Pourquoi la vitamine C est incontournable si vous avez de l’hypertension débutante

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Savez-vous quel est le point commun entre cet oiseau étrange…

Kiwi

…et ce fruit bien connu ?

Kiwi

Vous l’avez ?

Ce sont tous les deux…

… des KIWIS !

Et ce n’est pas par hasard.

Le kiwi oiseau est l’emblème de la Nouvelle-Zélande…

… et ce sont les Néo-Zélandais qui ont rebaptisé ce merveilleux fruit, le « kiwi ».

Nouvelle-Zélande : une histoire d’amour avec les kiwis et la vitamine C

Ce sont les forêts montagneuses de Chine qui nous ont offert le kiwi.

Son nom historique est le « yangtao » (pêche-soleil en chinois).

Il y a plus de 2 000 ans, un manuscrit chinois précisait déjà qu’il aide faire baisser la fièvre (tiens tiens…).

Mais c’est vraiment grâce à la Nouvelle-Zélande que ce fruit va conquérir le monde.

Au milieu du 20ème siècle, le kiwi est encore appelé « groseille de Chine » en Occident, car sa chair un peu acidulée rappelle celle de la groseille.

C’est alors que des producteurs néo-zélandais décident de le rebaptiser.

Pourquoi ne pas choisir le kiwi, l’oiseau emblème de la Nouvelle-Zélande ?

La ressemblance entre la peau du fruit, un peu duveteuse, et les plumes de l’oiseau, a scellé l’affaire.

Ce coup de génie marketing a propulsé la Nouvelle-Zélande comme exportateur majeur de kiwis.

Mais les cultivateurs néo-zélandais ont fait encore mieux.

Ils ont aussi « inventé » une nouvelle forme de kiwi, les kiwis « gold » (à droite) :

Kiwi vert et jaune

C’est dans les années 1990, par des croisements de différentes espèces chinoises, que ce fameux kiwi « jaune » a été créé.

Non seulement il est moins acide que le kiwi vert, mais il contient PLUS de vitamine C !

Un kiwi vert contient en moyenne 70 mg de vitamine C…

… alors qu’un kiwi gold peut en contenir le double !

Cela veut dire qu’avec un seul kiwi gold, vous dépassez déjà la dose journalière « recommandée » (qui est en réalité le minimum vital).

Et le résultat de tout ça, c’est que la Nouvelle-Zélande est aussi pionnière dans l’étude scientifique des effets du kiwi et de la vitamine C sur la santé !

Souvenez-vous de ma lettre sur la pneumonie : c’est une équipe de chercheurs néo-zélandais qui a administré des méga-doses de vitamine C à des patients hospitalisés pour pneumonie (résultat : ces patients sont sortis de l’hôpital deux fois plus vite que ceux qui ont reçu le placebo).

Souvenez-vous aussi de ma lettre sur la vitamine C naturelle : ce sont des études néo-zélandaises qui ont montré que la vitamine synthétique était tout aussi bien absorbée que la vitamine C naturelle du kiwi.

Le kiwi et la vitamine C font baisser la tension, c’est PROUVÉ !

Et c’est encore une étude néo-zélandaise qui s’est intéressée à l’effet du kiwi sur la tension artérielle.

Dans un essai clinique réalisé dans le sud de la Nouvelle-Zélande1, les chercheurs ont demandé à des jeunes hommes et femmes en bonne santé d’avaler deux kiwis gold tous les matins au réveil.

Ces deux kiwis leur offraient donc, tous les jours :

  • au moins 200 mg de vitamine C (le double des doses minimales) ;
  • un peu de vitamine B9 et de vitamine E ;
  • et de petites doses de polyphénols comme la quercétine.

Vous vous rappelez peut-être que tous ces nutriments ont des effets validés scientifiquement sur la tension artérielle.

Et de fait : ces jeunes avaient beau être en bonne santé, leur tension a un peu diminué en seulement deux mois !

Il ne fait aucun doute que c’est la vitamine C du kiwi qui a eu le plus d’impact.

On le sait, car plusieurs revues d’essais cliniques ont conclu que des suppléments de vitamine C aident effectivement à diminuer la tension artérielle2.

Dans ces méta-analyses, qui sont le plus haut niveau de preuve en médecine, l’effet de la vitamine C apparaît en moins de 2 mois, avec des doses de 500 mg par jour en moyenne.

Donc, vous pouvez ajouter la vitamine C aux multiples micro-nutriments qui ont un effet PROUVÉ contre l’hypertension.

Elle est d’autant plus intéressante qu’elle agit sur la cause réelle de l’hypertension en améliorant la santé de nos vaisseaux sanguins.

Et comme la vitamine C a une myriade d’autres effets positifs sur la santé, je place naturellement cette molécule comme remède prioritaire en cas d’hypertension débutante.

Mon conseil de prise de vitamine C en cas d’hypertension

Il reste à savoir quelle dose prendre, et sous quelle forme. C’est un sujet assez délicat, sur lequel je reviendrai en détail dans de prochaines lettres.

Mais voici ce que je peux déjà vous dire.

En dose « d’attaque », pendant 6 mois ou un an, je conseille 500 mg à 1 000 mg de vitamine C par jour, sous la forme que vous préférez (liposomale, acide ascorbique, ascorbate de sodium, acérola…).

L’objectif est d’essayer de saturer tous vos tissus en vitamine C, par des doses un peu plus élevées que d’habitude.

Puis, en rythme de croisière, vous devez vous assurer que vous prenez au minimum 200 à 300 mg de vitamine C tous les jours.

C’est possible par l’alimentation seule si vous mangez un ou deux kiwis par jour et des repas riches en choux et en agrumes (voir les aliments les plus riches en vitamine C à la fin de cette lettre).

Mais c’est plus facile avec l’aide d’un complément alimentaire – si votre multivitamines contient en 200 mg, vous atteindrez sans problème les 300 mg par jour avec une bonne alimentation.

Vous pouvez aussi prendre un comprimé d’acérola 1000 (contenant 170 mg de vitamine C) matin et soir. Ou de la vitamine C synthétique en poudre/gélules/liquide selon vos préférences.

Enfin, je pense qu’il est intéressant de prendre d’octobre à mars le double de la dose prise d’avril à septembre, vu l’importance de la vitamine C pour prévenir les infections hivernales.

Par exemple, si vous prenez 250 mg d’avril à septembre, je vous conseille de monter à 500 mg d’octobre à mars.

Tout bien considéré, je dois vous avouer que je ne suis pas partisan des méga-doses quotidiennes (au-dessus d’1 gramme par jour) prises tous les jours, toute la vie.

Je ne dis pas que je « possède » la vérité sur ce sujet. Après tout, le prix Nobel Linus Pauling, un génie qui a intensément travaillé sur la vitamine C, avalait à la fin de sa vie 18 grammes de vitamine C par jour.

Mais je vous expliquerai pourquoi je préfère rester prudent.

À l’inverse, je reste un très chaud défenseur des méga-méga-doses ponctuelles en cas d’infection : 10 à 30 grammes d’un coup dès les premiers signes, et jusqu’à 100-200 grammes par jour selon la gravité de l’infection (si ces doses vous défrisent, relisez mes lettres sur le Dr Cathcart, ici et ici)

Restez connecté, je vous reparle de tout ça bientôt.

Bonne santé,

Xavier Bazin

Sources

[1] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9268970/

[2] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3325833/, https://journals.lww.com/md-journal/fulltext/2020/02210/effects_of_vitamin_c_supplementation_on_essential.68.aspx

Pas de commentaires

Sources

Partager

S'abonner

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *