour ceux qui ne peuvent pas bénéficier d’une intraveineuse (à dose de 10 à 20 g dans de l’eau tiède de qualité : filtrée de préférence).

  7. Merci pour votre étude et toute la force que vous y mettez.
    Je lis toujours vos lettres avec attention.

  8. http://cancerjemesoigne.unblog.fr/2020/01/24/la-vitamine-c-par-voie-rectale/
    Voir Laboratoire Vitamax, sodium ascorbate vitamine C.
    Ce mot pour signaler l’usage de la vitamine C par voie rectale auquel certains attribuent une grande efficacité.

    Voir aussi Laboratoire naturamedicatrix Camu Camu bio en poudre dont l’efficacité pourrait-être supérieure à celle de la vitamine C liposomale. Il y a une étude à télécharger.
    ( D’autre part la vitamine C liposomale semble en général beaucoup plus chère. La totalité de la différence de prix est-elle justifiée?)
    Tous mes encouragements pour votre travail. MT

  9. bonjour docteur je suis une fervente lectrice des revues sante corps esprit depuis longtemps j ais beaucoup appris et dommage que vous soyer si loin car je suis tres inquiete pour mon mari qui a un melanome axiale sous le bras droit on n a pas trouver le primitif depuis 2020 il a fait de l imunotherapie operation etc etc ce serait long a vous expliquer j aurais voulue avoir votre avis j appelle votre cabinet sans obtenir de reponse je ne sais plus quoi faire je suis desesperee mon mari est tous pour moi il est pris en charge par l hopital paoli calmette a marseille je serais tres heureuse de vous avoir au telephone si c est possible pour avoir des conseil car j ai confiance en vous je lui donne de la vitamine c naturelle plus la vit d docteur essayer de m aider s ils vous plais je voudrais tant parler avec vous je vous laisse mon telephone si vous pouvez me contacte et peut etre avoir un rendez vous je prendrai l avion

  10. Bonjour,
    À propos de vos recherches sur la vitamine C, j’ai un dossier complet sur la vitamine C liposomale,veut la qu’elle une étude d’investigation a été faite il y a mois de 5 ans. A force d’expérimentations pour la femme qui était malade de cancer du cerveau grade 4 ( 1 an d’espérance de vie) et pour moi-même, nous avons réussi à trouver 2 vitamines qui sont vraiment liposomales et dont les résultats se sont vus dans les prises de sang hebdomadaires ainsi que les effets secondaires, les médecins n’en revenant pas. la vie de ma femme a été prolongée de 3ans sans qu’elle n’ait de signe visible de la maladie jusqu’à il y a 1,5 ans où elle s’est endormie, sa tumeur n’étant plus opérable et son état ne s’est degradé que 8 mois après cette nouvelle ( contre toute attente des médecins qui pensaient que ça se terminerait plus tôt)…

    j’en connais un rayon et je peux vous parler de nos investigations et des bienfaits que nous avons tous eu.
    cordialement

    Alex SYLLA

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