Les bonnes doses de vitamine C contre une infection (c’est beaucoup plus que ce que je croyais)

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Cette bibliothécaire de 23 ans a révolutionné l’utilisation de la vitamine C.

Nous sommes dans les années 1970, aux États-Unis.

Cette jeune femme de 45 kilos a attrapé une sévère mononucléose.

Elle consulte le Dr Cathcart, un médecin connu pour pratiquer les mégadoses de vitamine C.

Mais cette femme va bien au-delà des doses prescrites.

En deux jours, elle avale 450 grammes d’acide ascorbique.

Cela veut dire qu’elle a pris 225 000 milligrammes en 24 heures…

… sachant que les apports recommandés sont de 100 milligrammes par jour.

On parle ici de plus de 2 000 fois les apports journaliers !

Mais tant qu’elles sont prises avec suffisamment d’eau, les mégadoses ponctuelles de vitamine C ne sont absolument pas dangereuses.

Et le Dr Cathcart le sait parfaitement.

Il sait aussi, par expérience, que la vitamine C a une action impressionnante contre les infections virales.

Il n’est donc pas surpris de voir cette jeune femme se remettre en un temps record (en 3 à 4 jours, alors que la maladie s’étend généralement sur plusieurs semaines).

Mais il y a une chose qui déconcerte le Dr Cathcart.

Cette femme qui a pris 225 grammes de vitamine C en 24 heures…

… n’a pas eu le moindre début de diarrhée !

C’est extrêmement troublant.

Car il est bien connu que de hautes doses de vitamine C finissent par causer des selles molles.

Pour la plupart des gens en bonne santé, trois ou quatre prises de 4 grammes de vitamine C dans la journée suffisent pour causer cet effet laxatif (soit 10 à 15 grammes d’acide ascorbique sur 24 heures).

Mais cette jeune femme, elle, a pris 20 fois cette dose (225 grammes en 24h), « sans avoir ne serait-ce qu’un gaz » !

Mais dans les mois qui suivirent, le Dr Cathcart va réaliser que cette femme n’est pas une « exception ».

En réalité, c’est la règle, pour ceux qui souffrent d’infection grave !

Et c’est ainsi qu’il va découvrir une « loi fondamentale » de la vitamine C.

Plus on a une infection grave, plus on peut prendre de la vitamine C sans avoir de diarrhée !

Cela peut paraître trivial… mais les implications de cette découverte sont immenses.

Le secret pour profiter de « l’effet vitamine C » !

Après avoir traité des dizaines de milliers de syndromes grippaux avec la vitamine C, le Dr Cathcart a soigneusement explicité sa découverte dans plusieurs articles médicaux.

Plus l’infection est grave, donc, plus la dose de vitamine C que l’on peut avaler est élevée, avant de ressentir son effet laxatif.

C’est le signe qu’il se « passe quelque chose » – que ces mégadoses de vitamine C sont « utilisées » quelque part dans le corps.

Et justement : il apparaît que la quantité de vitamine C qui permet d’aller beaucoup mieux « d’un seul coup »…

… est la dose qui se rapproche le plus de la dose maximale tolérée (juste avant un effet laxatif).

C’est ce que le Dr Cathcart appelle la dose de « tolérance intestinale ».

Plus on s’en rapproche, plus on bénéficie du spectaculaire « effet vitamine C » (que le Dr Cathcart a nommé « effet ascorbate »).

Il s’agit d’une sorte de « flash de bien-être », qui apparaît à partir d’une certaine dose de vitamine C.

C’est ce qu’il a décrit dans la revue médicale Medical Hypothesis :

« J’ai maintenant 23 ans d’expérience clinique sur le sujet (…). Les résultats sont systématiques.

Les bienfaits cliniques majeurs apparaissent seulement à un certain seuil, généralement proche de la dose de tolérance intestinale.

La sensation de détoxification que l’on ressent à cette dose est caractéristique.

L’effet est tellement puissant et systématique qu’il m’est apparu évident qu’il se passe là quelque chose de très important, qui n’a pas été reconnu avant.1»

Et en effet, cette découverte est d’une importance inouïe.

Pour guérir subitement d’une infection, il faudrait donc avaler la quantité de vitamine C qui se rapproche le plus de la « dose de tolérance intestinale ».

