Cher(e) ami(e) de la Santé,
Qu’est-ce qui est le plus facile à faire ?
Étouffer la petite flamme qui commence à embraser vos rideaux…
… ou éteindre l’incendie qui a déjà ravagé la moitié de votre salon ?
Si la réponse vous paraît évidente…
… sachez que c’est la même chose avec les infections hivernales !
Que ce soit contre la grippe, le Covid ou un simple rhume, il faut agir le plus vite possible, dès les premiers symptômes.
Car à chaque heure qui passe, le nombre de virus se multiplie dans votre nez et votre gorge à une vitesse astronomique !
Pour le rhume le plus courant (rhinovirus), voici comment cela se passe :
Pendant 24h, vous ne sentez rien, mais le virus est en train de se multiplier dans votre nez.
Au bout de 24h, vous avez déjà des millions de particules virales dans le nasopharynx.
C’est seulement à ce moment-là que vous commencez à avoir des symptômes du rhume : vous réalisez que vous avez « pris froid ».
Mais le virus, lui, continue de se multiplier à une vitesse exponentielle.
Au bout de 48h, il a atteint son pic et vous avez maintenant des milliards de particules virales dans votre nez et gorge.
Je dis bien des milliards, alors que 24 heures plus tôt, on les comptait seulement en millions !
Vous voyez pourquoi il ne faut pas perdre une seconde pour agir !
D’accord, mais comment ?
La médecine moderne dit qu’il n’y a « rien à faire » en cas de rhume, de grippe ou de Covid – à part des soins de confort.
Mais c’est totalement faux.
Pour guérir plus rapidement un gros rhume, il existe un remède qui a fait la preuve de son efficacité – et on le sait depuis au moins 15 ans.
Ce remède, ce sont des pastilles d’acétate de zinc – à la bonne dose et avec la bonne formulation.
Dans trois essais cliniques randomisés contre placebo, ces pastilles ont quasiment divisé par deux la durée du rhume[1] : les rhumes ont duré 4 jours seulement en moyenne, contre 7 jours dans le groupe placebo.
Des statisticiens ont même calculé que le zinc avait permis de multiplier par trois la vitesse de guérison[2] !
Ce sont des preuves majeures en faveur de l’efficacité de ces pastilles.
D’autres essais cliniques ont aussi validé l’efficacité des pastilles de gluconate de zinc (l’effet est cependant moins puissant que pour l’acétate de zinc).
Au total, une revue des essais cliniques ayant testé des doses adéquates d’acétate et gluconate de zinc conclut à une réduction d’un tiers de la durée du rhume en moyenne[3].
Un tiers, ce n’est pas rien !
Si les rhumes duraient 4 ou 5 jours au lieu de 7 jours, ce serait déjà un progrès considérable. À l’échelle d’un pays comme la France, ce sont des millions de jours où les gens se sentiraient mieux (et des millions d’arrêts maladie en moins).
Mais on peut espérer des effets encore plus importants en prenant le zinc au bon moment.
Guérir un gros rhume en 1 ou 2 jours, c’est possible
Car il faut bien comprendre comment se passent ces fameux essais cliniques qui ont montré l’efficacité du zinc.
Les chercheurs se postent dans un centre de soin et proposent du zinc (ou du placebo) à tous ceux qui viennent consulter pour une infection ressemblant à un rhume.
Notez bien que si ces patients se déplacent pour consulter un professionnel de santé, ce n’est pas pour un simple « nez qui coule »[4].
Ensuite, pour faire partie de l’étude, ces patients doivent avoir eu leurs premiers symptômes dans les 24 heures précédentes.
C’est une condition capitale.
Si les chercheurs acceptaient des patients malades depuis 2 ou 3 jours, ils ne laisseraient quasiment aucune chance au zinc de montrer son efficacité.
Souvenez-vous : 24 heures après les premiers symptômes, des milliards de particules de rhinovirus occupent déjà votre nez et votre gorge !
Donc 24 heures de délai depuis les premiers symptômes, c’est déjà beaucoup. Mais pour conduire un essai clinique, il est à peu près impossible de faire moins.
