Les fascinantes leçons des cochons d’Inde pour notre santé

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Savez-vous quel est le point commun entre le cochon d’Inde et l’être humain ?

Cochon d'Inde

Réponse :

Ils sont tous les deux incapables de fabriquer leur propre vitamine C !

Et c’est une exception dans le monde animal.

Presque tous les mammifères possèdent une enzyme particulière qui leur permet de fabriquer de la vitamine C dans le foie, à partir du sucre.

Mais nous, les êtres humains, avons « perdu » cette fameuse enzyme il y a des millions d’années.

C’est le cas aussi de nos cousins primates, de certaines espèces de chauve-souris, de quelques oiseaux et poissons rares…

…et des cochons d’Inde.

C’est tout. Tous les autres animaux fabriquent leur vitamine C !

Et en grande quantité : rapporté au poids d’un homme de 70 kilos, les mammifères produisent entre 2 et 18 grammes de vitamine C tous les jours, selon les espèces.

On parle bien de 2 000 à 18 000 milligrammes de vitamine C par jour… alors que les apports quotidiens qui nous sont « recommandés » ne sont que de 100 milligrammes par jour !

Quant aux primates, ils ne peuvent pas fabriquer de vitamine C, mais ils se rattrapent par une alimentation extrêmement riche en végétaux.

Ainsi, un gorille en liberté avale l’équivalent de 4 500 milligrammes de vitamine C par jour (toujours rapporté à un homme de 70 kilos).

Quant aux singes de laboratoire, ils doivent avaler entre 1 750 à 3 500 milligrammes de vitamine C par jour, selon les recommandations officielles !1

Et d’ailleurs…

…Quelle la dernière fois que vous avez vu un animal avec une grippe ? Ou mourir d’une crise cardiaque ?

N’y aurait-il pas un lien avec leur capacité à produire de la vitamine C ?

C’est très possible, et c’est pourquoi le cochon d’inde est aussi intéressant pour la recherche.

Ce n’est pas pour rien que son autre nom est le… cobaye !

Ce qui en fait un animal de référence pour l’expérimentation, c’est précisément qu’il ne fabrique pas sa propre vitamine C… comme l’homme !

La souris a beau être plus proche de nous génétiquement, elle n’est pas toujours le meilleur animal pour faire des expériences… car elle fabrique sa propre vitamine C.

D’ailleurs, la souris est moins touchée par certaines maladies.

Comme on peut le deviner, la souris ne peut pas développer de scorbut – puisque c’est la maladie liée à une carence extrême en vitamine C.

Mais la souris est aussi moins vulnérable que le cochon d’Inde à certaines infections et maladies cardiaques !

Pas de tuberculose pulmonaire chez la souris… mais chez le cochon d’Inde, oui !

Prenez la tuberculose pulmonaire, cette maladie particulièrement redoutée en Occident à la fin du 19ème siècle.

On se souvient que c’est le médecin Robert Koch qui a réussi le premier à isoler la bactérie responsable (le fameux « bacille de Koch »).

Eh bien il faut savoir que Koch aurait certainement échoué à trouver ce bacille s’il avait fait ses expériences sur des souris, plutôt que des cochons d’Inde.

Car le cochon d’Inde est le seul animal qui développe des tuberculoses pulmonaires.

Les souris peuvent développer d’autres formes de tuberculose – mais même dans ce cas, il faut les contaminer avec des quantités de bactéries beaucoup plus élevées que pour les cochons d’Inde2.

Y aurait-il un lien avec la vitamine C ?

Une expérience permet de pencher pour la réponse « oui ! ».

Des scientifiques ont donné à des cochons d’Inde de la nourriture contaminée avec le bacille de la tuberculose, en espérant provoquer une tuberculose intestinale.

Chez les cochons d’Inde privés de vitamine C, la plupart ont effectivement développé la maladie.

Mais chez les cochons d’Inde bien alimentés en vitamine C, quasiment aucun n’a eu de symptômes3.

Tout cela suggère que la tuberculose chez l’humain est grandement liée à un manque de vitamine C.

C’est probablement la raison pour laquelle cette maladie a globalement disparu, dans la première moitié du 20ème siècle, quand la population a pu consommer suffisamment de fruits et légumes frais.

(En tout cas, ce n’est pas lié à la vaccination : les Etats-Unis n’ont jamais vacciné leur population contre la tuberculose, et la maladie a progressivement disparu à mesure que le pays se développait économiquement).

Au total, tout ceci confirme que la vitamine C a une importance capitale pour la santé de nos poumons (je vous rappelle que des études récentes ont démontré son efficacité pour soigner et prévenir la pneumonie)4.

Et figurez-vous que le cochon d’Inde est aussi l’animal de référence pour étudier l’asthme et la bronchite chronique (BPCO).