Dans l’expérience du Dr Cathcart, toute dose inférieure produit des résultats décevants :

« Des doses faibles ou modérées (assez en dessous de la tolérance intestinale) n’avaient généralement pas d’effet bénéfique immédiat. 

Mais des doses élevées (juste en dessous de ce qui conduit à la diarrhée) ont l’effet de supprimer nettement les symptômes.

Cet effet soudain est souvent assez spectaculaire cliniquement et n’est généralement pas obtenu avec des petites doses. C’est comme si on arrivait au seuil à partir duquel la vitamine C devenait très efficace2».

Voilà comment le Dr Cathcart a pu conseiller à ses patients avec précision la quantité de vitamine C dont ils avaient besoin.

Cela dépend de la « tolérance intestinale » de chaque patient… et cela dépend de la gravité de l’infection !

Il y a des « grippes » à 30 grammes, 100 grammes ou 150 grammes !

C’est d’une simplicité lumineuse.

Plus on a besoin de vitamine C pour atteindre le « seuil de tolérance intestinale », plus la maladie est « toxique » pour l’organisme.

Cela permet au passage de mieux connaître le degré de toxicité de chaque type d’infection.

Et c’est ainsi que le Dr Cathcart a publié ce tableau fascinant3 :

Ce tableau est le fruit de 10 ans d’expériences au cours desquels il a soigné près de 10 000 patients.

La première ligne du tableau concerne les personnes en bonne santé (« normal »).

Dans ce cas, on peut généralement avaler 4 à 15 grammes sur 24 heures (colonne 1) en 4 doses (colonne 2) avant d’avoir des troubles intestinaux.

Cela dépend des gens : pour certains, 4 grammes suffisent à avoir des selles molles, mais pour la plupart, rien ne se passe avant de monter à 10-15 grammes par jour.

Puis, cette dose de tolérance intestinale augmente en fonction de la gravité de l’infection :

Pour un rhume léger, la plupart des gens peuvent prendre 30 à 60 grammes en 24h avant de ressentir l’effet laxatif.

Pour un syndrome grippal plus sérieux, cela monte à 60 à 100 grammes.

Le Dr Cathcart se souvient aussi que, lors de certains hivers, des épidémies de « mauvaises grippes » exigeaient des doses de 150 grammes toutes les 24 heures.

Et ainsi de suite :

  • Mononucléose : 150 à 200 grammes (voire plus)
  • Pneumonie virale : 100 à 200 grammes (voire plus)
  • Infection bactérienne : 30 à 200 grammes (voire plus)
  • Hépatite : 30 à 100 grammes

Ainsi, pour la plupart des infections sérieuses, il faut monter à 100 grammes sur 24 heures pour bénéficier de « l’effet vitamine C » !

On parle ici d’environ 6 grammes de vitamine C toutes les heures (sauf la nuit).

Ce sont des doses qui paraissent considérables !

Et pourtant, ce sont ces doses-là qui feraient des « miracles » – et elles sont, je le rappelle, sans risque.

FORMIDABLE NOUVELLE : avec cette méthode, on peut se soigner soi-même !

Ce que le Dr Cathcart a observé et décrit est franchement incroyable.

Si on en croit son expérience – et je ne vois absolument aucune raison de ne pas la croire – la plupart des maladies infectieuses peuvent être « dégommées » en quelques heures…

… avec une substance qui coûte quelques euros les 100 grammes…

… et que chacun d’entre nous pouvons acheter et nous administrer par nous-mêmes !

Lisez bien ce que nous dit le Dr Cathcart en 1985 :

« Depuis 1970, en enseignant à mes patients la méthode de tolérance intestinale qui permet de déterminer la bonne dose d’acide ascorbique qu’ils doivent prendre, je n’ai pas eu à hospitaliser un seul patient d’une maladie virale aiguë si le patient a suivi cette méthode.

Beaucoup de mes patients auraient dû être hospitalisés rapidement s’ils n’avaient pas reçu de vitamine C ».

C’est absolument formidable, car cela confirme ce que je vous disais dans une lettre précédente.

Oui, on peut se soigner efficacement les infections avec des mégadoses de vitamine C par voie orale !

Certes, les perfusions sont l’idéal pour les infections les plus graves, comme les hépatites.

