Cher(e) ami(e) de la Santé,
Il y a quelques mois, des chercheurs liés à l’Université Harvard ont annoncé avoir fait une grande découverte.
Dans un communiqué publié sur le site de la prestigieuse université, ils disent avoir créé un spray nasal potentiellement efficace contre tous les virus respiratoires.
Pour expliquer l’importance de leur produit, ils rappellent pourquoi le nez est notre toute première défense contre les maladies infectieuses :
« Le nez est une porte d’entrée privilégiée dans le corps pour de nombreux virus et bactéries.
La plupart des infections respiratoires, comme la grippe et le COVID-19, surviennent lorsqu’une personne inhale de minuscules gouttelettes de liquide contenant l’agent pathogène. Une fois dans le nez, les particules virales ou bactériennes présentes dans les gouttelettes infectent les cellules qui tapissent la cavité nasale.
L’agent pathogène se réplique et descend plus profondément dans les voies respiratoires de la personne infectée, atteignant parfois les poumons, où il peut provoquer une bronchite ou une pneumonie ».
Il est donc logique de neutraliser le virus dans le nez avant qu’il ne descende faire davantage de dégâts dans les poumons ou qu’il ne contamine autrui.
Or, le spray nasal qu’ils ont conçu « forme une sorte de gel qui piège les gouttelettes respiratoires, immobilise les germes et les neutralise, ce qui prévient les infections1».
Déjà testé avec succès sur des souris, ce gel offrirait une sorte de « couche protectrice », dans la cavité nasale, contre l’intrusion des virus.
Impressionnant, n’est-ce pas !
Sauf que…
… ces excellents chercheurs ont simplement réinventé… le mucus !
Le mucus de notre nez est précisément conçu pour cela : piéger les virus respiratoires dans un gel un peu visqueux et les neutraliser par différentes molécules antivirales naturelles.
Ce que cette « invention » venue de Harvard doit nous rappeler, c’est surtout qu’il faut prendre grand soin de notre mucus nasal pour éviter les infections.
Et pour cela, l’irrigation nasale à l’eau salée est la technique qui fonctionne le mieux à ce jour.
Grâce à toutes les publications parues sur le sujet à l’occasion du Covid, c’est désormais une certitude.
Ça y est : les équipes de recherche du monde entier sont d’accord
En 2023, une sorte de « dream team » (équipe de rêve) de la recherche médicale a rassemblé toutes les preuves.
Il est difficile d’imaginer une équipe plus compétente : elle est composée de médecins et chercheurs « ayant une expérience clinique et académique dans l’utilisation des solutions salines contre plusieurs maladies respiratoires et contre les infections à Sars-CoV-2 »2.
Or, après avoir analysé la totalité des preuves disponibles, ces experts concluent sans ambiguïté à l’efficacité de l’irrigation nasale saline contre le Covid.
Plusieurs d’entre eux avaient pu constater par leurs propres recherches l’efficacité de cette solution.
C’est notamment le cas d’Amy Baxter, une pédiatre connue aux États-Unis pour ses recherches innovantes en médecine d’urgence3.
Dès 2020, elle avait lancé un petit essai clinique sur l’irrigation saline, avec des résultats très prometteurs : par rapport à la moyenne nationale, ceux qui avaient nettoyé leur nez avaient 8 fois moins de risques d’être hospitalisés pour Covid-194!
Parmi les auteurs figure aussi Cristoforo Fabbris, un chercheur italien qui avait conduit un essai clinique montrant que l’irrigation nasale réduit la sévérité du Covid5. Même chose pour des chercheurs indiens6 et grecs7 composant cette équipe de rêve internationale.
Leur conclusion, publiée dans le journal médical Frontiers in Public Health est sans appel :
« Nous proposons d’inclure le nettoyage du nez et de la gorge avec une solution saline comme une intervention précoce pour prévenir l’infection par le SARS-CoV-2 et en soulager les symptômes. C’est une méthode simple, peu coûteuse, sûre et réalisable à tout âge. »
D’autres scientifiques ont fait le même travail de synthèse… et sont arrivés à la même conclusion.
Voyez plutôt cette conclusion publiée en 2024 par une équipe de médecins-chercheurs ORL chinois :
« Un lavage nasal approprié peut réduire la charge virale au niveau de la muqueuse nasale et aider à raccourcir la période d’excrétion virale, contribuant ainsi à ralentir la propagation du virus SARS-CoV-2 dans la communauté.
De plus, les symptômes d’infection des voies respiratoires supérieures (IVRS) causés par le SARS-CoV-2 peuvent être soulagés par le lavage nasal.
Par conséquent, le lavage nasal est adapté à une utilisation à grande échelle dans les conditions épidémiques actuelles, en tant que thérapie physique efficace, pratique, très sûre, avec peu d’effets indésirables et couvrant une large tranche d’âge.8 »
Je finis ce tour du monde avec la synthèse réalisée en 2024 par une équipe canadienne, qui a recensé toutes les méthodes de nettoyage du nez, y compris avec des solutions désinfectantes. Leur conclusion : l’irrigation saline est la plus efficace contre le Covid-199.
Au total, pour les médecins et chercheurs qui ont étudié sérieusement le sujet, il y a bien un consensus sur l’utilité de se nettoyer le nez avec de l’eau salée pour se protéger des virus respiratoires et limiter sa transmission aux autres.
Et pourtant, aujourd’hui encore, en 2025, les autorités de santé occidentales continuent d’encourager les personnes vulnérables à se vacciner contre le Covid-19… et ne disent pas un seul mot de l’irrigation saline !