Car il faut toujours un peu de temps avant que le patient ne sorte consulter et soit enrôlé dans l’essai clinique.
Mais cela veut dire aussi que l’efficacité affichée par les essais cliniques est une sorte de « minimum ».
On peut donc espérer beaucoup mieux que 3 jours de moins de rhume si l’on s’y prend suffisamment tôt.
C’est ce qu’écrit noir sur blanc un des grands chercheurs sur le zinc, John Godfrey, qui a réalisé lui-même un essai clinique ayant prouvé son efficacité contre le rhume[5] :
Au vu des résultats, « il est possible que, si le traitement était reçu dans les heures suivant l’apparition des symptômes, la durée totale des symptômes pourrait être réduite de 62 %.
Cela concorde avec les informations anecdotiques obtenues lors de l’utilisation occasionnelle de la formulation actuelle de zinc, à savoir que, lorsque les pastilles étaient utilisées dès les premiers stades, le rhume semblait être en « accéléré » » (c’est-à-dire guéri de façon très rapide).
Bref, toutes les preuves sont là, youpi, tout le monde est content ?
Eh bien… non !
Big Pharma et la mauvaise science contre-attaquent
Malheureusement, plusieurs essais cliniques n’ont pas trouvé le moindre effet de ces pastilles du zinc sur le rhume.
Résultat : la Fondation Cochrane, connue mondialement pour ses grandes revues d’études, a refusé en 2024 de reconnaître l’efficacité manifeste des pastilles de zinc.
Du bout des lèvres, les auteurs se bornent à conclure, en utilisant le conditionnel, que le zinc « pourrait réduire la durée des rhumes »[6].
Ce qui n’est malheureusement pas suffisant pour emporter la conviction du système médical, réfractaire aux remèdes naturels.
Donc, vous pouvez être sûr que votre médecin « standard » n’est pas près de vous recommander des pastilles de zinc contre les infections.
Mais vous, cher(e) ami(e) de la Santé, vous n’êtes pas obligé de commettre la même erreur.
Car cette revue d’études de la Fondation Cochrane est défectueuse, pour ne pas dire trompeuse.
C’est ce qu’a démontré sur 70 pages un chercheur finlandais absolument remarquable, Harri Hemilä[7].
Harri Hemilä sait de quoi il parle : il a lui-même réalisé plusieurs revues d’études pour le compte de la Fondation Cochrane…
…. et notamment celle qui analyse l’impact de la vitamine C sur le rhume[8] !
Il connaît donc parfaitement le sujet du rhume, des micro-nutriments, et il excelle dans les statistiques et méta-analyses, sans quoi la Fondation Cochrane n’aurait pas fait appel à lui.
Mais ça, c’était avant que la Fondation Cochrane commence à toucher de l’argent de Bill Gates[9].
Depuis, étrangement, la Fondation n’a plus demandé à Harri Hemilä de produire des revues d’études… ce qui ne l’a pas empêché de continuer à publier ses travaux dans des revues médicales de premier plan.
Et sur les pastilles de zinc, sa démonstration est limpide.
Comment faire croire que le zinc ne marche pas très bien
La fameuse revue Cochrane de 2024 commet à peu près toutes les erreurs possibles.
D’abord, elle mélange des essais cliniques où l’on a testé du zinc dans le nez (en spray ou en gel) avec des études où l’on a testé des pastilles à sucer.
Or, ce sont deux traitements différents, avec des effets différents !
Je précise d’ailleurs qu’il ne faut jamais utiliser le zinc dans le nez, par précaution, quelques rares cas d’anosmie (perte d’odorat) ayant été signalés.
Ensuite, l’étude Cochrane mélange allègrement les doses utilisées.
Elle ose même inclure un essai clinique qui a testé 0,046 milligrammes de zinc dans le nez[10], une dose ridicule qui n’a évidemment pas eu le moindre effet sur le rhume !
Même problème avec les pastilles de zinc : il est établi depuis des années que les doses inférieures à 75 milligrammes par jour n’ont pas montré d’efficacité contre le rhume[11], raison pour laquelle il faut écarter les études qui testent de trop faibles doses.
