Rions ensemble du « feuilleton de l’été » à charge contre les médecines naturelles

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Quel courage !

Quelle abnégation !

Un journaliste du Figaro a pris tous les risques pour vous informer d’une menace grave et imminente !

Pendant deux semaines, il s’est infiltré, incognito, dans un groupe dangereux.

Un réseau de trafiquants de drogue ?

Les responsables de la branche vaccins de Pfizer ?

Le premier cercle de la fondation de Bill Gates ?

Non, bien pire !

Notre journaliste s’est infiltré… dans un stage de naturopathie !!!

Et son récit est « haletant » :

D’entrée de jeu, un « air malicieux » qui ne présage rien de bon

Dès son arrivée, le journaliste sent qu’il est en terrain à risque :

« Je pousse la porte de l’hôtel à la structure boisée, aux allures de grand chalet.

Mon regard se porte sur cette vieille dame, aux cheveux courts, blancs, regard cristallin, assise près de la cheminée de l’entrée.

Elle me sourit, je me dirige vers elle.

La nonagénaire se lève, du haut de son mètre cinquante, et me serre la main. Je lui décline mon identité pour la semaine. ‘Vous connaissez mon nom’, me dit-elle en retour, l’air malicieux. Je viens de rencontrer Irène Grosjean, la star du manger cru. »

Glaçant, n’est-ce pas ?

« Le premier repas, lui aussi, annonce la couleur. Jus rouge lacto-fermenté, carottes, salade de melon jaune, fruits à gogo… et crème (sans crème) au chocolat. »

Pauvre journaliste ! Voyez-vous ce qu’il est prêt à subir pour nous informer ?

« Durant ma semaine, je découvrirai que cet établissement est spécialisé dans le domaine des médecines non conventionnelles, proposant des soins énergétiques, de l’hypnose, de l’ostéopathie et des conférences de naturopathes dans les domaines du bien-être. »

Bref, de dangereux délinquants « alternatifs » !

La preuve : regardez ce qu’ils font faire aux malheureux stagiaires :

Alimentation, respiration, méditation : mise en danger de la vie d’autrui !

D’abord, il faut voir ce qu’on leur sert à « manger » :

« Sept heures trente. Dans la grande salle, le petit-déjeuner est servi : corbeille de fruits, compotées, quelques oléagineux (noix de cajou, noisettes, amandes) et une boisson chaude à base de citron et miel ; (…) quelques-uns sont affamés, d’autres affaiblis.

Pour ma part, je tiens le coup, me sers et prends une banane, une pomme, et quelques fruits secs. »

Courage mon brave, c’est dur mais il faut tenir !

Le titre du second épisode du feuilleton donne un bon aperçu de « l’horreur alimentaire » : « Je mange jusqu’à huit melons par jour» : au cœur de l’inquiétante reprogrammation alimentaire d’Irène Grosjean, la papesse du cru ».

Quoi, huit melons par jour !?

Vite, qu’on appelle la police, que dis-je, l’armée !

Et encore, ce n’est rien à côté de l’activité du deuxième jour.

Il s’agit du… « câlin aux arbres » !

Nooooooon, pas ça !! C’est beaucoup trop RISQUÉ !

Croyez-le ou non, c’est mot pour mot ce que nous explique notre journaliste :

« Certains professionnels de santé pointent même des dangers (relatifs) à être en contact avec un tronc (allergies aux lichens, insectes pouvant piquer, etc.). Mais qu’importent les risques, je vais devoir choisir un arbre. »

Rendez-vous compte du courage du journaliste infiltré : s’il avait refusé de faire cette technique ultra-risquée, il aurait été démasqué !

Alors, « qu’importent les risques », notre vaillant journaliste s’est jeté à l’eau.

Et ce n’est pas tout.

Les activités dangereuses ont continué avec la séance de respiration/méditation :

« Une simple recherche sur le Web suffit pour voir que cette méthode est considérée comme dangereuse, pouvant provoquer des crises de spasmophilie, des évanouissements, ou de l’hyperventilation ».

Par chance, tout le monde a survécu sans dommage, ouf !

Une semaine de « crimes de la pensée »

Tout au long de la semaine, notre journaliste en a appris de belles sur l’inquiétante « philosophie » des organisateurs :

« Utopiste revendiqué, Jean-Charles Fraschina rêve d’un monde où on retrouve notre ‘capacité à faire’. ‘Si on devient autonome, il n’y a plus personne pour nous contrôler’.»

Complotisme ! On est beaucoup mieux sous la coupe bienveillante de Big Pharma !

« ‘On parle de notre expérience cette semaine. On en a retiré un modèle. On ne vous demande pas de nous croire. On vous demande de tester. Prouvez-nous le contraire’, enjoint-il. »

Penser par soi-même ? Faire sa propre expérience ? Au secours !

« Miguel nous prévient : il n’a pas le pouvoir de nous maintenir en santé car, après tout, le « corps se guérit tout seul ». La seule prétention de la naturopathie, c’est de garder les « quatre pilier » en ordre : la respiration, l’alimentation, le repos et l’élimination. »

BLASPHÈME ! Seules les blouses blanches ont le droit de guérir !

