Message important aux futurs parents qui ont du mal à avoir des enfants (partie 1)

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Il y a deux ans, une remarquable expérience a eu lieu en Tunisie^[1].

On a proposé à des hommes infertiles un traitement 100 % naturel.

Uniquement des acides aminés, vitamines et antioxydants.

Donc, un simple complément alimentaire à prendre tous les jours.

Après 3 mois, les couples ont bénéficié d’une insémination artificielle ou d’une fécondation in vitro.

Le complément vitaminé a-t-il augmenté les chances de succès ?

Une chose est sûre : ce n’était pas gagné d’avance.

Car trois mois, c’est un peu court pour observer un effet.

De plus, la composition du complément alimentaire choisi n’était pas parfaite.

Il contenait de bonnes substances, mais certains nutriments étaient sous-dosés (comme la co-enzyme Q10), et d’autres étaient sur-dosés (comme la vitamine E). En plus, il manquait des ingrédients clés, comme la vitamine C.

Et pourtant, malgré ces obstacles, les résultats se sont avérés excellents.

Par rapport au groupe qui a reçu un simple placebo, les hommes qui ont avalé ce complément alimentaire ont été 2,4 fois plus nombreux à connaître la joie d’avoir un bébé (17 contre 7) !

Dans le détail, cette simple gélule prise par des hommes peu fertiles a permis à leur conjointe d’avoir :

• deux fois plus de grossesses (27 contre 13) ;
• et des grossesses qui ont eu un peu plus de chances d’arriver à terme.

C’est la preuve que de simples micro-nutriments peuvent faire une grande différence !

Et c’est vrai aussi pour les femmes !

Le même genre d’expérience a été menée aux États-Unis, avec des femmes qui peinaient à avoir un enfant.

Des chercheurs leur ont proposé de prendre un complexe de micro-nutriments pendant 3 mois.

Eh bien, par rapport au groupe qui a reçu un placebo, les femmes qui ont reçu ce remède naturel ont été 2,5 plus nombreuses à tomber enceintes^[2] !

Et il ne s’agit pas là d’études isolées ou minoritaires.

Au contraire : TOUTES les études, ou presque, vont dans ce sens.

Des chercheurs ont calculé une sorte de « moyenne » en prenant en compte tous les essais cliniques.

Et ils aboutissent à cette conclusion majeure : les compléments antioxydants multiplient par 2 les chances d’avoir un bébé vivant chez des femmes peu fertiles^[3] !

D’ailleurs, les cliniques de la fertilité les plus sérieuses recommandent ce genre de compléments, aux hommes comme aux femmes.

La seule raison pour laquelle ces gélules naturelles ne sont pas recommandées officiellement est toujours la même : l’argent.

En effet, obtenir un « tampon officiel » requiert la tenue d’un essai clinique sur plusieurs milliers de personnes, ce qui coûte des dizaines de millions d’euros !

Or, comme il s’agit de substances 100 % naturelles, non brevetables, aucun laboratoire pharmaceutique n’a intérêt à financer ce genre d’études (quant aux financeurs publics, ils ont peu d’argent et d’autres priorités).

Mais cela ne doit surtout pas empêcher les personnes les mieux informées d’agir !

Car on n’a pas besoin d’un essai clinique sur 5 000 personnes pour comprendre qu’un nutriment est efficace – plusieurs études de bonne qualité sur 100 personnes qui vont dans le même sens suffisent largement.

Et quand il s’agit, en plus, de micro-nutriments naturels et sans effet indésirable, on voit bien qu’aucun couple ne devrait se priver de les essayer !

Dans ma dernière lettre^[4], je vous ai expliqué pourquoi les hommes et les femmes qui envisagent d’avoir un enfant devraient prendre au moins 1 gramme de vitamine C par jour, bien réparti dans la journée – y compris s’ils n’ont aucun problème de fertilité.

Je voudrais maintenant vous détailler les autres micro-nutriments majeurs pour se donner toutes les chances d’avoir un bébé ET un bébé en pleine santé.

D’ailleurs, quel que soit votre âge, je vous encourage à lire ce qui suit. Car ce qui permet aux parents d’avoir un enfant en pleine santé… c’est, à peu de choses près, ce qui permet aussi à chacun d’entre nous d’être en pleine santé, à tout âge !

Mais attention.

Les vitamines ne sont pas « magiques ».

Il faut toujours s’occuper, aussi, des « fondamentaux ».

(Je suis sûr, chers lecteurs, que vous les connaissez par cœur, mais les jeunes couples auxquels cette lettre est destinée ne sont pas forcément aussi bien informés.)

Donc, je tiens à vous rappeler quelques conseils de base « d’hygiène de vie » avant de vous donner les références des gélules qui améliorent la fertilité.

Avant tout, évitez au maximum les perturbateurs chimiques !

Pourquoi les couples d’aujourd’hui ont-ils plus de difficultés à avoir des enfants qu’il y a 50 ans ?

Certes, ils sont souvent plus « vieux » quand ils ont leurs enfants, mais cela n’explique pas tout.

Tout semble indiquer que la cause principale de l’infertilité moderne, c’est le tsunami de perturbateurs chimiques que nous subissons au quotidien.

Je rappelle que les hommes ont perdu la moitié de leurs spermatozoïdes en 40 ans^[5]. C’est le signe que des perturbateurs endocriniens sont en cause^[6].

Ces « perturbateurs » peuvent être des polluants et pesticides^[7], bien sûr, mais aussi certains médicaments, comme le paracétamol^[8].

Au total, les perturbateurs chimiques portent atteinte à la fertilité et à la bonne santé de l’enfant avant et après la conception^[9] :

• Avant : en réduisant la qualité des spermatozoïdes et des ovules, ils peuvent dégrader la qualité de l’ADN de l’enfant à naître ;
• Après : ils peuvent endommager l’embryon puis le fœtus, qui sont ultra-sensibles à toutes les atteintes chimiques.

Donc, au moment de la conception, puis tout au long de la grossesse, c’est le moment ou jamais d’éviter au maximum les polluants chimiques^[10] !

Je ne vais pas entrer dans le détail, mais cela veut dire qu’il faut éviter les conserves, cannettes, et contenants alimentaires en plastique (gare aux bisphénols et phtalates), les poissons bourrés de mercure (thon, espadon), ou encore les poêles anti-adhésives.

C’est aussi le moment, évidemment, de soigner son alimentation et d’éviter les produits industriels ultra-transformés (bourrés de produits chimiques), les sodas, ou encore les graisses trans des fritures^[11]. L’idéal est bien sûr de manger bio (ou raisonné) pour éviter autant que possible les pesticides.

Dans la maison, il est clair que les cosmétiques et produits ménagers doivent impérativement être bio ou « faits maison », jusqu’au dentifrice !

La preuve qu’il faut être un peu « parano » : on vient de trouver des métaux lourds toxiques (comme le plomb et l’arsenic)… dans les tampons féminins^[12] ! Les tampons bio étaient moins contaminés, mais pas parfaits non plus, signe qu’il vaut mieux opter pour une coupe ou une culotte menstruelle.

Dernier conseil « anti-chimie » : éviter l’eau du robinet ! (ou la filtrer).

Il faut savoir que l’eau du robinet contient des microdoses de chlore et d’aluminium^[13] (utilisés pour le traitement de l’eau), mais aussi des traces de médicaments^[14] comme les pilules contraceptives ou le paracétamol^[15] (ils viennent de l’eau des toilettes et ne peuvent être éliminées parfaitement par les méthodes de traitement des eaux). L’eau du robinet contient aussi des pesticides^[16] issus des nappes phréatiques.

Personne ne peut dire avec précision l’impact que ce « cocktail chimique » peut avoir sur la fertilité ou la santé du bébé à naître, mais il paraît évident qu’il vaut mieux s’en protéger au maximum !

Mes autres conseils FONDAMENTAUX pour la conception et la grossesse

Parmi les autres conseils les plus connus (et parfaitement valides) :

• Privilégier une alimentation saine, anti-inflammatoire^[17], type régime méditerranéen^[18], riche en fruits et légumes, noix, huile d’olive/colza, petits poissons gras, etc.
• Arrêter de fumer (ou réduire), car c’est une forme d’empoisonnement qui nuit autant aux spermatozoïdes qu’aux ovules – ainsi, bien sûr, qu’à la santé des bébés à naître ;
• Éviter la pollution électro-magnétique (a minima, éteindre le wifi la nuit et ne jamais garder son téléphone portable sur soi en permanence, surtout près des organes génitaux) ;
• Faire de l’activité physique, bien sûr, cela permet notamment de détoxifier les polluants – mais ne pas non plus en « faire trop », cela épuise l’organisme qui a besoin de toute son énergie pour créer une vie^[19];
• Réduire sa consommation d’alcool (mais pour les amateurs, boire avec modération n’est peut-être pas problématique^[20]) ;
• Éviter de consommer plus de 2-3 tasses de café par jour^[21];
• Mieux gérer son stress (méditation, yoga ou hypnose peuvent y aider) ;
• Et s’efforcer d’avoir un sommeil de bonne qualité^[22] (on verra que la mélatonine a des effets majeurs sur la conception).

Tout cela vous paraîtra sans doute évident, vous qui me lisez depuis quelques temps, mais beaucoup de futurs parents ne font pas le lien entre leur « santé globale » et leur capacité à faire des enfants !

Cela dit, il n’est pas toujours facile de changer radicalement son alimentation ou son mode de vie, du jour au lendemain.

En revanche, il est très facile – moyennant un petit investissement financier – de prendre quelques gélules matin et soir.

D’où l’intérêt des compléments alimentaires !

Je vous détaillerai tout ça la semaine prochaine.

Et après, promis, on en revient à des sujets qui concernent vraiment tout le monde 🙂

(J’espère que vous ne m’en voudrez pas d’avoir travaillé autant pour les futurs parents. Je suis sûr que vous en avez ou en aurez bientôt dans votre entourage, et je pense vraiment que cela peut les aider.)

Bonne santé,

Xavier Bazin