Enfin, cette revue d’étude ne fait pas attention à la composition des pastilles !
Or, il ne suffit pas de choisir la bonne forme de zinc pour avoir une efficacité !
Je vous ai expliqué la dernière fois que seules les formes gluconate et acétate de zinc libéraient des ions dans la bouche – ce qui est la condition de leur efficacité antivirale.
Mais des chimistes ont aussi découvert que certains additifs ou formulations peuvent réduire à zéro le nombre d’ions libérés dans la bouche !
Par exemple, l’acide citrique ajouté aux pastilles de zinc empêche les ions des pastilles de se libérer[12].
Même problème avec le mannitol ou sorbitol fréquemment ajouté aux pastilles de zinc[13].
Au total, les pastilles de zinc qui fonctionnent vraiment sont celles qui sont formulées de telle manière qu’elles libèrent suffisamment d’ions !
George Eby, le « père » de ce remède à base de pastilles de zinc, l’a prouvé de façon magistrale dans un article scientifique publié en 2010[14].
Il a recensé tous les essais cliniques réalisés sur les pastilles de zinc en calculant le nombre précis d’ions libérés dans la bouche chaque jour.
Et il a trouvé une corrélation presque parfaite entre le nombre d’ions et l’efficacité des pastilles !
Autrement dit, les pastilles qui ne libèrent pas d’ions sont inefficaces. Et celles qui libèrent des ions ET qui sont prises en quantité suffisante dans la journée sont efficaces !
Voilà pourquoi certaines études n’ont pas trouvé d’efficacité aux pastilles de zinc.
C’est clair, simple et démontré.
Au total, il ne fait donc aucun doute que les pastilles de zinc sont très efficaces, à condition d’être bien formulées et d’être prises suffisamment souvent dans la journée.
Malheureusement, il n’existe dans le commerce quasiment aucune pastille bien formulée !
Dingue : la plupart des pastilles du commerce ne MARCHENT PAS
Je me suis moi-même fait « avoir ».
L’hiver dernier, je prenais des pastilles de zinc à base de bisglycinate de zinc… sans savoir que ce n’était pas la bonne formule !
Attention : ce n’était pas entièrement inutile, loin de là. Car j’absorbais bien du zinc – exactement comme si j’avalais une gélule de zinc – et cela reste très intéressant :
- En prévention des infections hivernales ;
- Pour éviter les formes graves du Covid[15];
- Et pour se protéger des surinfections bactériennes, type pneumonies[16].
Mais c’est totalement inefficace pour tuer dans l’œuf les infections hivernales comme les rhumes.
Et il s’avère que la plupart des pastilles de zinc du commerce sont dans ce cas !
Selon George Eby, même l’ajout de la vitamine C à des pastilles de zinc peut empêcher la libération des fameux ions antiviraux.
Voici ses conclusions intégrales sur les ingrédients que ne DOIT PAS contenir une pastille d’acétate de zinc :
« Les compositions à base d’acétate de zinc pour traiter le rhume doivent exclure les ingrédients qui réduisent les ions Zn²⁺ et d’autres substances incompatibles. La gomme arabique (acacia), les alcalins et leurs carbonates, les oxalates, les phosphates, les sulfures, la chaux caustique et les décoctions végétales sont considérés comme incompatibles avec l’acétate de zinc.
D’autres gommes végétales, l’anéthol, le mannitol, le sorbitol, les édulcorants intensifs, l’acide ascorbique (vitamine C), l’acide citrique, l’acide tartrique, d’autres acides alimentaires et les colorants laqués peuvent rendre les compositions instables sur le plan du goût, entraîner une perte d’efficacité contre le rhume, ou les deux, et ne doivent pas être ajoutés aux pastilles à l’acétate de zinc[17]. »
Une fois que vous avez trouvé la bonne formule, pour des pastilles d’environ 20 mg de zinc, l’idéal est d’en prendre 2 d’affilée dès les premiers symptômes, puis toutes les deux heures, sans dépasser 8 par jour (et pas pendant plus de 10 jours).
Bonne santé,
Xavier Bazin