Le zinc offre une protection majeure contre les pneumonies… à condition de le prendre au bon moment et sous la bonne forme

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Je reste un peu « traumatisé » par la pneumonie que j’ai eue il y a deux ans.

Qu’avais-je fait de mal ?

Pourquoi n’ai-je pas réussi à l’éviter avec mes remèdes naturels ?

Oh, ce n’était pas gravissime, mais j’ai tout de même été malade pendant trois semaines (grippe puis pneumonie) et j’ai fini sous antibiotiques.

En tout cas, je me suis juré que l’on ne m’y reprendrait plus.

Et aujourd’hui, je suis à peu près sûr d’y parvenir.

Car je suis en train de construire mon « protocole de rêve » en cas d’infection.

Il y a 8 mois, j’ai découvert l’intérêt inouï des mégadoses de vitamine C pour prévenir et guérir les infections en général, et les pneumonies en particulier (je vous invite à relire ma lettre à ce sujet).

Certes, j’avais pris de la vitamine C à l’époque de ma grippe/pneumonie.

Mais j’avais pris le dixième, pour ne pas dire le centième de la dose nécessaire.

Eh bien pour le zinc, c’est un peu la même chose.

Je me souviens en avoir avalé dans les premiers jours de ma grippe…

… mais pas sous la bonne forme, et pas à la bonne dose !

Aujourd’hui, je suis absolument certain que ma grippe n’aurait pas dégénéré en pneumonie si j’avais pris les bonnes doses de zinc et vitamine C.

S’agissant du zinc, c’est le minéral clé pour éviter les surinfections bactériennes.

Et je vais vous le démontrer scientifiquement.

Le zinc est le minéral de référence pour protéger les enfants des pneumonies mortelles

Dans les pays en développement, les pneumonies sont une des causes principales de la mortalité infantile.

Là-bas, beaucoup d’enfants manquent de tout : de calories, de protéines, de fer, de vitamines, etc.

Tout cela les rend plus fragiles…

… mais c’est surtout la carence en zinc qui les rend vulnérables aux pneumonies.

On le sait grâce à tous les essais cliniques menés en Inde ou en Afrique.

J’ai examiné ces études une à une et elles vont toutes dans le même sens.

Voyez plutôt les conclusions de la Fondation Cochrane, réputée dans le monde entier pour ses revues d’études réalisées avec la plus haute rigueur scientifique.

Après analyse de toutes les études réalisées sur des enfants âgés de 2 mois à 5 ans, la revue Cochrane observe en 2016 que :

« la supplémentation de zinc réduit l’incidence de la pneumonie de 13 % et la prévalence de la pneumonie de 41 % »[1]

Ce qui veut dire que le zinc réduit le risque de pneumonie et, en cas de pneumonie, raccourcit la durée de la maladie).

Je précise qu’on parle ici de zinc donné en prévention, pas en traitement.

Plus récemment, une nouvelle revue Cochrane conclut que la supplémentation en zinc, toujours en prévention, « réduit la mortalité liée aux infections des voies respiratoires inférieures »[2] chez les enfants de moins de 12 ans.

Et une méta-analyse publiée dans le respecté European Journal of Nutrition enfonce le clou[3] :

« La supplémentation en zinc réduit le risque de mourir d’une pneumonie de 30 % » chez les enfants de moins de 5 ans.

Je rappelle qu’on parle ici d’enfants très fragiles, carencés en à peu près tout.

C’est donc très significatif qu’un seul minéral comme le zinc puisse avoir des effets aussi tangibles sur leur risque d’avoir une pneumonie et d’en mourir.

Prenez cette étude réalisée au Bangladesh. On a donné pendant 12 mois du zinc à 1 600 enfants de moins de deux ans[4].

Résultat : zéro mort de pneumonie dans le groupe qui a reçu le zinc, contre dix morts de pneumonie dans le groupe qui n’en a pas bénéficié.

Pour moi, ces résultats spectaculaires en disent long sur : 

  • L’importance du zinc pour notre système immunitaire ;
  • Et l’utilité spécifique du zinc pour éviter les pneumonies et ses « formes graves ».

Et en Occident aussi, on peut observer ces bienfaits.

En Occident aussi, le zinc protège les personnes âgées des pneumonies

Vous vous souvenez que la fameuse étude VIZIR a démontré l’efficacité du zinc pour traiter le Covid-19 (une maladie qui touche les poumons en cas de forme grave, comme chacun sait).

Il avait suffi de donner 50 mg de zinc par jour aux malades du Covid pour qu’ils se remettent plus rapidement, soient moins souvent transférés en réanimation et succombent moins à la maladie[5].