« Les participants au stage d’Irène Grosjean semblent quasiment tous entretenir une proximité inhabituelle avec les domaines du charlatanisme et des médecines alternatives. Certains pratiquent, d’autres enseignent. Et mettent sur un pied d’égalité les activités de soin non régulées, la science et la médecine conventionnelle. »

Sur un pied d’égalité !? Quand mettra-t-on tous ces délinquants au trou ?

Plus sérieusement, ce que je pense de tout ça

Je pourrais continuer longtemps sur ce ton ironique.

Mais, plaisanteries mises à part, je voudrais préciser que je ne suis pas du tout un partisan des méthodes de la naturopathe Irène Grosjean, et encore moins du crudivorisme.

Il faut savoir que c’est un mouvement qui ne représente absolument pas la naturopathie dans son ensemble.

Cela dit, ce n’est pas sur la durée d’un stage que ce genre de régime peut faire des dégâts.

Il suffit de voir comment les stagiaires ont vécu l’activité la plus « violente » du séjour.

Il s’agissait d’une « purge », à l’eau salée ou à l’huile de ricin, qui met sérieusement à l’épreuve le système digestif (c’est le but recherché).

Or le journaliste est bien obligé de l’avouer : même si la nuit a été difficile, tous les stagiaires semblent avoir été satisfaits des effets de cette purge :

« Mais, même encore malades le lendemain, tous semblent contents d’avoir « évacué leurs glaires ». Même cette quinquagénaire, qui aura été aux toilettes pas moins de treize fois pendant la nuit : ‘Je me sens plus légère, comme purifiée, cela fait un bien fou. Je me sens pleine de vitalité’. »

Et pourtant, le journaliste ne cesse d’insister sur les dangers supposés de ce stage. « En l’espace de quelques jours plusieurs personnes se sont mises en danger, autant sur le plan physique que mental », écrit-il.

Cet article du Figaro est de la chasse aux sorcières, pure et simple.

Tous les qualificatifs inquiétants sont lourdement répétés, au fil des épisodes :

• « Un système savamment rodé, sur fond de dérives sectaires »
• « un groupe de personnes, engluées pour la plupart dans une spirale conspirationniste et mystique »
• « pseudoscience / charlatanisme / prosélyte / groupe de fidèles »
• « écosystème conspirationniste et mystique en dehors de toute rationalité »
• « l’inquiétant royaume des « médecines » alternatives »

En réalité, quand on lit bien l’article, on voit bien qu’il n’y a aucun « embrigadement ».

Il s’agit d’une « expérience », que les participants sont venus vivre, en connaissance de cause.

Ce sont des gens qui se posent des questions sur leur santé, sur l’alimentation et sur la médecine. Et même si le crudivorisme est à mon avis une impasse, ils ont bien raison de chercher des solutions hors des discours officiels.

Le journaliste, lui, est pétri de certitudes.

Le comble est atteint lorsqu’il dénonce une forme de lâcheté des organisateurs du stage :

« L’instructeur affirme que ce qui nous sera appris n’est pas de la « théorie » mais le fruit de leur « expérience », et des « milliers de personnes accompagnées ».

« On ne vous dira jamais de faire mais on vous le conseillera », martèle-t-il, comme pour tenter de se dédouaner en cas de problème. »

Se dédouaner ??

Mais qui se dédouane, monsieur le reporter ? Pour ce qui est se « dédouaner en cas de problème », il y en a qui ont fait beaucoup mieux que ces pauvres naturopathes.

Souvenez-vous de Pfizer et Moderna : ils ont fait signer aux gouvernements des contrats qui les absout de toute responsabilité en cas d’accidents vaccinaux ! Donc, même si on prouve que leur vaccin a causé un infarctus, un AVC ou une maladie auto-immune gravement handicapante, il est impossible d’obtenir le moindre centime de compensation de ces multinationales qui gagnent des milliards – cela leur est garanti juridiquement !

Et pour finir, une question capitale n’effleure jamais l’esprit de notre journaliste.

Les stagiaires, nous dit-il, « espèrent trouver la solution miracle pour aller mieux ».

Mais pourquoi vont-ils mal ? Et pourquoi ne trouvent-ils pas dans la médecine conventionnelle les solutions qu’il recherchent ?

Le problème sanitaire majeur de notre époque, ce n’est ni Irène Grosjean, ni sa vision très particulière de la naturopathie.

Ce qui nuit gravement à la santé de nos concitoyens, ce sont d’abord et avant tout :

• les ravages de l’industrie agro-alimentaire,
• les dégâts de l’industrie pharmaceutique,
• et les poisons divers et variés d’autres grandes industries (pollution atmosphérique, perturbateurs endocriniens, ondes électro-magnétiques, etc.).

Franchement, si nous n’étions pas cernés par la malbouffe, la surmédication et les toxines en tous genres, nous n’aurions probablement pas besoin de jeûner, de nous purger, ou de faire des heures de respiration/méditation par semaine.

Le problème fondamental, c’est que tous ces poisons sont produits par des industries très puissantes.

Résultat : nos grands médias refusent de s’y intéresser.

Ils préfèrent taper sur des cibles faciles, comme ce « stage du cru ».

Ne soyez pas dupe : cela fait partie d’une attaque organisée contre les méthodes de soin naturelles et alternatives.

Cette propagande ne date pas d’hier. Mais ce qui est inquiétant, c’est qu’elle a tendance à s’accélérer.

Bonne santé,

Xavier Bazin