Vendredi, j’ai relayé la grande pétition nationale du Dr Eric Ménat, soutenue par plus de 600 médecins de terrain.
Quelques heures plus tard, l’ancien Ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy et le Professeur Christian Perronne ont lancé le même appel dans le journal Le Parisien :
Aujourd’hui, je voudrais vous expliquer en détail pourquoi ces personnalités ont raison.
Oui, les médecins généralistes devraient avoir le droit de prescrire l’hydroxychloroquine aux malades du Covid-19 qui en ont besoin.
Oui, le Dr Ménat dit vrai, et je vous invite à continuer de signer et relayer son appel :
Cet appel courageux a déjà obtenu plus de 200 000 signatures, ce qui est historique.
Mais il est urgent de continuer à partager cet appel à signatures, car le gouvernement n’a pas bougé d’un pouce pour l’instant.
Maintenant, reprenons les faits, un à un, sereinement :
L’hydroxychloroquine est dangereuse : vrai ou faux ?
Il y a quelques jours, les autorités et les grands médias ont essayé de faire croire que la chloroquine est un médicament dangereux.
Regardez cet avertissement de l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine :
« Des cas de toxicité cardiaque ont été signalés suite à des prises en automédication d’hydroxychloroquine face à des symptômes évocateurs du Covid-19, ayant parfois nécessité une hospitalisation en réanimation »[1].
En réalité, c’est probablement une fake news car l’hydroxychloroquine ne peut pas être prise en auto-médication : depuis janvier dernier, elle ne peut être prescrite que sur ordonnance !
Et de toutes façons, il faut préciser que le Dr Ménat et les 600 médecins signataires de la pétition sont totalement opposés à l’auto-médication.
Ce qu’ils demandent, c’est que les médecins de terrain retrouvent le droit de prescrire ce médicament aux malades du Covid-19.
Comme tout médicament, l’hydroxychloroquine peut comporter certains risques et doit être pris sous surveillance médicale.
La bonne nouvelle est que les médecins savent parfaitement comment utiliser ce médicament sans risque pour leur patient.
Car l’hydroxychloroquine a l’avantage d’être une vieille molécule, sur laquelle on dispose de dizaines d’années d’expérience et de recul.
Aujourd’hui, tous les médecins savent que ce médicament a deux effets indésirables possibles :
- Une atteinte à la rétine et un risque cécité lorsqu’il est pris tous les jours pendant plusieurs années;
- Une atteinte au coeur, avec un risque rare mais réel d’arrêt cardiaque.
Le problème de cécité ne nous concerne pas ici, puisque le traitement du Pr Raoult n’est donné que pendant 10 jours au maximum.
En revanche, il faut effectivement faire attention au risque cardiaque, surtout lorsque l’hydroxychloroquine est prise avec l’azithromycine, comme le recommande le Pr Raoult.
Mais je répète que les médecins savent parfaitement comment éviter ce risque.
Les médecins traitants connaissent leurs malades, et donc ceux qui pourraient être à risque et ceux qui ne le sont pas.
Et s’ils ont le moindre doute, ils peuvent prescrire un électrocardiogramme (ECG) avant et après la prise de l’hydroxychloroquine, pour s’assurer qu’il n’y a aucun problème. Ils peuvent aussi mesurer la quantité de potassium dans le sang des malades.
Écoutez le Dr Jean-Christophe Ruffin, au micro d’Europe 1 :
« Je n’arrive pas à comprendre qu’on ne donne pas aux généralistes les moyens de se servir de cette molécule. Effectivement il faut prendre certaines précautions avant de la prescrire, mais n’importe quel médecin généraliste est en mesure de le faire »[2].
Bref, les médecins de terrain peuvent éliminer les risques éventuels de l’hydroxychloroquine.
C’est une excellente nouvelle, car ce n’est pas le cas de tous les médicaments, loin de là.
Normalement, il y a toujours un compromis entre le bénéfice espéré et les risques encourus.
Mais ici, le risque encouru est quasiment nul si le médicament est pris sous surveillance médicale.
Alors que le bénéfice, lui, est très prometteur (voir ci-dessous) !
