Pourquoi ne parle-t-on pas aux futures mamans de cette molécule VITALE ?

Cher(e) ami(e) de la Santé,

On dirait que nos « experts santé » sont plus attentifs aux besoins des cochons d’Indes…

…qu’à ceux des femmes !

Cela paraît fou, mais c’est avéré s’agissant de la fertilité et de la grossesse.

Je vous explique.

Il faut repartir du phénomène extraordinaire dont je vous ai parlé la semaine dernière :

Les cochons d’Inde, comme les êtres humains, ont la particularité d’être incapables de fabriquer leur propre vitamine C.

C’est une exception dans la nature, car à peu près tous les mammifères savent synthétiser de la vitamine C à partir du sucre.

Mais les hommes, les singes et les cochons d’Inde, eux, sont obligés de trouver de la vitamine C dans leur alimentation.

Problème : si l’on en croit les « autorités », les êtres humains seraient les seuls êtres vivants au monde à avoir des besoins ridiculement faibles en vitamine C.

Je rappelle que la plupart des mammifères fabriquent tous les jours l’équivalent de 2 000 à 18 000 milligrammes de vitamine C.

C’est à peu près 20 à 200 fois plus élevé que les recommandations pour l’homme, qui ne sont que de 100 milligrammes par jour !

Cela dit, on peut imaginer que nous ayons de grosses différences physiologiques avec les animaux qui fabriquent leur vitamine C.

Il est donc plus intéressant de comparer avec les rares animaux qui, comme nous, ne savent pas synthétiser la vitamine C.

Et là, cela devient franchement troublant.

Prenez les singes de laboratoire.

Selon les recommandations officielles, ils ont besoin d’avaler tous les jours l’équivalent de 1 750 à 3 500 milligrammes de vitamine C par jour, selon les espèces¹.

C’est encore 20 à 30 fois plus que ce qui est recommandé pour l’Homme (à poids égal) !

Pour les cochons d’Inde aussi, la différence est frappante.

Il faut savoir qu’un cochon d’Inde adulte pèse environ 1 kilo.

Et je rappelle que les besoins en vitamine C sont toujours proportionnels au poids du corps.

Donc, donner 15 milligrammes de vitamine C à un cochon d’Inde d’1 kilo, c’est comme donner 1 gramme de vitamine C à un homme de 70 kilos.

Un gramme (1 000 milligrammes), c’est 10 fois plus que les 100 milligrammes recommandés.

Or c’est précisément l’équivalent de cette dose-là qui est recommandée aux cochons d’Inde !

J’ai bien analysé tous les sites de vétérinaires et la dose quotidienne donnée aux cochons d’Inde se situe entre 10 et 20 milligrammes de vitamine C par jour !

Donc, 10 fois plus en moyenne que pour l’être humain, à poids égal.

Mais il y a plus choquant encore.

Regardez plutôt comment sont traitées les futures mamans !

Ce que montre la situation des cochons d’Inde, sans la moindre ambiguïté…

…c’est qu’on se moque des femmes enceintes et allaitantes !

Car il y a une chose sur laquelle tous les sites spécialisés sont d’accord.

C’est que les besoins en vitamine C des cochons d’Inde sont triplés pour les femelles « gestantes ou allaitantes ».

Ainsi, les experts qui recommandent 10 mg par jour par kilo précisent que les femelles gestantes ou allaitantes ont besoin de 30 à 40 mg par jour².

Et ceux qui recommandent 20 mg par jour en temps normal portent cette dose à 60 mg en cas de gestation ou d’allaitement.

Bref, il ne fait aucun doute que les femelles cochons d’Inde ont besoin de beaucoup, beaucoup plus de vitamine C en cas de gestation ou d’allaitement.

Bref, il ne fait aucun doute que les femelles cochons d’Inde ont besoin de beaucoup, beaucoup plus de vitamine C en cas de gestation ou d’allaitement.

Et pourtant, quelles sont les recommandations officielles pour nous, pauvres humains ?

En bien, pour les femmes enceintes, on leur recommande de prendre… 10 milligrammes de plus de vitamine C par jour³, en tout et pour tout !

Rendez-vous compte de l’absurdité de la situation :

Une femelle cochon d’Inde pesant 1 kilo doit avaler 30 milligrammes de vitamine C en plus si elle est en gestation…

…mais une femme enceinte de 60 kilos devrait simplement avaler 10 milligrammes de plus de vitamine C !

Pour les femmes allaitantes, heureusement, les recommandations sont un peu moins ridicules.

Les autorités françaises⁴ et européennes⁵ leur recommandent d’augmenter leurs apports de vitamine C de 50 % environ – pour simplifier, elles doivent passer de 100 mg à 150 mg par jour.

C’est mieux que rien… mais cela reste loin de l’augmentation de 200 % recommandée aux femelles cochons d’Inde allaitantes.

De plus, je connais peu de femmes allaitantes qui savent qu’elles devraient prendre 50 % de vitamine C de plus que d’habitude.

Et pourtant, tout indique que la vitamine C est essentielle pour un bébé en bonne santé… et ce, dès la conception !