Là aussi, c’est probablement lié à son incapacité à fabriquer sa vitamine C, comme l’homme. D’ailleurs, des essais cliniques ont confirmé l’efficacité de la vitamine C pour soulager certaines formes d’asthme et d’obstruction pulmonaire chez l’homme(j’y reviendrai dans une autre lettre).

Mais les cochons d’Inde ne nous intéressent pas seulement pour les maladies des poumons.

Diphtérie, polio, leucémies virales…

Lisez plutôt cette observation étonnante du Pr Jungeblut, un microbiologiste américain reconnu pour ses travaux sur la vitamine C.

Dans un écrit qui date de 1971, il dresse la liste des maladies qui frappent spécifiquement le cochon d’Inde, par rapport aux autres animaux courants de laboratoire. Je le cite :

« Pourquoi le cobaye (cochon d’Inde), parmi tous les animaux de laboratoire courants, partage avec l’homme certaines caractéristiques physiologiques qui incluent la susceptibilité non seulement au scorbut, mais aussi au :

  • choc anaphylactique,
  • à l’intoxication diphtérique,
  • à la tuberculose pulmonaire,
  • à une infection virale neurotrope semblable à la poliomyélite,
  • et enfin, mais non des moindres, à une forme de leucémie virale indistinguable de son homologue humain.

Aucun des animaux de laboratoire synthétisant de la vitamine C (lapins, souris, rats, hamsters, etc.) ne répond positivement à cet appel. »6

Serait-ce parce que ces autres animaux de laboratoire fabriquent leur propre vitamine C ?

Cela paraît très crédible. Je rappelle que la vitamine C en injection a montré des résultats puissants pour soigner la polio7. In vitro, elle inactive facilement de nombreux virus et toxines, dont celle de la diphtérie8.

Il faut savoir, aussi, que la leucémie est un des cancers sur lesquels la vitamine C a les effets les plus prometteurs9.

Bref, vous voyez où je veux en venir avec mes cochons d’Inde ?

Les études sur les cochons d’Inde nous permettent de savoir quelles maladies sont particulièrement « réceptives » à la vitamine C !

Tant d’infections qui pourraient être soignées ou évitées par la vitamine C !

Le chercheur finlandais Harri Hemila a fait un gros travail d’analyse et de synthèse de toutes les études animales où l’on a testé la vitamine C contre diverses infections.

Ses conclusions sont d’autant plus intéressantes que, pour certaines de ces infections, la vitamine C n’a jamais été testée sur l’homme.

Mais grâce à ces expériences sur les cochons d’Inde, on peut deviner l’impact que pourrait avoir la vitamine C.

Voici donc la liste des infections contre lesquelles la vitamine C a montré une efficacité chez le cochon d’Inde :

  • Mycobacterium tuberculosis (tuberculose)
  • Streptocoques du groupe A (responsables d’angines, pharyngites, scarlatines, rhumatisme articulaire aigu)
  • Fusobacterium necrophorum (angines rares)
  • Toxine diphtérique
  • Entamoeba histolytica (dysenteries amibiennes)
  • Trypanosoma brucei (maladie du sommeil, transmise par un parasite)
  • Candica albicans10

Il est donc très probable que toutes ces infections pourraient être soignées – ou au minimum soulagées – par de grandes quantités de vitamine C.

S’agissant de la scarlatine (liée à des streptocoques du groupe A), en tout cas, c’est un fait avéré. Souvenez-vous que le Dr Cathcart disait que c’était : « la maladie la plus facile à guérir au monde – balayée en quelques heures avec de la vitamine C en intraveineuse ».

Et il n’y a pas que les maladies infectieuses.

Les cochons d’Inde nous révèlent aussi l’importance capitale de la vitamine C pour la santé de notre cœur !

Les études à ce sujet sont passionnantes… mais je vous les réserve pour de prochaines lettres.

Bonne santé,

Xavier Bazin

Sources

[1] Références dans Linus Pauling, How to live longer and Feel better, chapitre 8.

[2] https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1472979205000697

[3] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2132312/pdf/503.pdf

[4] https://www.xavier-bazin.fr/pneumonie-jai-un-peu-honte/

[5] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3686214/, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4018579/

[6] Lettre à Linus Pauling de 1971, citée dans How to live longer and feel better.

[7] https://www.xavier-bazin.fr/ce-heros-meconnu-a-montre-que-les-megadoses-de-vitamine-c-aident-a-guerir-la-polio-et-la-plupart-des-maladies-infectieuses-mais-on-a-prefere-vacciner/

[8] https://injectablevitaminc.com/images/Ch29.pdf

[9] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6037948/

[10] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5409678/

22 Commentaires

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22 Responses

  1. c est inouï que l on ne nous précise pas suffisamment de vitamines C que pouvons .nous faire pour que cela change?
    enfin heurement que vous nous informez sur pas mal de choses qui nous seraient bénéfiques
    merci beaucoup mais va ne changera rien
    sory.