Certes, on n’a pas de garantie d’efficacité à 100 % pour l’instant, mais puisque le risque est quasiment nul, il n’y a aucune raison d’empêcher les médecins de le prescrire !
L’erreur à éviter absolument, c’est de prescrire ce médicament au mauvais moment.
Et pourtant, cela peut paraître fou mais, c’est ce que nos autorités demandent :
Le gouvernement recommande ce traitement quand c’est TROP TARD
Aujourd’hui, tous les médecins sont d’accord sur un point : l’hydroxychloroquine est totalement inutile quand elle est administrée aux patients en état critique.
Les Académies nationales de médecine et de pharmacie l’ont dit très clairement, dans un communiqué du 26 mars dernier :
« L’Académie nationale de Médecine considère que la libération par les pouvoirs publics de l’hydroxychloroquine pour les malades hospitalisés en détresse respiratoire ne saurait être une réponse adaptée». [3]
Le Professeur Raoult a parfaitement expliqué pourquoi : quand vos poumons sont gravement atteints, le problème n’est plus le virus.
A ce stade, on ne trouve presque plus de virus dans votre corps : ce qu’il faut combattre, c’est la défaillance de vos poumons et de vos reins.
Dans un communiqué récent, le Collège de Médecine générale dit les choses encore plus clairement :
« La décision politique d’autoriser la prescription d’hydroxychloroquine uniquement à l’hôpital relève d’un non-sens délétère. La communauté scientifique est unanime : si l’hydroxychloroquine pouvait avoir une efficacité, cela serait au début des symptômes de la maladie»[4].
Vous voyez que la recommandation officielle sur l’hydroxychloroquine est absurde.
« C’est la décision la plus bête du monde », a tonné le professeur Willy Rozenbaum, spécialiste du sida[5].
De fait, le décret du 26 mars n’autorise les médecins à donner l’hydroxychloroquine à leurs patients que s’ils sont hospitalisés, dans un état grave.
Alors que tous les scientifiques savent que ce traitement doit être donné dès le début des symptômes pour pouvoir être efficace.
Donc, aujourd’hui encore, lundi 6 avril, on marche sur la tête :
- Non seulement le gouvernement interdit de donner ce médicament au moment où il pourrait être utile ;
- Mais en plus, nos grands pontes sont en train de tester l’efficacité de ce médicament à un stade de la maladie où l’on sait déjà qu’il ne fonctionne pas!!
Je sais que c’est difficile à croire, mais c’est la stricte vérité :
Nos grands pontes testent l’hydroxychloroquine quand c’est TROP TARD
La plus grande étude clinique officielle s’appelle Discovery.
Mais cette étude va tester l’hydroxychloroquine sur des patients gravement malades, quand c’est trop tard.
« Il n’y aura rien à espérer de cette étude concernant l’hydroxychloroquine, qui est administrée trop tard »[6], a déclaré le Pr Christian Perronne.
Et comme si cela ne suffisait pas, l’étude Discovery n’utilise même pas le traitement recommandé par le Professeur Raoult !
- Le protocole de Discovery prévoit 400 mg d’hydroxycloroquine par jour, là où le Pr Raoult en préconise 600 mg ;
- Et Discovery ne teste que l’hydroxychloroquine seule, alors que le Pr Raoult a eu les meilleurs résultats en l’associant à un antibiotique, l’azithromycine.
Conclusion désabusée du Pr Didier Raoult : « Si on avait envie de prouver que l’hydroxychloroquine ne marche pas, on ne s’y prendrait pas autrement »[7].
Et ce n’est pas tout.
On a le même problème avec l’autre grande étude (Hycovid), menée par le CHU d’Angers :
- Là encore, l’étude ne teste que l’hydroxychloroquine seule, sans azythromicine,
- et à des doses étranges (800 mg, puis 400 mg), qui ne sont pas celles du Pr Raoult.
Dosage étrange ? Sur le site du Quotidien du Médecin, un docteur va même plus loin[8] :
« J’ai le sentiment que cette étude HYCOVID vise à discréditer le Pr RAOULT car on se doute qu’avec une dose initiale de 800 mg il y a de forte chance qu’il y ait un accident cardiaque, suivi d’une annonce tonitruante dans la presse qu’il ne faut surtout pas utiliser l’hydroxychloroquine ».