Plutôt que de masquer votre nez, lavez-le !
Quand on pense à toutes les mesures absurdes ou inefficaces que les autorités nous ont imposées pendant le Covid, on ne peut qu’enrager face à l’omerta que nous avons vécue sur ces solutions salines.
Rappelez-vous qu’on nous a obligés à nous masquer en extérieur (!), alors qu’il n’y avait jamais eu de preuve solide que le masque empêche la transmission des virus – et, après coup, une revue d’études de la très respectée Fondation Cochrane a confirmé qu’il n’y avait aucune preuve solide que les masques réduisaient la contagion du Covid-1910.
Pour l’irrigation saline, c’est l’inverse : non seulement il y avait dès le début de l’épidémie de fortes présomptions que cela fonctionnait contre tous les virus, mais les preuves de son intérêt contre le Covid n’ont cessé de s’accumuler au fil des mois.
Très vite, en effet, on a observé que ce nouveau coronavirus infectait les cellules via les récepteurs ACE2.
Or, ces récepteurs sont particulièrement présents dans le nez. On pouvait donc savoir dès le début que le nez serait la porte d’entrée « royale » de ce virus !
Et le fait que l’un des symptômes spécifiques de ce virus était la perte de l’odorat pointait encore davantage l’intérêt de cibler le virus dans le nez !
De plus, il se trouve que le sel a un effet spécifique sur ce virus-là : il inhibe une enzyme appelée « furine », qui est un facilitateur majeur de l’entrée du Sars-CoV-2 dans nos cellules.
Pour couronner le tout, l’efficacité de l’irrigation nasale avait déjà été observée… sur le SARS, l’ancêtre du Sars-Cov-2 !
Une étude chinoise datant de 2009 avait observé que c’était une des techniques les plus efficaces pour éviter que les professionnels de santé ne soient contaminés par leurs patients11 !
À l’automne 2020, huit mois après le début de l’épidémie, une étude a enfoncé le clou.
Des médecins ORL ont publié le premier essai clinique contrôlé et randomisé sur l’irrigation nasale, avec des résultats spectaculaires : les patients infectés par le Covid qui ont fait ce geste simple ont vu leurs symptômes se résorber 7 à 9 jours plus tôt que les autres12 !
C’était le signe clair que l’irrigation nasale limite la sévérité des symptômes, accélère la guérison et donc, logiquement, limite aussi le risque de transmettre le virus !
Et tout cela a ainsi été amplement confirmé par les études qui se sont succédé par la suite.
Si vous baissez la charge virale rapidement, tout va mieux !
Le Professeur Raoult l’a dit haut et fort dès le début de l’épidémie : si vous montrez qu’un remède réduit précocement la charge virale, vous avez fait le plus important.
Car un patient qui porte moins de virus a forcément moins de risques de le transmettre aux autres ou de faire une « forme grave ».
Or, savez-vous combien d’études ont montré que l’irrigation saline réduit la charge virale ? Six au total !
Parmi les patients testés positif au Covid-19, ceux qui se sont lavé le nez sont revenus à un test PCR négatif nettement plus vite – jusqu’à 11 jours plus tôt dans une des études13 !
Sans surprise, ces études ont montré que cette efficacité est d’autant plus grande que l’intervention est précoce – c’est-à-dire le plus vite possible après l’infection.
Ce qui plaide bien sûr pour le lavage nasal en prévention, en période hivernale.
Autant prévenir que guérir, car on ne se rend pas compte immédiatement que l’on est victime d’une infection : les virus incubent sans causer de symptômes pendant 24, voire 48 heures.
Cela dit, les solutions salines (irrigation ou sprays) continuent d’avoir une efficacité protectrice même chez les patients hospitalisés pour Covid – donc infectés depuis quelque temps déjà14.
Certes, on ne dispose pas sur ce point d’études « parfaites », randomisées contre placebo avec des centaines de patients.
Mais quand on regarde attentivement la totalité des essais cliniques publiés, on voit qu’il y a toujours moins de « formes graves » dans le groupe qui a bénéficié de solutions salines15 !
Et tenez-vous bien : même chez les patients les plus gravement atteints, placés sous ventilateur, l’inhalation d’une solution saline (nébulisée) réduit encore le risque de mourir16 !
C’est à la fois spectaculaire et… prévu par ceux qui connaissaient le pouvoir du sel sur le mucus des voies respiratoires17.
Voilà pourquoi je vous conseille vraiment d’avoir chez vous une « poire » d’irrigation nasale (lota ou neti pot), avec du sel de bonne qualité.
Au minimum, achetez un spray nasal en pharmacie ou sur Internet. Ce n’est pas tout à fait la même efficacité mais c’est très simple d’utilisation – je vous en reparle très vite.
Bonne santé,
Xavier Bazin
14 réponses
Merci d’être là.
Le spray d’alcool de menthe à 80 degré dans la bouche tue les virus. Je l’ai utilisé pendant le covid, c’est efficace, hansaplast a bon goût mais il ne le font plus, ricqlès a mauvais goût pour moi
ce que vous dites est vrai, depuis plusieurs années (avant la pandémie) j’utilise quotidiennement un spray nasal isotonique à l’eau de mer, j’ai refusé le faux vaccin, je n’ai pas eu la moindre grippe alors que tout mon entourage soit disant vacciné a eu le COVID plusieurs fois
il y a quoi comme sel et comme éléments dans cette solution nasale?