Cher(e) ami(e) de la Santé,
Je suis tombé sur une vidéo incroyable.
Certains d’entre vous la connaissent peut-être déjà. Il s’agit d’un cours de vaccinologie donné à l’Hôpital d’instruction des armées du Val-de-Grâce.
L’enseignant, Jean-François Saluzzo, sait de quoi il parle. Virologue et expert auprès de l’OMS, il a été pendant plus de dix ans le directeur de la production des vaccins viraux chez Sanofi-Pasteur.
Savait-il que le film de son cours se retrouverait sur YouTube[1] ? En tout cas, il s’y montre extrêmement transparent sur certaines réalités vaccinales.
Écoutez plutôt ce qu’il dit, à partir de la minute 48 :
« Pour finir : comment faire un vaccin ? C’est très intéressant, car on ne sait pas le faire. Il n’y a pas de recettes. Chaque fois qu’il y a un virus nouveau qui arrive, c’est un problème.
Le meilleur exemple est le VIH. Quand il est arrivé en 1984, Robert Gallo, et toute l’équipe américaine, a dit, ‘’on a le virus, dans deux ans on a le vaccin, banal’’. Trente ans après, il n’y a pas de vaccin.
Il n’y a pas de solution miracle pour produire un vaccin. On ne sait pas vraiment comment. Historiquement, un vaccin qui ne marche pas dès le début, on n’arrive pas à le faire marcher par la suite. Le paludisme, cela fait x années. L’herpès, cela ne marche toujours pas. Je ne vous parle pas de la syphilis (…)
Pourquoi ? Une des raisons essentielles de l’histoire des vaccins est que l’on ne comprend pas comment marchent les vaccins. Tout simplement parce qu’une fois qu’un vaccin a été mis au point, plus personne ne s’intéresse au vaccin. Quand un virus nouveau apparaît, on ne sait pas comment les autres vaccins ont marché et si on peut s’en inspirer. »
Sa conclusion est frappante : « Si l’on veut faire des progrès dans l’avenir dans le domaine de la vaccinologie et des vaccins nouveaux, il faut étudier la réponse immunitaire ».
Traduction : les vaccins sont créés de façon totalement « empirique », sans que l’on comprenne ce qu’ils font à notre système immunitaire !
Cela peut surprendre, car la plupart des gens croient que le procédé du vaccin est simplissime.
Un vaccin, ce n’est pas si simple
Le vaccin, pense-t-on, cause une sorte d’infection atténuée, qui conduit notre organisme à garder en mémoire le microbe dangereux (via la fabrication d’anticorps), ce qui lui permettra de se défendre efficacement par la suite, en cas de véritable infection.
Problème : cette histoire-là est tellement simpliste qu’elle est trompeuse. S’il était si simple de créer un vaccin sûr et efficace, on aurait depuis longtemps créé un vaccin contre les coronavirus habituels de l’hiver. On disposerait depuis longtemps, aussi, d’un vaccin contre le virus respiratoire syncytial, qui cause tant de bronchiolites infantiles, parfois mortelles.
Si c’était si simple, on aurait réussi à mettre au point des vaccins contre la coqueluche qui offrent un peu plus que 5 malheureuses années de protection. Si c’était simple, Sanofi aurait réussi à mettre au point un vaccin contre la dengue sans causer la mort d’enfants philippins. Si c’était simple, on n’aurait pas besoin de mettre dans les seringues, même à des doses supposées « sans danger » (on y reviendra), des substances aussi toxiques et controversées que le formaldéhyde ou l’aluminium.
En réalité, la vaccination pose mille problèmes scientifiques complexes. Il y a notamment une difficulté fondamentale et insoluble : plus le vaccin se rapproche de l’infection naturelle, plus il est efficace, mais aussi potentiellement dangereux – comme peut l’être l’infection. Et plus le vaccin s’éloigne de l’infection naturelle (avec des microbes tués ou des petites parties isolées du microbe), moins il stimule le système immunitaire, et plus il requiert d’ajouter d’autres substances potentiellement risquées (des adjuvants, comme l’aluminium).
Le système immunitaire, ce continent mal connu de la médecine
Ce que la plupart des gens ignorent, c’est que le système immunitaire est probablement la partie de notre physiologie la plus mal comprise en médecine.
Écoutez plutôt le Pr Mark Davis, qui sait de quoi il parle, en tant que directeur de l’Institut d’immunologie de l’Université de Stanford :
« Le système immunitaire est d’une complexité inouïe, comprenant au moins 15 types de cellules différentes en interaction qui crachent des dizaines de molécules différentes dans le sang pour communiquer entre elles et se battre. Cela fait beaucoup de parties en mouvement. Et nous ne savons pas vraiment ce que font la majorité d’entre elles, ou ce qu’elles devraient faire »[2].
N’est-ce pas une bonne raison d’être prudent, lorsqu’on interfère avec le système immunitaire ? Les risques à long terme des vaccins ont-ils réellement été évalués ? Et cela ne devrait-il pas rendre modeste sur l’efficacité des vaccins dans la durée ?
Car les conséquences de la vaccination sont infiniment plus complexes que ce que l’on imagine. Prenez les fameux anticorps : contrairement à une idée répandue, on peut en avoir beaucoup sans être protégé de la maladie. Cela a été reconnu de manière spectaculaire par le Pr Delfraissy, au Sénat : « Vous pouvez avoir des anticorps à un niveau élevé et faire un Covid. Et vous pouvez, après vaccination, avoir peu d’anticorps et ne pas faire de Covid. En pratique opérationnelle, il ne faut surtout pas laisser s’installer l’idée que les anticorps servent à quelque chose »[3].
