Cher(e) ami(e) de la Santé,
VIZIR !
Joli nom pour une étude scientifique tunisienne, non ?
C’est un acronyme anglais dans lequel on retrouve les mots « infection virale » (VI) et le (ZI) du mot zinc.
Mais ce n’est pas pour cette originalité que l’étude VIZIR marquera l’histoire de la micronutrition.
C’est parce que c’est la première fois que l’efficacité du ZINC contre le Covid-19 a été testée de façon vraiment rigoureuse.
C’est bien simple : l’étude coche toutes les cases du « haut niveau de preuve scientifique » :
- De nombreux participants (près de 500 patients) ;
- Une étude randomisée en double aveugle contre placebo ;
- Une étude « multicentrique » menée dans 5 hôpitaux différents ;
- Et dont les résultats ont été publiés dans une revue prestigieuse : Clinical Infectious Diseases.
VIZIR a été menée en pleine « vague Omicron », au début de l’année 2022.
Des patients testés positifs au Covid dans l’un des 5 hôpitaux de l’étude se sont vu proposer d’avaler une gélule deux fois par jour pendant 15 jours.
Parmi les volontaires, la moitié a avalé du bisglycinate de zinc (50 mg par jour) et l’autre moitié a avalé une gélule inerte (placebo) – sans que personne ne sache s’il recevait le zinc ou le placebo.
Notez bien que 50 mg de zinc n’est pas une dose très élevée en cas d’infection.
Des études précédentes ont montré qu’il fallait donner plus de 75 mg de zinc par jour pour obtenir un effet probant contre les infections hivernales (rhinovirus et coronavirus courants)[1].
Il faut savoir, aussi, que l’étude a intégré des patients qui avaient des symptômes depuis plusieurs jours (jusqu’à une semaine entière !).
Or, les traitements antiviraux sont d’autant plus efficaces qu’ils sont donnés dès les premiers symptômes.
Donc, on ne peut pas dire que VIZIR ait choisi les meilleures conditions pour prouver l’efficacité du zinc[2].
Et pourtant…
Les résultats ont été tout de même excellents :
Parmi les malades non hospitalisés, le zinc a nettement réduit la durée de la maladie : 2 jours de moins de symptômes.
Parmi les malades hospitalisés, le zinc a réduit de 3 jours la durée d’hospitalisation.
Encore mieux : ceux qui ont pris du zinc ont été deux fois moins nombreux à être admis en réanimation (5 % contre 11 %) !
Et il y a eu un tiers de morts de moins dans le groupe qui a bénéficié du zinc (15 contre 22).
Tout cela, sans le moindre effet indésirable…
… avec une molécule aussi simple, naturelle et peu coûteuse que le zinc !
Problème : avez-vous entendu parler de cette étude dans les médias ?
Nos autorités de santé vous ont-elles encouragé à avoir une boîte de zinc dans votre armoire à pharmacie, à prendre en cas d’infection hivernale ?
Pas du tout.
C’est une preuve supplémentaire que notre système médical n’en a que pour les vaccins et les traitements hors de prix de Big Pharma.
Mais cela, on en a déjà assez parlé pendant la période Covid
S’agissant du traitement du Covid par le zinc, je n’ai qu’une seule frustration.
C’est d’avoir attendu 6 semaines avant de vous en parler de façon appuyée.
Est-ce que vous souvenez de mon message envoyé en plein confinement ?
Peut-être avez-vous encore dans votre boîte email mon message « urgent » envoyé le 15 avril 2020.
Le confinement en France avait commencé depuis un mois.
Nous étions proche du pic de la « première vague ».
Et je vous ai envoyé ceci :
Honnêtement, il ne fallait pas être « devin » pour repérer l’intérêt du zinc contre le Covid.
Non seulement le zinc est un antiviral reconnu et un minéral crucial pour le système immunitaire…
… mais des études avaient montré que le zinc agit spécifiquement sur les coronavirus à ARN, en empêchant leur multiplication dans nos cellules !
En plus, on a rapidement observé que les patients les plus vulnérables contre le Covid étaient aussi ceux qui ont le plus fréquemment des carences en zinc : personnes âgées en maison de retraite, personnes en surpoids, diabétiques, etc.
Il était donc évident qu’il fallait, au minimum, combler les carences en zinc dès que possible chez ces personnes vulnérables.
D’où la conclusion du message que je vous avais envoyé à l’époque :
« Si je vous dis tout cela, c’est pour que vous n’ayez pas le moindre doute que c’est une piste extrêmement sérieuse, même si les grands médias n’en parlent pas.
Il ne faut donc surtout pas attendre pour vous protéger !
Au pire, avec 75 mg de zinc par jour, vous aurez des nausées et troubles digestifs.
À part ça, vous ne risquez rien, si vous prenez cette dose, même pendant 1 mois.
Alors prenez vite du zinc. Et transférez cette lettre autour de vous. »
C’était en avril 2020, et il a fallu attendre deux ans et demi (!) pour que l’étude VIZIR démontre les bienfaits du zinc de façon définitive.
Mais même avant VIZIR, les preuves n’ont pas cessé de s’accumuler.
Tous les signaux successifs pointaient l’intérêt du zinc contre le Covid
Dès l’été 2020, l’IHU du Professeur Raoult a officiellement ajouté du zinc à son fameux traitement hydroxychloroquine/azithromycine[3].
À l’IHU de Marseille, ils donnaient 45 mg de gluconate de zinc par jour (en trois prises à distance des repas).
Là encore, ils ont eu raison de ne pas attendre des preuves « définitives » pour prescrire un minéral aussi prometteur et sans risque.
Puis les études se sont succédé en faveur du zinc.
En octobre 2021, des médecins belges ont publié une étude[4] qui, pour une fois, a été reprise par certains médias :
Sans surprise, ces chercheurs ont découvert que les patients qui faisaient des « formes graves » de Covid étaient souvent carencées en zinc et en sélénium.
À l’inverse, comme l’a précisé l’un des auteurs, le Pr Du Laing, « les patients qui ne présentaient pas cette carence, ou chez qui elle était moins prononcée, ont plus souvent survécu et se sont rétablis plus rapidement. Ils sont tombés nettement moins gravement malades »[5].
Ce phénomène a été largement confirmé par la suite[6].
L’étude la plus récente a analysé rétrospectivement le taux de zinc dans le sang de près de 4 000 malades du Covid[7].
Conclusion sans appel : ceux qui avaient un déficit en zinc étaient plus souvent hospitalisés et mourraient plus souvent du Covid que les autres (et cela, « toutes choses égales par ailleurs », c’est-à-dire à âge et comorbidités équivalents).
Ajoutez à cela les essais cliniques favorables au zinc[8], et vous voyez que le zinc est bien un élément fondamental pour lutter contre les infections hivernales comme le Covid.
Cela veut dire qu’il ne faut surtout pas être carencé en zinc pendant l’hiver…
… et qu’il vaut mieux avoir une boîte disponible pour se soigner dès les premiers symptômes !
Encore faut-il bien choisir la forme de zinc et le mode d’administration…
Restez connecté, je vous en reparle très vite.
Bonne santé,
Xavier Bazin
PS : Dites-moi en commentaire, ci-dessous, si vous avez, comme moi, des gélules ou pastilles de zinc chez vous !
Est-ce que vous en prenez tous les jours l’hiver ?
Est-ce que vous en avalez dès que vous avez un début d’infection ?
Si oui, quelle marque, et quelle dose ?
Merci de partager votre expérience avec le zinc en commentaire.
55 réponses
Merci pour cet article.
Je prends 15mg de zing tous les jours.
J’ai lu qu’il fallait mieux le prendre en dehors des repas car mieux absorbé, est-ce vrai ?
Mais, pour moi au niveau digestif, il passe mieux au milieu du repas, en dehors repas, légère nausée.
bonjour Monsieur
Merci pour votre article ……je prend régulièrement un complex de vitamine et dé que je me sens fébrile je prend de l’argent colloidale de chez « Kataros »
J’avoue avoir trés peur du COVID d’autant plus que j’ai quant même 74 ans
Je me sens quant même en bonne santé
Avez vous une « marque » a préconiser
cordialement
Pierre Paquet
Bonjour, je prends 15mg jour zinc Dynveo
oui, j’ai toujours pris zinc et sélénium pendant le covid , zinc D Plantes bisglycinate et Pidolate
bonjour,
une gélule de sélénium + zinc tous les matins de octobre à mars ou avril. (orfito by onatera)
c’est le troisième hiver que je fais ça et pas de soucis. j’ai 61 ans.
Zinc de chez Le Stum 10 mg par jour (1 gelule) insuffisant par rapport à cette publication.
Merci . Cordialement.
zinc oui mais lequel ?
Bonjour
Je n’ai pas de zinc chez moi mais lequel me conseilleriez vous ?
Merci
Mlle PAGET
Bonjour,
Je prends du zinc en oligosols. Ampoules Je fais une cure chaque année ( ou presque) en même temps que du cu or et argent( flacon) , manganèse cobalt sélénium….Une boite de chaque, le lundi je prends une ampoule par exemple le zinc et le mardi une autre et ainsi de suite jusqu’à la fin de la boite.
Et j’ai toujours avec moi un flacon de cu or et argent et dès que je sens « un petit truc » qui cloche,j’en prends s’il le faut plusieurs fois par jour.
Merci pour vos lettres que je lis avec grand intérêt.
M.Morquin
M.MORQUIN
Bonjour Xavier,
Vous lisant depuis pas de temps, j’ai lu vos recommandations sur le zinc, j’en prend (Zinkpicolinat) avec de la vitamine D que mon excellent neurologue aujourd’hui retraité, le Pr C. P. DESEILLIGNY, chercheur sur la vitamine D, me prescrivait depuis le début de ma sclérose en plaque.
Et, pourtant immunodéprimé, je n’ai jamais eu de souci pendant le corona-circus, jamais mis de gel hydroalcoolique, ni masques qui n’ont jamais protégé contre les virus.
Aujourd’hui, je prend 5 gramme de vitamines C, en grande partie grâce à vous & à d’autres, & je suis je crois pas mal équipé par les affections hivernal.
Gratitude encore pour vos lettre géniales Monsieur.
Ali