Le Dr Cathcart y a d’ailleurs eu recours dès que le cas l’exigeait :

« Dans certains cas, comme avec trois cas de pneumonie virale, il a été nécessaire d’utiliser la vitamine C en intraveineuse » (plutôt que par la bouche).

Il donne aussi cet exemple très frappant :

« J’ai traité un enfant de 2 ans qui refusait d’avaler sa vitamine C. Je la lui avais prescrite pour une maladie virale et une fièvre de 40°C. En pleine nuit, pendant une tempête de neige, la mère m’a appelé en disant qu’elle pensait que son fils était en train de mourir. Je me suis déplacé immédiatement. Le garçon était presque comateux, le dos arqué. Je lui ai rapidement administré une injection intramusculaire d’un gramme de vitamine C. En une minute environ, il était assis et agissait parfaitement normalement. Si j’avais fait ce qui était légalement requis en l’envoyant à l’hôpital, il ne fait aucun doute qu’il serait mort une ou deux heures plus tard. »

Mais les injections/perfusions étaient une exception dans sa pratique, et non la règle.

L’expérience du Dr Cathcart est donc un apport inestimable pour vous et moi.

Un apport qui vient compléter de manière magistrale l’expérience du Dr Klenner sur des milliers de patients.

Je rappelle que le Dr Klenner avait montré la puissance inouïe des injections/perfusions de vitamine C.

Avec ses injections, il a guéri rapidement et sans problèmes à peu près toutes les maladies infectieuses qu’il rencontrait : grippes, pneumonies, hépatites, rougeole, varicelle, oreillons… et même la polio4.

Toutefois, les observations du Dr Klenner sont très frustrantes pour tous ceux qui n’ont pas facilement accès aux injections/perfusions de vitamine C.

Mais grâce au Dr Cathcart, nous savons que nous pouvons faire énormément par nous-mêmes avec la vitamine C :

  • Car il a montré que de très hautes doses de vitamine C par la bouche peuvent avoir les mêmes bienfaits (à quelques exceptions près) ;
  • Et en plus, il nous donne la méthode pour déterminer la dose qui convient à chacun d’entre nous (la fameuse « dose de tolérance intestinale ») !

Et comme on l’a vu, cette dose est encore bien supérieure aux « mégadoses » dont je vous avais parlé jusqu’à présent !

Voici comment utiliser la méthode Cathcart chez vous

« Croire qu’on n’a pas besoin de plus de vitamine C quand on est malade est aussi stupide que d’imaginer qu’on a autant besoin d’essence pour rouler à 100 kilomètres-heure qu’à 10 kilomètres-heure » (Dr Cathcart).

À la fin de sa vie, le Dr Cathcart a donné une interview remarquable, que l’on peut retrouver en vidéo, avec la retranscription intégrale5.

Après 30 ans d’expérience et plus de 20 000 patients soignés, voici ce qu’il recommandait :

« Si vous commencez à avoir un syndrome grippal, il est probablement mieux de prendre de la vitamine C toutes les 15 à 30 minutes.

Mieux vaut prendre 2 grammes toutes les 15 minutes que 4 grammes toutes les demi-heures, ou 8 grammes toutes les heures.

Si vous avez une maladie comme la mononucléose, on peut en prendre 6 grammes toutes les 15 minutes pendant quelques heures.

Et il faut continuer à ce rythme jusqu’à ce que la diarrhée arrive. À ce moment-là, on peut s’arrêter pendant une demi-heure ou une heure avant de prendre la dose suivante.

Cela peut sembler compliqué, mais en réalité on finit par le « sentir ». On ressent la substance agir dans le corps.

Vous ressentirez un soulagement soudain des symptômes.

C’est ce soulagement ainsi que la perception de l’arrivée de la diarrhée qui vous donnent la dose exacte et le rythme auquel vous devez en prendre. 

Dans mon cas, quand j’ai l’impression d’avoir attrapé un rhume, la dose qui me convient est de 6 grammes toutes les 15 minutes jusqu’à la diarrhée. Enfin, ce n’est pas vraiment la diarrhée, ce sont juste des selles molles.

Donc quand je sens que je tombe malade, je prends cette dose jusqu’à ce que je sente l’effet laxatif (« oups, ça arrive »), puis je ralentis la prise de vitamine C.

Pour une personne qui n’a pas l’habitude des mégadoses de vitamine C, je conseille de prendre 3-4 grammes toutes les 15 minutes, pendant 2 ou 3 heures.

Mais cela dépend, car il y a des syndromes grippaux à 30 grammes et d’autres à 150 grammes. »

Voilà – c’est aussi simple que cela !

Je précise tout de même que le Dr Cathcart conseillait de prendre de la vitamine C sous forme d’acide ascorbique.

Il lui semblait qu’elle fonctionnait un peu mieux que l’ascorbate de sodium – une autre forme de vitamine C qui a l’avantage d’être mieux tolérée par les estomacs fragiles (il ne parle pas de la liposomale, qui n’existait pas à l’époque).

Ainsi, quand on prend des mégadoses de vitamine C, il y a simplement deux précautions à prendre :

  • Toujours rester bien hydraté, pour faciliter le travail des reins ;
  • Et ne pas arrêter la vitamine C brutalement, même en cas de soulagement rapide des symptômes.

Car un soulagement des symptômes ne veut pas dire que la guérison est totale.

« Il est possible que les symptômes partent et reviennent à plusieurs reprises. Il y a même un sentiment, quand on prend les doses au rythme de la tolérance intestinale, que les symptômes commencent à revenir juste avant la prise de la prochaine dose ».

Cela veut dire qu’il ne faut surtout pas stopper la vitamine C quand ça va mieux – il faut simplement espacer progressivement les prises. 

Au total, voilà une « recette » magistrale pour passer les saisons hivernales en toute tranquillité.

Et le plus beau, c’est le « miracle vitamine C » ne s’arrête pas aux infections.

Je vous en parlerai la semaine prochaine, mais le Dr Cathcart a aussi montré que ses mégadoses « de tolérance intestinale » s’appliquent aussi à merveille à des problèmes aussi divers que :

  • Le rhume des foins
  • L’asthme
  • Les allergies
  • Les intoxications alimentaires
  • Les brûlures graves
  • Les blessures
  • Les opérations chirurgicales

Restez connecté(e) pour la suite des aventures vitamine C !

Bonne santé,

Xavier Bazin

Sources

[1] https://orthomolecular.org/library/jom/1992/pdf/1992-v07n04-p197.pdf

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/4069036/

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7321921/

[4] https://www.xavier-bazin.fr/ce-heros-meconnu-a-montre-que-les-megadoses-de-vitamine-c-aident-a-guerir-la-polio-et-la-plupart-des-maladies-infectieuses-mais-on-a-prefere-vacciner/

[5] https://omarchives.org/video-cathcart/

29 Commentaires

Sources

Partager

S'abonner

29 réponses

  1. Bonjour Xavier

    Mon message n’a rien à voir avec la vitamine c

    je voudrais acheter du TRAMADOL naturel , suite à votre lettre MERCI

  2. Bonjour. Je suis une dame âgée de 89 ans et souffre d’infections urinaires à répétition depuis de nombreuses décennies!!!! Depuis un an, je suis affectée d’un KLEBSIELLA PNEUMONIA devenu multi résistant pour lequel la médecine ne peut plus rien me proposer…. Je me soigne avec des huiles essentielles, mais sans grands résultats. Pensez-vous que je peux envisager d’obtenir un meilleur résultat avec la vitamine C. Si oui, à quelle dose et quel produit devrai-je utiliser? Un grand merci pour votre obligeante réponse. Avec mes plus cordiaux sentiments.

    1. Le Dr Cathcart recommandait à ses patients de se rapprocher de la « dose de tolérance intestinale ».

  3. Merci pour les bienfaits de la Vit. C pour guérir quelques-unes des formes des maladies.
    Qu’en est-il pour cette méthode du Dr. Cathart, en ce qui concerne le cancer de la peau, qui est mon cas, votre abonnée?
    Je devrais faire une chirurgie majeure dans le coin du nez pour extirper le méchant en profondeur …

  4. je prends depuis longtemps 1 comprimé Vitamine C et je suis quasiment jamais malade. Aujourd’hui j’ai 74 ans et j’étais jamais à l’hôpital.

  5. Bonjour,
    Merci pour ces informations. pouvez-vous me dire où se procurer de la vitamine C de bonne qualité. Merci

  6. Bonjour
    vu les doses de vitamine C à prendre et que la plupart des produits sont dosés à 1g, il est compliqué de se fournir pour de telles quantités . existe- t -il des spécialités hyper dosés?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *