Si la vaccination n’a rien d’un produit miracle, pourquoi le monde médical se prosterne-t-il inconditionnellement devant le Dieu Vaccin ?
Comment expliquer que la majorité des scientifiques puissent se tromper à ce point ?
Voilà des questions incontournables, quand on s’intéresse aux vaccins.
On a toujours du mal à imaginer que la majorité des experts soient capables d’ignorance et d’aveuglement, et a fortiori de mensonge et de dissimulation.
Et pourtant, c’est bien ce que nous a montré, de façon éclatante, l’affaire des origines du coronavirus.
Aujourd’hui, en février 2022, tous les scientifiques sérieux pensent que le Sars-Cov-2 a été artificiellement créé dans un laboratoire de Wuhan[1].
Mais souvenez-vous : au départ, cette thèse avait été dénoncée comme « absurde » par les plus grands virologues du monde.
« Nous condamnons fermement les théories du complot suggérant que le Covid-19 n’a pas une origine naturelle », avaient écrit 27 spécialistes reconnus, dans la revue The Lancet dès le mois de février 2020[2].
Les grands médias avaient immédiatement embrayé, et tous ceux qui, comme moi, se posaient des questions, étaient catalogués comme « complotistes »[3].
Il y avait pourtant de quoi s’interroger : dès le 3 février 2020, j’observais que Wuhan abritait l’Institut de Virologie, qui accueille les plus grands experts des coronavirus au monde – lesquels étaient connus pour avoir manipulé des coronavirus de chauve-souris… dans le but de les rendre plus infectieux[4].
Puis, en avril 2020, le regretté Professeur Montagnier a enfoncé le clou.
Cet homme, qui a reçu le Nobel de médecine pour avoir découvert le virus du Sida, a décelé des séquences du VIH dans le coronavirus – la preuve manifeste que ce virus avait bien été manipulé en laboratoire.
Immédiatement, les virologues du monde entier lui sont tombés dessus, à bras raccourcis.
« C’est du délire complet, il se discrédite complètement », avait résumé le Pr Didier Trono, directeur du laboratoire de virologie et génétique de l’École polytechnique de Lausanne.
Même son de cloche dans la presse : « Les médias doivent-ils donner la parole aux fous délirants, fussent-ils d’anciens pontes ? », avait tonné Géraldine Woessner, journaliste au Point.
De mon côté, j’avais pris la plume pour montrer que la thèse du Pr Montagnier était tout à fait plausible…
…et j’avais pris la peine de vous expliquer pourquoi il pouvait avoir raison, « seul contre tous »[5] :
« Il faut bien comprendre une chose : si le Pr Montagnier a raison, c’est un tremblement de terre pour les chercheurs en virologie du monde entier.
Si des chercheurs ont créé, par leur travail, une pandémie mondiale, c’est une catastrophe pour la profession.
Cela rejaillirait de manière très négative sur le prestige de leur travail… et leurs financements.
Les chercheurs du monde entier sont donc fortement biaisés en faveur de l’hypothèse ‘naturelle’ ».
J’avais simplement exercé mon esprit critique, plutôt que de hurler avec la meute qui se contente de suivre le « consensus scientifique ».
Et les faits m’ont donné raison – au-delà même de ce que je pouvais imaginer à l’époque.
Car on a appris depuis lors que le fameux article du Lancet, signé par les 27 grands virologues, avait été initié et coordonné par un certain Peter Daszak… un homme qui a financé des recherches visant à manipuler des coronavirus au sein du laboratoire de Wuhan[6] !
Autant vous dire que cet homme, potentiellement responsable de la pandémie, avait légèrement intérêt à détourner l’attention et à soutenir l’hypothèse d’un virus « naturel ».
Et ce n’est pas tout.
On a découvert après coup un email incroyable, écrit par le grand virologue Kristian Andersen le 30 janvier 2020, donc au tout début de l’épidémie.
Voici ce qu’il écrit à Anthony Fauci, l’un des « patrons » du NIH, la principale autorité de santé aux États-Unis :
« Certaines parties du virus semblent créées artificiellement (…) Mes collègues et moi trouvons le génome du virus incohérent avec une évolution naturelle. »
Les plus hautes autorités étaient donc informées depuis le début qu’il s’agissait probablement d’un virus fabriqué en laboratoire… et elles n’ont rien dit !
Pire, elles ont probablement cherché à étouffer le scandale !
Car savez-vous ce qu’a fait Anthony Fauci, lui-même « mouillé » dans le financement du laboratoire de Wuhan ?
Dès réception de cet email, il a convoqué une conférence en ligne avec de nombreux virologues, dont Kristian Andersen…
…et étrangement, quelques semaines plus tard, ce même Kristian Andersen publiera un article dans la célèbre revue Nature concluant que l’origine naturelle du virus est la seule possible[7]…
…et quelques mois plus tard, par un heureux hasard, le même Kristian Andersen s’est retrouvé nanti d’une gigantesque bourse de recherche de 8,9 millions de dollars, accordée par la NIH d’Anthony Fauci[8] !
Au total, on voit que la thèse du virus fabriqué en laboratoire était plausible dès le départ… que la plupart de virologues le savaient… mais qu’ils sont restés silencieux ou, pire, ont prétendu le contraire !
Tout cela pour vous dire qu’il faut toujours avoir un regard critique sur le « consensus scientifique ».
Cette affaire est la preuve qu’une profession peut aller loin dans la dissimulation et le mensonge pour protéger sa réputation, y compris contre l’intérêt général et la santé publique !
Et c’est capital pour comprendre la désinformation généralisée sur la vaccination.
Dans la première lettre de cette série, j’ai expliqué (ici) que le discours public autour de la vaccination (« ça ne se discute pas ») était d’abord lié à un « pieux mensonge ».
Beaucoup de médecins et chercheurs croient sincèrement (à tort, mais sincèrement) qu’il serait dangereux de critiquer tel ou tel vaccin, car cela risquerait de détourner la population de la vaccination en général et causer des milliers de morts.
Mais il n’y a pas que de l’ignorance et des « bonnes intentions », dans le monde médical et scientifique.
Dans ma deuxième lettre de cette série (ici), j’ai montré que le vaccin contre le DTp causait des dizaines de milliers de morts en Afrique… mais que la plupart des scientifiques et les autorités de santé faisaient comme si de rien n’était !
Aucun « pieux mensonge » ne peut justifier une telle hécatombe. Alors que se passe-t-il ?
Comment une telle omerta sur certaines réalités de la vaccination est-elle possible ?
Chez les « médecins de base » : surtout de l’ignorance
D’abord, il y a ce fait incontestable : la plupart des médecins et scientifiques ne connaissent rien à la vaccination.
Dans leur cursus, ils n’ont eu que quelques heures de cours sur ce sujet[9] !
Une preuve parmi d’autres qu’ils sont très mal informés : un tiers des futurs médecins pense que le vaccin contre la grippe contient un adjuvant, alors que ce n’est pas le cas[10].
Donc, à moins de s’informer par eux-mêmes, les médecins se reposent entièrement sur ce que leur disent les autorités de santé. Ils font confiance au « consensus scientifique ».
C’est en partie inévitable : les médecins n’ont pas le temps de vérifier toutes les études réalisées sur tous les sujets médicaux.
Mais la confiance aveugle, sans le moindre esprit critique, peut être catastrophique.
On en a eu une illustration dramatique dans cette crise Covid : la grande majorité des médecins ont suivi aveuglément les consignes des autorités : prescrire du Doliprane aux malades et leur dire de rester chez eux, jusqu’à ce qu’ils étouffent.
Il n’y a pourtant pas besoin d’être un grand spécialiste pour comprendre que c’est un crime contre le bon sens médical : contre n’importe quelle maladie, il est capital de prendre en charge les malades le plus tôt possible (rassurer le patient, mesurer son oxygène, etc.), surtout quand on dispose de molécules sans danger et très prometteuses, comme la vitamine D ou le protocole Raoult[11].
Cet épisode dramatique est la preuve la plus implacable que la plupart des médecins n’ont pas le moindre recul face aux recommandations officielles.
Outre l’ignorance, il y a parfois aussi de la lâcheté.
La preuve avec ce témoignage révélateur d’un médecin éclairé[12] :
Ce week-end j’ai soigné 2 médecins (1 couple) avec mon traitement (NDLR : le protocole Raoult, vraisemblablement). Guéris en 48 h !
10 jours après je leur demande:
– Vous avez des patients Covid?
– Oui et 2 morts cette semaine…
– Vous leur avez donné mon traitement?
– Non, Doliprane
Cela montre que les médecins ne sont pas forcément dupes : certains sont conscients qu’il est utile de se soigner, mais ils n’osent pas braver les consignes officielles pour autant, et tant pis pour leurs patients.
Alors qu’il s’agit ici de soigner une maladie infectieuse – le B.A-BA pour un médecin !
Pour la vaccination, qui est un sujet complexe que les médecins maîtrisent mal, la parole officielle a encore plus de poids !
Et il faut ajouter à cela un facteur psychologique important.
Quand, au cours de sa carrière, on a vacciné des centaines ou milliers de patients sans se poser de question, on n’a jamais envie d’envisager qu’on a peut-être eu tort de le faire… et encore moins d’imaginer qu’on a pu faire du mal à ses propres patients !
Personne n’aime reconnaître s’être trompé (ou avoir été trompé)… a fortiori si les conséquences peuvent être tragiques.
Pensez aux pédiatres qui ont vacciné des centaines, voire des milliers de bébés au fil du temps, parce que les vaccins étaient obligatoires ou recommandés.
Quand une maman vient leur dire que son enfant n’a plus jamais été le même après la vaccination, il est tentant pour eux de balayer son témoignage d’un revers de main.
Et quand des preuves scientifiques apparaissent – comme la toxicité de l’aluminium vaccinal – personne n’a envie de se dire ceci : « même si je n’ai fait que suivre les recommandations, j’ai peut-être causé de lourds dégâts chez certains de mes patients ».
Et ceci vaut bien sûr pour les vaccins Covid.
Cet « acte médical » a été tellement bien rémunéré par le gouvernement… que des médecins libéraux ont pu gagner jusqu’à 9 000 euros par jour, en vaccinant des patients à tour de bas[13].
Croyez-vous que tous les médecins qui ont massivement vacciné contre le Covid ont envie qu’on leur parle des effets indésirables graves de ces vaccins ?
Au total, les médecins de famille ne sont pas les mieux placés pour avoir une réflexion personnelle et des idées dissidentes sur la vaccination.
Mais qu’en est-il des « vrais » experts ?
Les experts des maladies infectieuses ? C’est encore pire, voici pourquoi :
Paradoxalement, la « pensée unique » sur les vaccins est encore plus répandue chez ceux qui sont censés en être les meilleurs connaisseurs.
Cela s’explique en partie par les conflits d’intérêts et l’influence de Big Pharma (on y reviendra).
Mais il faut aussi comprendre la psychologie des experts en maladies infectieuses.
La vaccination est une des plus grandes fiertés de cette profession.
Elle est considérée comme l’un des plus grands progrès de l’humanité, qui aurait sauvé des millions, voire de milliards de vies !
Pour les médecins et experts de ce domaine, il y a énormément à perdre en prestige s’ils reconnaissent que tout cela est largement un mythe – et qu’en réalité, les maladies infectieuses graves ont disparu en Occident principalement sous l’effet des progrès économiques et sociétaux.
Et c’est ainsi qu’est née une forme de religion vaccinale, bien décrite par Professeur Gherardi, dans son livre Toxic Story :
« Dans le monde médical, le vaccin représente un véritable totem que l’on est prié de révérer en bloc, mettant en berne tout esprit critique. Le traiter en objet d’étude scientifique comme les autres, considérer qu’il puisse présenter quelques défauts malgré ses énormes qualités ? Voilà qui relève de la transgression, déchaînant immédiatement des foudres théologiques ».
Un exemple ? Prenez ces paroles récentes du Pr Eric Caumes, grand spécialiste français des maladies infectieuses :
« Je suis tellement pro-vaccination que je pense que tous les moyens sont bons pour l’encourager, quasiment. Je me considère presque comme un ayatollah de la vaccination ».
Le problème est que cette approche « religieuse » ne favorise pas l’esprit critique – et c’est ainsi qu’au printemps 2021, ce même Professeur Caumes a déclaré contre tout bon sens que les vaccins anti-covid protégeaient « peut-être mieux » que l’infection naturelle[14].
Le problème est que la plupart des spécialistes ont été formés dans le culte de Pasteur, et il est difficile pour eux de renoncer à leurs croyances, inculquées dès la Faculté de médecine.
Et de toute façon, personne n’a envie d’être mal vu de ses collègues, et personne n’aime prendre le risque d’être « exclu du troupeau » parce qu’il pense différemment.
C’est la puissance du conformisme, qui joue un rôle considérable dans le milieu scientifique.