Bref, on dirait vraiment que tout est fait pour empêcher de savoir la vérité sur l’efficacité du protocole du Pr Raoult.
Alors que c’est, au moment où je vous parle, le traitement médicament de loin le plus prometteur contre l’épidémie !
Je vous le disais déjà le 3 mars, il y a un mois… mais plus les jours avancent, plus je suis convaincu de l’intérêt du traitement du Pr Raoult :
10 arguments pour l’efficacité probable de l’hydroxychloroquine
Je voudrais récapituler ici 10 raisons qui me rendent très optimistes :
- Début février, la chloroquine et l’hydroxychloroquine ont montré une excellente efficacité in vitro contre le coronavirus chinois[9] ;
- Mi-février, les résultats prometteurs de tests cliniques en Chine ont conduit les hautes autorités de santé de ce pays à recommander officiellement ce médicament pour traiter le coronavirus[10] ;
- Mi-mars, le Professeur Raoult a traité 80 patients par hydroxychloroquine et azithromycine, et a constaté une diminution très rapide de leur charge virale[11];
- Fin mars, une étude chinoise réalisée contre placebo montre une réelle efficacité de l’hydroxychloroquine : le médicament réduit la durée des symptômes des malades et accélère la guérison des pneumonies[12] – et surtout, aucun patient traité ne s’est aggravé (donc 0 %), alors que 12 % du groupe placebo a fini en « état critique »[13].
Voilà les arguments scientifiques les plus forts en faveur du protocole du Pr Raoult.
Mais je voudrais aussi signaler d’autres éléments, moins « scientifiques » mais tout de même intéressants et complémentaires :
- Le Professeur Raoult est sûr de lui – or c’est est un des meilleurs infectiologues au monde, spécialiste des infections respiratoires et de l’hydroxychloroquine, un médicament qu’il a beaucoup pratiqué dans sa carrière ;
- Un médecin new-yorkais, le Dr Zelenko, a obtenu un taux de succès proche de 100 % avec l’hydroxychloroquine + azithromycine (+ zinc) : il a donné ce traitement à 350 patients à haut risque, dès les premiers symptômes, et aucun n’est décédé à ce jour (seuls 2 d’entre eux ont été intubés)[14];
- Un des plus grands infectiologues américains, le Dr Stephen Smith, a obtenu des résultats tout aussi prometteurs sur ses patients, et a déclaré à la télévision, en « prime time », que l’hydroxycholoroquine+ azithromycine « change la donne, c’est le début de la fin de l’épidémie »[15];
- Dans un grand sondage réalisé sur plus de 6 000 médecins dans 30 pays, l’hydroxychloroquine a été majoritairement considérée comme le traitement « le plus efficace» contre le Covid-19[16] ;
- En France, la plupart des médecins touchés par le Covid-19 se soignent avec l’hydroxychloroquine – c’est ce qu’a révélé publiquement le médecin urgentiste Patrick Pelloux : « tous mes confrères médecins touchés par le Covid-19 ont pris de la chloroquine»[17].
- En Italie, le Dr Pierluigi Bartoletti, vice-président de la Fédération Italienne des médecins généralistes, a déclaré que l’hydroxychloroquine est désormais largement prescrite aux patients au début de la maladie, « avec d’ores et déjà des résultats très encourageants»[18]
A ce stade, il est donc très probable que l’hydroxychloroquine a bien une efficacité contre le Covid-19.
Ce n’est pas sûr à 100 %, mais on a largement assez d’éléments pour traiter les patients les plus à risques sans attendre :
Récapitulons : voici le bénéfice-risque de l’hydroxychloroquine !
Au total, quel est le risque de suivre le protocole du Pr Raoult ?
Comme on l’a vu, s’il est pris sous surveillance médicale, le risque est quasiment nul.
Le risque cardiaque est inférieur à 1 sur 100 et on peut totalement l’éviter avec un suivi médical étroit.
Maintenant, quel est le risque de ne pas prendre ce traitement ?
En France, au moment où je vous écris, 8 % des cas confirmés au coronavirus sont morts.
Autrement dit, vous avez à peu près 1 risque sur 10 de mourir si vous êtes testé positif au coronavirus.