Pour les pneumonies « classiques », toutefois, on n’a malheureusement pas le même niveau de preuve d’efficacité du zinc.

Mais regardez bien ce que révèle une étude publiée il y a quinze ans dans une revue de premier plan : American Journal of Clinical Nutrition[6].

Les chercheurs ont d’abord confirmé un point peu connu : les personnes âgées peuvent avoir de fortes carences en zinc.

Sur plus de 600 résidents testés, environ un sur trois avait un taux sanguin de zinc inférieur à 70 μg/dL, qui est le seuil à partir duquel on parle de déficit.

Et ces carences ont de graves conséquences.

Au bout d’un an de suivi, les chercheurs ont constaté que les seniors ayant une déficience en zinc au départ avaient :

  • Un peu plus de pneumonies ;
  • En cas de pneumonie, une maladie qui dure un peu plus longtemps ;
  • Et surtout, ils ont été deux fois plus nombreux à mourir d’une pneumonie !

On retrouve l’idée qu’un bon taux de zinc dans le sang protège des « formes les plus graves » de la pneumonie.

L’étude ne s’arrête pas là. Les chercheurs ont aussi mesuré le taux de zinc de ces mêmes résidents au bout d’un an.

Il faut préciser que, tout au long de cette année, ils avaient reçu un multivitamines contenant 7 mg de zinc (une faible dose).

Eh bien ceux qui avaient encore une carence en zinc à la fin de l’année étaient, comme par hasard, ceux qui avaient fait deux fois plus de pneumonies que les autres… avec des pneumonies qui ont duré 4 jours de plus !

Ces résultats étonnants, précisent les chercheurs, sont bien « spécifiques au zinc » :

« Nous n’avons pas observé d’association similaire avec les autres micronutriments qui peuvent affecter le système immunitaire, comme les vitamines A, B6, D, E, bêta-carotène et fer ».

Bref, tout indique que le zinc joue un rôle majeur pour nous protéger des pneumonies et de leurs dégâts.

Mais attention : cela ne veut pas dire qu’il faut en prendre pendant une infection bactérienne !

Attention à ne pas prendre le zinc au MAUVAIS MOMENT !

Une fois que vous avez une pneumonie bactérienne (ou toute autre infection bactérienne), il n’est probablement pas très prudent de prendre de grandes doses de zinc.

Car il y a un petit risque que les bactéries se nourrissent du zinc qui circule dans le sang !

De fait, on observe que le corps fait de la « rétention de zinc » en cas d’infection bactérienne : il force le zinc circulant dans le sang à se « cacher » dans les tissus, comme le foie… manifestement pour éviter de nourrir les bactéries.

Par précaution, donc, mieux vaut probablement arrêter le zinc une fois la pneumonie bactérienne confirmée. Ou alors en prendre de petites doses, bien réparties dans la journée pour éviter de causer un pic sanguin.

C’est le paradoxe du zinc.

Autant il est crucial que vos cellules ne manquent pas de zinc pour se protéger des infections virales et bactériennes…

… autant il faut faire attention à ne pas en avaler de trop grandes doses une fois que vous avez infection bactérienne.

Cela dit, même en cas de pneumonie avérée, les compléments de zinc restent bénéfiques chez les malades les plus fragiles et carencés.

Une revue d’études a ainsi montré qu’en traitement des pneumonies (essentiellement bactériennes), le zinc permettait de réduire la durée d’hospitalisation des enfants dans les pays en développement[7].

Mais les effets ne sont pas spectaculaires et ne justifient pas forcément, en Occident, de prendre le risque de nourrir les bactéries.

Surtout qu’il est très simple de prendre le zinc au bon moment.

En prévention, bien sûr, tout au long de l’année, et l’hiver en particulier.

Mais aussi et surtout, en cas d’infection, dès les premiers symptômes !

C’est alors le moment ou jamais de se « blinder » en zinc !

Je vous donnerai bientôt les dosages et la forme idéale.

Et vous verrez, en faisant cela, vous ne vous contenterez pas d’éviter des surinfections bactériennes…

… vous devriez limiter vos maladies hivernales à 24 heures maximum !

Restez connecté, je vous en reparle très vite,

Xavier Bazin

Sources

[1] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC6463931/

[2] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10061962/. Ce qui confirme une méta-analyse de 2011 https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC3231897/

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34120246/

[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16168782/

[5] https://www.xavier-bazin.fr/pourquoi-vous-devez-avoir-du-zinc-dans-votre-armoire-a-pharmacie-cet-hiver/

[6] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC2323679/

[7] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38174413/

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Sources

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