  2. Intéressant et simple comme démonstration. Pendant le Covid, des médecins à l’étranger ont soigné des patients avec de fortes doses de vitamine C en intraveineuse. Plus personnellement, il y a près de 50 ans , je me suis retrouvé à un dîner chez des amis avec pour voisine une pharmacienne. Au cours de la conversation elle m’a dit qu’en vieillissant, elle se soignerait (( ou complémenterait) essentiellement avec de la vitamine C.

  3. Bonjour. Oui cette lettre est très intéressante
    Mais j’aimerais avoir des conseils pour acheter de la vitamine C
    Merci

  4. Bonjour, les lettres d’info sont beaucoup trop longues, certes intéressantes. Cependant trop de redondances, à savoir que vous nous prenez pour des « demeurés » ou des enfants. Allez à l’essentiel SVP et laissez nous gérer la partie technique etc Au lieu d’en rajouter des couches entières Merci

  5. Lettres très intéressantes, remplies d’espoir de guérison.
    Rabotez tout ce qui est inutile et répétitif

  6. Merci ,merci , merci pour toutes ces informations distribuées généreusement… En ces temps où les pouvoirs déshumanisent à tout va , où les peuples ne se reconnaissent plus entre eux , il reste des phares bienveillants , honnêtes et sources d’informations capitales dont vous faites assurément partie…
    J’ai lu et relus vos livres , je suis vos publications hebdomadaires et à nouveau je vous remercie avec le coeur d’un enfant et le respect d’un homme…..

  7. Malheureusement les pandémies que sont les industries agro-alimentaires en symbiose avec big pharma sous la nébuleuse financière qui contrôle le tout avec en sus les banques centrales et les gouvernements, dénaturent ces aliments, pour le profit et, l’un n’empêchant pas l’autre, l’objectif politique dément de gouvernance mondiale à contrôle total(itaire) de chaque individu. Dans cette affaire, l’outil de haute technologie ne sera pas exclu ainsi que la réduction et la paupérisation de la population mondiale. Les faits sont têtus et imperméables au terme complotiste qui adore la complexité, l’opacité, la contradiction et l’antagonisme comme les couleurs patchwork d’un caméléon ambitieux.
    La prédation ne s’embarrasse pas de sentiment et d’éthique.

  8. Mercredi 24 juillet 2024

    Bonjour Xavier,

    Depuis le temps que vous nous parlez de la vitamine C, je voulais vous apporter mon témoignage.

    J’avais quatorze ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le meilleur âge pour un Zona (1). Je fus soigné et guéri en quelques jours par une, ou des (je ne puis préciser) injections de vitamine C. Je fus surpris par la médication.
    Mais, je fus encore plus surpris que ma mère, des années plus tard, ne soit pas soignée de la même manière, car elle traîna son zona longtemps.

    Y a-t-il, à votre avis, des causes psychologiques au zona ?

    Longtemps, jeune adulte, j’ai croqué de la vitamine C 500 mg. Je suppose que j’ai dû cesser, car sensible à la critique qu’elle ne vaut pas la vitamine naturelle. Mais, ce n’est que bien plus tard, une fois seul, que je me suis mis à la diète méditerranéenne.
    Aujourd’hui je vis en Ehpad (BPCO sévère, oxygène 24 h / 24). Bien que je ne mange évidemment pas souvent de fruits et légumes frais, je ne suis jamais malade.
    J’ai 77 ans, et je l’ai été très peu dans ma vie.

    Cordialement,
    Jean-Jacques Berthy

    (1) Paraphrase de Paul Nizan dans  » Aden Arabie »

  9. Cher Monsieur Bazin,
    Je vous adore pour cette information facile à comprendre et à appliquer immédiatement.
    Une autre substance s’avère particulièrement intéressante voir vitale pour les êtres humains. Il s’agit de glutathion.
    Elle est plus étudiée que la vitamine C. Le glutathion n’a qu’un défaut : faible biodisponibilité sous forme de supplémentation classique ou des injections intraveineuses. En 2007, la technologie brevetée aux Etats Unis avait permis de fabriquer le nanoglutathion = la même taille de molécules faites par notre foie. C’est la percée technologique ! Qui nous permet de rétablir ou de sauvegarder notre santé malgré la pollution, de différents poisons et champs électromagnétiques.
    Grâce à vous, Monsieur Bazin, j’ai appris à avoir l’esprit critique dans la tête froide. Je vérifie toujours les sources d’information, je les compare et les analyse moi-même étant non-engagée par Big Farma.
    Vous pouvez publier mon adresse e-mail olenal@hotmail.com.
    Les références de glutathion sont sur PubMed américain. Nanoglutathion vous pouvez trouver sur neumi.com/smartmania dans 67 pays du monde.

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