Bien sûr, ce n’est qu’une moyenne statistique : en réalité, tout dépend de votre âge et de votre vulnérabilité.
Si vous êtes en bonne santé, sans pathologie chronique, vous n’avez quasiment aucun risque de mourir.
Dans ce cas, je pense qu’il est inutile de suivre le protocole du Pr Raoult. Autant guérir seul, avec l’aide de remèdes naturels.
A l’inverse, si vous avez de l’hypertension, du diabète ou d’autres pathologies sérieuses, votre risque de mourir en cas d’infection au coronavirus est très élevé (plus de 10 %).
Et si vous avez plus de 80 ans et deux pathologies chroniques, vous avez peut-être un risque sur trois de mourir si l’on vous diagnostique le Covid-19.
Donc, il faut faire la balance entre :
- Un risque sur 10 (ou 3 pour certains patients) de mourir ;
- Et 1 risque sur 100 d’atteinte cardiaque (théorique), ramené à 0 en cas de suivi médical correct.
Pour moi, le calcul est vite fait : c’est évident qu’il faut prescrire l’hydroxychloroquine et l’azythromycine (+ du zinc) dans ce genre de cas !!
Même si on n’est pas 100 % certain que l’hydroxychloroquine est efficace, le jeu en vaut largement la chandelle puisque le risque d’effet indésirable grave est quasiment nul… et que le risque de mourir est très élevé sans traitement !!
Mais pour qu’il soit efficace, ce traitement doit être donné dès les premiers symptômes.
Il doit donc être donné avant l’hospitalisation… et donc par votre médecin généraliste !!
Mais le décret du 26 mars interdit aux médecins généralistes de le faire !
Et même à l’hôpital, le décret du 26 mars interdit aux médecins de le prescrire aux patients dont l’état de santé n’est pas gravement dégradé.
Voilà pourquoi je soutiens à 200 % l’initiative du Dr Ménat, qui demande la suppression de ce décret absurde.
Voilà pourquoi je vous demande d’écouter son appel et de signer sa pétition.
Maintenant, je voudrais vous parler d’un autre traitement potentiellement salvateur, et dont on ne parle pas en France.
Les Américains font des injections de vitamine C, pourquoi pas nous ??
Depuis le début de l’épidémie, je m’étonne qu’on n’injecte pas de grandes doses de vitamine C aux patients hospitalisés en France.
Un grand hôpital de Shanghai le fait, avec des résultats très prometteurs.
Des hôpitaux new-yorkais le font, avec des résultats également très encourageants[19].
Je vous ai expliqué dans une lettre précédente pourquoi ils ont de très bonnes raisons pour le faire : beaucoup d’éléments scientifiques montrent que les injections de vitamine C pourraient aider les patients gravement atteints du Covid-19[20].
Dans une étude publiée dans le JAMA le 1er octobre 2019, les injections de vitamine C ont permis de sauver la vie de certains patients en soins intensifs pour septicémie et détresse respiratoire aigüe[21].
C’est très encourageant, surtout que les injections de vitamine C sont sans risque !
Et je rappelle que, pour les patients en réanimation, le traitement du Pr Raoult ne marche pas.
En réanimation, ce sont les injections de vitamine C qui pourraient sauver des vies.
Voici ce qu’a déclaré le Dr. Andrew G. Weber, qui utilise la vitamine C en soins intensifs, dans son hôpital à New-York :
« Les patients qui reçoivent de la vitamine C s’en sortent nettement mieux que ceux qui n’en reçoivent pas. Cela aide énormément, mais on n’en parle pas beaucoup car ce n’est pas un médicament ‘sexy’ »[22].
Certes, comme pour le traitement du Pr Raoult, on ne dispose pas encore de preuve scientifique de son efficacité à 100 % contre le Covid-19.
Mais on en sait assez pour généraliser ce traitement à tous les patients hospitalisés, dans un état grave !!!
Le calcul bénéfice-risque, là encore, est facile à faire !
Risque de le faire : quasiment nul.
Risque de ne rien faire : énorme, car le risque de mortalité est très élevé quand vous êtes hospitalisé en soins intensifs.