Cet aveu paraît incroyable, mais c’est vrai pour beaucoup d’autres maladies : un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé de 2013 montre à quel point la question des anticorps est complexe. Pour la coqueluche ou la tuberculose, on n’a jamais identifié de corrélation probante entre le nombre d’anticorps vaccinaux et la solidité de la protection[4]. Mêmes difficultés pour les vaccins contre la grippe[5], les vaccins contre les oreillons, les rotavirus et les papillomavirus[6].
Certains vaccins FAVORISENT les infections
Et puis, comme on l’a vu avec le Covid, il y a aussi des anticorps « facilitants », qui non seulement ne protègent pas, mais risquent de faciliter l’infection.
Ce n’est pas un mythe : cela a notamment été observé avec certains vaccins contre la rougeole. Les vaccins qui contenaient un virus inactivé n’étaient pas simplement « inefficaces » : ils ont causé des rougeoles plus sévères[7]. Raison pour laquelle on n’utilise plus que des virus vivants atténués… ce qui pose d’autres difficultés encore.
Pour couronner le tout, il est possible que des vaccins contre un virus précis… rendent plus vulnérables à d’autres virus. Plusieurs études ont ainsi suggéré que les vaccins contre la grippe augmentent le risque d’être infecté par d’autres virus respiratoires[8]… comme les coronavirus[9]. Impossible ? Non : notre système immunitaire est tellement complexe que ce genre d’effets de bord est possible et ne doit donc pas être ignoré. Était-ce prudent, pendant la crise Covid, d’inciter fortement la population à se vacciner contre la grippe ? Rien n’est moins sûr.
Tout ceci pour vous dire qu’il y a beaucoup moins de certitudes qu’on le croit, avec les vaccins.
C’est pourquoi je prépare un livre sur le sujet, qui promet d’être assez « explosif ».
73 réponses
Voyons aussi et surtout ce qu’en dit quelqu’un comme Stefan Lanka… Revisitons Antoine Béchamp.
Merci pour vos messages.
Marc
Très intéressant
Bravo et merci pour cet exposé, qui a l’immense mérite d’inviter le lecteur à la réflexion, l’approfondissement et la discussion….
Tout le contraire des dogmes assénés et de la répression de tout débat dans la plupart des médias mainstream, hélas !
Bonjour à vous et votre équipe
Très bel article sur ces vaccinations que l’on rend petit à petit obligatoire sans avoir au préalable étudié correctement les effets secondaires
Bien cordialement
Daniel Fray
J’aimerais connaitre la suite car depuis ma première injection de Pfizer malade depuis plus d’un an par différentes étapes et l’on me dit c’est pas le vaccin
Les anticorps facilitants,
On n’avait pas décrit ce phénomène en immunologie jusqu’à il y a quelques années .
Cependant des publications de fin 2020 mentionnaient cette observation pour certains virus tels que les coronavirus mais la plupart des scientifiques que nous avons vus et écoute ont évite soigneusement ce sujet comme si cela n’aurait aucun effet et ont conseillé la vaccination .
Quand on dose les AC sait on faire la différence entre anticorps neutralisants et anticorps facilitants ?
Bonjour Je suis toute à fait d’accord avec vous dalleur c’est pour celà j’ai pas fait de rappel de vaccin contre le covid parceque j’avais des doutes sur son efficacité
J’ai des amis qui ont fait toutes les doses malgré sa ils l’on attraper encore la 2ème fois et c’était trop sévère donc j’y crois à ce que vous dites merci
Excellent!
Bien sûr que c’est complexe un système immunitaire et qu’on ne teste que l’immunité humorale avec le dosage d’anticorps ( et encore , on choisit d’en tester certains,on ne les teste pas tous d’où vision très partielle de cette petite partie de l’immunité).
On ne teste pas l’ immunité cellulaire non plus,ce qui est faisable mais long – donc cher- comme l’ explique très bien le Pr Samira Pfaffi-Kramer de Strasbourg- ni la première ligne de défense, au niveau des muqueuses qui sécrètent des immunoglobulines spécifiques. Et enfin,last but not least,on découvre et explore ces dernières années LES microbiotes qui jouent un rôle essentiel dans cette symphonie cellulaire.
Et il faudrait aussi tenir compte de l’apportait de la neuro immunologie , fonctionnement couplé cerveau- système immunitaire.
Vertigineux et impossible à cerner avec une parfaite exactitude. Alors ,on fonctionne à la Descartes,on on observe et décrit de façon très précise ,grâce à des progrès techniques épatants,quelques éléments de cet ensemble,on en ignore une bonne partie,le plus souvent involontairement,et le fonctionnement global reste lui dans l’ombre .
Le problème est de prendre la partie pour le tout…..et d’y bâtir des règles de conduite à tenir .
C’est pourquoi la médecine est un art et non une science, même si elle a besoin de s’appuyer sur les connaissances que lui apporte la recherche scientifique.
Après fonctionnent l’expérience,l’intuition ,le bon sens, toutes choses subtiles et bien difficiles à cerner en chiffres…. comme l’humain,tout simplement, si on peut dire….!!
Mais alors ?
Elle est où la solution ?
On est abandonné à nous-mêmes et condamnés à baisser l’échine en période de virus et d’attendre le sauveur ?
Triste de ne pouvoir faire confiance à la médecine et de douter constamment
Elle est où la solution ?
Oui. Merci de partager vos recherches et nous dire toutes vos observations.