Quand le Pr Didier Raoult, pourtant le plus grand expert français des maladies infectieuses, publie en 2018 un livre « La vérité sur les vaccins », il subit des critiques acerbes de confrères et de journalistes[15].
C’est d’autant plus étonnant que son livre était très « pro-vaccin »… mais il avait le malheur de réfléchir librement sur le sujet, et de remettre en question l’utilité de certains vaccins, ainsi que leur caractère « obligatoire ».
Donc si le plus grand expert du pays était à deux doigts d’être « excommunié » pour avoir osé émettre quelques critiques sur le Dieu Vaccin, vous pouvez imaginer ce que risquent les autres experts s’ils en font autant !
Il faut vraiment être une « forte tête », sans conflit d’intérêts, pour prendre des risques pareils.
Les personnalités comme celles du Pr Raoult sont rares, très rares.
Et d’ailleurs, vous noterez que le Pr Raoult lui-même n’a jamais commis le blasphème le plus grave : dénoncer la toxicité de certains vaccins.
C’est le tabou suprême, car cela entache l’honneur de l’ensemble de la profession médicale !
Souvenez-vous de cette réplique d’un grand Professeur de médecine (Marcel-Francis Kahn), interpellé par le Pr Gherardi au sujet de la toxicité de l’aluminium vaccinal :
« Cher ami, je crois que vous avez raison… Mais je dirai toujours que vous avez tort ! »
Pourquoi ? Parce que les dégâts causés par l’aluminium vaccinal sont « iatrogènes », c’est-à-dire provoqués par un acte médical… et donc par des médecins !
Au sommet de l’aveuglement : les experts des vaccins !
J’ai parlé des experts en maladies infectieuses, mais il faut aussi parler des experts les plus spécialisés, les « vaccinologues » !
Pour eux, l’aveuglement est encore plus logique.
Quand un médecin se lance dans la recherche scientifique sur la vaccination, c’est parce qu’il est convaincu de ses bienfaits, et qu’il souhaite apporter sa pierre à l’édifice vaccinal.
C’est en inventant des nouveaux vaccins qu’il peut espérer recevoir des prix et distinctions… ou au moins la reconnaissance de ses pairs… et certainement pas en détruisant le prestige de sa branche, et les financements qui vont avec.
C’est pourquoi les grands critiques de la vaccination ne viennent presque jamais du milieu des spécialistes de la vaccination.
Le Dr Michel de Lorgeril est d’abord cardiologue et épidémiologiste – et c’est après avoir réalisé l’ampleur de l’arnaque des « statines » (médicament anti-cholestérol) qu’il s’est attaqué aux mythes vaccinaux.
Le Pr Gherardi était un spécialiste des muscles et du cerveau… et c’est parce qu’il a découvert de l’aluminium vaccinal dans les muscles qu’il a commencé à enquêter sur les dégâts causés par cet adjuvant.
La plupart des critiques de la vaccination sont des « outsiders », qui ne baignent pas dans le milieu des maladies infectieuses.
Et c’est bien sûr utilisé pour les discréditer : il ne faudrait pas les écouter car les « vrais experts des vaccins », eux, seraient tous d’accord.
Mais vous voyez maintenant pourquoi il faut se méfier de ce genre de raccourcis.
Et pourquoi il faut toujours avoir du recul par rapport au « consensus scientifique ».
Surtout quand il est fortement façonné, aussi, par les milliards de Big Pharma.
Mais ça, ce sera pour un prochain épisode.
Bonne santé.
155 réponses
Merci pour le travail d’information que vous faites et merci de nous informer.
Je ne suis pas vacciné et ceux sont mes enfants vaccinés qui m’ont contaminé.
Je voudrais que les décisions du gouvernements prisent en « Conseil de défense »
(sous couvert du secret défense) soient accessibles le plus rapidement possible.
« Ce n’est pas beau de voir un Gouvernement qui empoisonne son peuple. »
31 mai 2023
J’ai relu en diagonale le texte de Xavier Bazin que j’ai publié , parce que je suis gêné aujourd’hui du crédit qui y était accordé au Pr Raoult . Heureusement , je ne suis pas médecin et je n’ai proposé le protocole du Pr Raoult à aucun de mes patients .
Le discrédit à porter au Pr Raoult n’accorde toutefois pas à ses confrères , du coup , un meilleur crédit !
je suis un complotisme j’ai refusé la vaccination. je suis fière d’avoir résisté. Merci pour votre article, j’ai 68 ans retraité.