Avec la vitamine C, on a exactement la même absurdité que pour la chloroquine, bien illustrée par cette image :
C’est la trahison de certains grands Professeurs de Médecine, de ces grands pontes parisiens qui ont l’oreille du Président Macron et qui décident de tout en ce moment.
Ce qui se passe est la preuve que les médecins de terrain, ou même de simples journalistes et citoyens bien informés ont plus de bon sens que nos autorités médicales.
Et c’est pourquoi je voudrais conclure en vous transmettant l’appel de Didier Le Bail, un thérapeute de grand talent, et dont je partage totalement les conclusions sur les vitamines C et D :
L’appel urgent d’un naturopathe, seul à crier la vérité dans le désert
Je vous livre son appel, en intégralité, et compte sur vous pour le transmettre à toutes vos connaissances :
« En Chine et aux Etats-Unis, où l’on est davantage convaincu de l’intérêt thérapeutique de l’immuno-nutrition d’urgence, on n’hésite pas à prendre des initiatives, en promouvant notamment l’utilisation de vitamine C par voie intraveineuse.
Le vieil adage hippocratique : « que ton aliment soit ton premier médicament », devrait s’appliquer en toutes circonstances et en tous lieux, y compris à l’hôpital. En l’occurrence, deux nutriments indispensables à notre système immunitaire devraient être administrés à doses pharmacologiques aux patients Covid-19 hospitalisés d’urgence : la vitamine C et la vitamine D.
Pourquoi ? Parce que les taux de vitamine C et de vitamine D chutent lors des hospitalisations. On l’a montré de façon très claire pour la vitamine D. Des chercheurs rapportent ainsi une diminution de presque un tiers du taux de vitamine D chez une centaine d’enfants ayant séjourné environ deux semaines à l’hôpital à cause d’infections ou de complications infectieuses. D’autres chercheurs ont surveillé le statut en vitamine D de 200 patients adultes placés en soins intensifs depuis leur entrée à l’hôpital jusqu’à 10 jours après leur admission. Résultat : le taux de vitamine D a diminué de façon significative chez tous les patients en manque de vitamine D après seulement 3 jours d’hospitalisation.
Pour ce qui est de la vitamine C, le pneumologue américain Andrew Weber, qui travaille dans un service de soins intensifs, a observé une diminution considérable des taux de vitamine C chez les patients Covid-19 au bord de la septicémie (infection généralisée de l’organisme). Notons, au passage, que la vitamine D aussi jouerait un rôle important dans la réduction du risque de septicémie.
Des équipes médicales chinoises et américaines n’hésitent pas à pratiquer l’immuno-nutrition d’urgence chez des patients Covid-19 afin de mettre toutes les chances de leur côté. Pour l’heure, priorité semble avoir été donnée à la vitamine C. À New-York, dans le service de soins intensifs où travaille le Dr Weber, les patients reçoivent ainsi par voie intraveineuse 1500 mg de vitamine C 4 à 5 fois par jour. En Chine, une étude clinique visant à établir l’efficacité de la vitamine C par voie intraveineuse chez les patients Covid-19, a démarré le 14 février à Wuhan, épicentre de l’épidémie.
La vitamine D mériterait une attention tout aussi importante que celle que l’on accorde actuellement à la vitamine C. De fait, différents travaux attestent de la relation qui existe entre taux de vitamine D et mortalité en soins intensifs, notamment ceux du chirurgien Ray Matthews, qui a évalué le statut en vitamine D de plus de 250 sujets d’un âge moyen de 40 à 50 ans dans les 24h suivant leur admission dans l’unité de soins intensifs qu’il dirige. Résultat : au sein du groupe de patients souffrant d’une carence vraie en vitamine D, la durée moyenne du séjour en soins intensifs a été de 13 jours, avec un taux de mortalité de 12,3 %, tandis qu’au sein du groupe de patients ayant un taux de vitamine D à peine convenable, la durée moyenne de séjour a été de 5 jours, avec un taux de mortalité de… 0 % !
Enfin, dans une étude pilote récente réalisée auprès de 30 patients atteints de pneumonie ayant dû être placés sous assistance respiratoire, l’administration de vitamine D à raison de 100 000 UI par jour pendant 5 jours, a permis d’augmenter les concentrations d’hémoglobine, de diminuer les concentrations d’hepcidine, d’améliorer le métabolisme du fer et la capacité du sang à transporter l’oxygène.
Je sais qu’en tant que « simple » naturopathe, je n’ai pas la légitimité d’un Pr Raoult ou d’un Dr Ménat, mais je compte sur vous, amis lecteurs et amis thérapeutes, pour faire jouer le bouche à oreille numérique afin que cette notion d’immuno-nutrition d’urgence atteigne la sphère hospitalière française dans les plus brefs délais.
Didier LE BAIL, naturopathe, spécialiste de la vitamine D »
Il a raison et il faut partager son message.
Arrêtons d’écouter les « grands pontes » trop liés à l’industrie pharmaceutique.
Écoutons plutôt les Pr Raoult, les Dr Eric Ménat et les Didier Le Bail.
C’est urgent.
67 réponses
bonjour,
dans cette polémique il serait utile de regarder ce qui se passe en Afrique ;
ayant eu un contact avec le Bénin , il y a des cas de covid-19 chez eux et les anti palus fonctionnent assez bien!!!
pour eux la chloroquine n’est pas assez forte
et a priori, sur les marchés abondent des plantes intéressantes contre cette épidémie
bravo pour ce que vous faites
A quand une grande pétition pour les IV de vitamine C ? Encore plus prometteuses me semble-t-il que le traitement à l’hydroxychloroquine (qui est tout de même un médicament auquel on additionne un antibiotique, donc des effets secondaires, sur le microbiote par exemple… voire des antiviraux dans les traitements officiels !).
Je ne pardonnerai jamais à ce gouvernement sa politique de santé aberrante. Depuis le passage aux 11 vaccins jusqu’à sa gestion de la pandémie au covid19!
Nous sommes en guerre. Macron devrai être poursuivi pour crime de guerre contre le peuple.
Que de paroles dans le vide par ses messieurs de
la soi-disant haute médecine, qui préfères
laisser MOURIR des malades ,(plutôt que de faire administrer de la CHLOROQUINE et de la VITAMINE C de la VITAMINE D )qui peut être la solution a tout
ses problèmes ,à tout ses messieurs de la soi-disant
grande médecine, laisser votre ego de côté et faite
ce que l’on attend de vous (POUVOIR PRENDRE CETTE MEDICATION.)
Excellent article et informations .
Mais SVP raccourcissez vos articles et restez sur un sujet .Vous aurez plus d’écoute
Je suis pour la cloroquinine prise avsur ordonnance médicale par son médecin traitant
Bonjour Xavier Bazin, bonjour à tous,
De grands remerciements pour cette lettre sur l’hydroxychloroquine qui est très claire par rapport aux informations données par les journalistes sur ce traitement.
Mon commentaire a pour but d’attirer l’attention sur le fait que vous écrivez que la façon d’utiliser l’hydroxychloroquine a été réglementée par un décret datant du 26 mars. Qui dépose un décret ? Les politiques ! Cela voudrait-il dire que les médecins ne sont plus libres de leurs prescriptions ? C’est très grave ! Ils ont fait beaucoup d’années d’étude pour apprendre à prescrire. Et des gens qui n’y connaissent rien décident par décret d’une prescription ! Et d’une mauvaise prescription, quand il est trop tard.
Cela me fait penser que nous avons un état qui réagit à la façon d’un régime totalitaire. Non seulement il faut signer les pétitions pour que la chloroquine soit utilisée correctement mais lutter contre cet état corrompu et qui se dirige vers une dictature et que les médecins récupèrent leur autonomie à prescrire !
Sur le fonds, votre article a certainement de solides fondations.
Ce qui est gênant, et pour dire, ce qui le met en doute, est votre vieille habitude de vous en servir pour casser l’autorité existante.
Vieux mal franco-français qui n’a rien apporté dans l’histoire que du mauvais.
Ôtez de votre article tout ce qui met en cause l’autorité et vous:
– le réduirez de 50%
– le rendrez compréhensible
– lui redonnerez son aspect scientifique
Comme tout et toujours c’est une question de fric, il faut s’ attendre a une grosse epidemie pour enfin réagir 3500 MORTS en France comme (la cannicule) le problème des retraites est réglé