La vitamine C pour éviter les fausses couches

Ecoutez-ce que disait, à ce sujet, le grand pionnier de la vitamine C, le Dr Klenner.

Je rappelle que le Dr Klenner est le premier médecin aux Etats-Unis à avoir supervisé la naissance réussie de quadruplés. C’était en 1946, et il a attribué ce succès aux doses massives de vitamine C qu’il avait donné à la future maman.

Vingt-cinq ans plus tard, voici ce qu’il conclut après avoir traité près de 10 000 patients avec des hautes doses de vitamine C.

D’abord, rappelle-t-il, « le simple stress de la grossesse nécessite un apport supplémentaire en vitamine C ».

En effet, il est universellement observé que tout « stress », de nature physique ou psychologique, conduit à augmenter nos besoins en vitamine C.

On le voit clairement avec les animaux qui savent fabriquer leur vitamine C : il leur arrive de multiplier leur production par 10 en cas de stress aigu !

Or, qu’est-ce qu’un stress aigu pour l’organisme ? Une infection. Une opération chirurgicale. Une blessure. Et, bien sûr… une grossesse, très exigeante pour le corps de la femme !

Il est donc logique que cette transformation demande un surcroît important de vitamine C.

Mais ce n’est pas tout.

Il y a aussi les besoins du fœtus, qui « consomme » lui-même beaucoup de vitamine C.

Pour qu’il naisse avec un taux de vitamine C suffisant, il est donc impératif que la mère en ait consommé de grandes doses pendant sa grossesse.

Le Dr Klenner le confirme :

« Lorsqu’on considère les besoins du fœtus et du nourrisson, en particulier des bébés prématurés, il est évident que des apports élevés en vitamine C sont nécessaires pendant la grossesse, car le fœtus drainera la vitamine C disponible chez la mère. »

De plus, selon le Dr Klenner, la vitamine C serait particulièrement vitale pour le tissu embryonnaire.

Ce qui en fait une substance clé pour éviter les fausses couches ! Je le cite :

 « Robert Greenblatt (un professeur de médecine) rapporte d’excellents résultats suite à l’administration orale de vitamine C dans le traitement des fausses couches répétées.

 Dans ma propre pratique, j’ai pu prendre en charge des femmes qui avaient subi jusqu’à cinq fausses couches sans grossesse réussie et les accompagner à travers deux et trois grossesses sans incident grâce à l’utilisation de suppléments de vitamine C »⁶.

Et ce qui prouve que cette observation n’est pas une coïncidence, c’est que l’on trouve le même phénomène chez nos cochons d’Inde !

Chez eux, l’équivalent des fausses couches sont les « réabsorptions fœtales » (la différence est que le corps réabsorbe l’embryon mort, qui n’est donc pas expulsé).

Eh bien dans une étude sur des femelles cochons d’Inde, on a constaté que celles qui avaient reçu de bonnes doses de vitamine C avaient 5 fois moins de réabsorptions fœtales (6 % contre 25 %) que celles qui étaient en déficit de vitamine C⁷.

Cela montre aussi, en creux, que la vitamine C est un nutriment clé pour la… fertilité !

Mais cela, je vous en reparlerai en détail dans une prochaine lettre.

Apprêtez-vous à la transférer aux jeunes couples de votre entourage qui ont des difficultés à avoir un enfant !

Bonne santé,

Xavier Bazin

PS : Je préciserai plus tard mon évaluation des besoins quotidiens en vitamine C, mais je voudrais dès maintenant émettre une recommandation concrète à toutes les femmes enceintes ou souhaitant avoir un enfant.

Dans le cas d’un projet d’enfant, je conseille de prendre au minimum 500 milligrammes de vitamine C matin, midi et soir (ou, si en prendre trois fois par jour est trop compliqué, prendre 1 gramme matin et soir). Jusqu’à la fin de l’allaitement, sans interruption.

Quelle vitamine C, quelle marque ? C’est une question qui revient souvent dans vos commentaires. J’ai toujours des réticences à faire de la « pub », mais je comprends que c’est indispensable pour « passer à l’action ».

Donc, les futures mamans ou les mères allaitantes qui voudraient prendre 500 mg de vitamine C trois fois par jour peuvent se procurer des gélules chez California Gold (coût : environ 5 euros par mois) ou chez Sanct-Bernhard (dosées à 600 mg la gélule, coût de 4 euros par mois).

Celles qui préféreraient deux prises seulement par jour (matin et soir) peuvent choisir les gélules dosées à 1 gramme d’acide ascorbique pure du laboratoire Sunday (ce qui leur coûtera 4,5 euros par mois).

A noter que celles qui ont l’estomac ou l’intestin fragile pourraient préférer l’ascorbate de sodium, moins acide. J’ai trouvé des gélules dosées à 750 mg ici et à 850 mg là. 

Et celles qui préfèrent prendre leur vitamine C en poudre (moins chère) trouveront leur bonheur dans la plupart des laboratoires que j’ai indiqués. Attention simplement avec l’acide ascorbique dilué dans de l’eau, il semble qu’à long terme, cela puisse finir par atteindre l’émail des dents.