Cher(e) ami(e) de la Santé,
Un grand merci pour tous vos témoignages sur le chlorure de magnésium et autres « remèdes miracles ».
Je suis encore en train de les analyser et vous en reparlerai très bientôt !
D’ici là, je voudrais vous poser une question.
Recevez-vous les lettres de ma consoeur Catherine Lesage ?
Moi oui, et je les lis avec un grand bonheur à chaque fois.
J’ai particulièrement apprécié sa lettre récente sur le bleu de méthylène (elle est normalement réservée aux abonnés mais Catherine m’a autorisé à vous la transmettre en intégralité, ci-dessous).
Certes, le bleu de méthylène n’a rien de naturel (c’est un colorant chimique).
Mais ses effets sur la santé sont particulièrement étonnants – et assez mystérieux.
Un peu comme la vitamine C, le bleu de méthylène semble agir sur énormément de problèmes à la fois : virus, bactéries, parasites, toxines, mais aussi troubles de l’humeur, dépression, cancer, déclin cognitif, etc.
Et ce qui me frappe, c’est que le bleu de méthylène a pour action fondamentale de favoriser le flux d’électrons dans l’organisme… comme la vitamine C !
Ces histoires de flux d’électrons sont un peu techniques – et encore mal comprises par la science moderne – mais de grands médecins comme le Dr Levy pensent que c’est ce qui est au cœur de l’efficacité impressionnante de la vitamine C contre de très nombreux problèmes de santé.
C’est pourquoi le bleu de méthylène pourrait faire partie des « grands remèdes » à avoir sous le coude en cas de pépin – mais attention, ce n’est pas aussi inoffensif que la vitamine C et il faut donc être prudent avec son utilisation.
Dans tous les cas, cette mystérieuse molécule gagne à être mieux connue…
… et je ne vois pas mieux qu’une belle lettre de Catherine Lesage pour découvrir ce sujet passionnant !
La voici donc, ci-dessous.
Bonne santé, et bonne lecture !
Xavier Bazin
Oseriez-vous avaler ce colorant contre le cancer ?
Cher(e) ami(e),
Vous connaissez certainement le Pr Laurent Schwartz.
C’est l’un des meilleurs spécialistes du cancer en France.
Quand il a lancé cette bouteille à la mer il y a quelque temps, j’ai aussi eu envie de comprendre :
Je me suis aussitôt plongée dans mes recherches.
L’un des derniers articles publiés sur le sujet, en septembre 2023, m’a stupéfaite[1] :
« Des composés anticancéreux efficaces, sûrs et peu coûteux continuent d’être largement recherchés et étudiés (…). Le réexamen du potentiel pharmacologique de composés bien connus constitue un axe prometteur de développement de médicaments. Le bleu de méthylène (MB) – chlorure de méthylthioninium – peut être considéré comme l’une de ces substances. »
Oui, vous avez bien lu : le bleu de méthylène serait un excellent candidat anti-cancer !
En réalité, il l’aurait été jusqu’au début du XXe siècle… jusqu’à tomber aux oubliettes.
Est-ce parce qu’il ne coûte trois fois rien qu’il n’intéresse personne ?
Peut-être, mais d’abord, essayons de comprendre le mécanisme complexe de
La thérapie photodynamique anticancer : êtes-vous prêt à « brûler » de l’intérieur ?
Personnellement, j’ai découvert cette thérapie confidentielle.
Pourtant, elle semble utilisée depuis des années pour les cancers de la peau.
Son principe n’est pas évident : une molécule inoffensive, comme le bleu de méthylène, va s’accumuler dans les cellules à traiter.
Elle va ensuite être transformée en une molécule cytotoxique (= qui va tuer les cellules cancéreuses) sous l’effet d’une excitation lumineuse[2].
Plusieurs études solides ont montré que le bleu de méthylène avait cette action photosensibilisante : il serait donc capable de perturber les cellules cancéreuses[3].
Le bleu de méthylène serait capable de produire des espèces réactives à l’oxygène.
Or, on sait que les cellules cancéreuses, dans leur grande majorité, « ne respirent plus »[4].
Dès lors, en réactivant leur « respiration cellulaire », le bleu pourrait induire leur mort cellulaire (apoptose).
Et pour cause, cette thérapie a fait ses preuves sur le mélanome, les carcinomes, ou encore les tumeurs colorectales…
… et demain peut-être sur le cancer du sein.
Car, les chercheurs indiquent que le bleu « peut inhiber le développement ducancer du sein. Pendant la thérapie photodynamique avec MB, la croissance tumorale était significativement plus faible que dans les groupes témoins[5]. »
Si vous êtes concerné, parlez-en avec votre médecin avant d’en prendre en automédicamentation. Il existe des contre-indications sérieuses, notamment en cas de prise d’antidépresseurs, type ISRS[6].
(Sachez toutefois que le Pr Schwartz recommande 1 gélule de 75 mg, deux fois par jour.)
Si le cancer semble être un domaine très prometteur pour le bleu de méthylène, c’est loin d’être le seul :
280 mg de bleu de méthylène… pourraient restaurer votre mémoire
Cet exploit est certes surprenant mais pas nouveau :
« La stimulation de la mémoire par de faibles doses de bleu de méthylène a été décrite pour la première fois chez le rat il y a plus de 30 ans[7]. »
En 2016, des chercheurs du Texas ont donc testé cette hypothèse sur 26 volontaires, de 22 à 62 ans.
Par tirage au sort, ils ont distingué ceux qui prendraient 280 mg de bleu de méthylène de ceux qui auraient un placebo.
Tous ont subi des tests d’attention et de mémoire à court terme avant et 1h après.
Résultats : ceux qui ont pris du bleu de méthylène avaient une plus grande activité dans les aires cérébrales dédiées à l’attention.
Surtout, leurs réponses étaient meilleures sur les questions de mémoire (+7 % par rapport au placebo)[8].
Pour les auteurs, il est indispensable d’approfondir ce « traitement prometteur » contre Alzheimer et les autres troubles neurodégénératifs.
Mais comment expliquer qu’un colorant soit un excellent neuroprotecteur, en réactivant des circuits cérébraux ?
La réponse se trouve probablement dans un mécanisme épatant :
Ce bleu protège vos mitochondries (votre bouclier anti-vieillissement intérieur et extérieur)
Quand vos mitochondries (vos usines à énergie) se dégradent, votre organisme vieillit.
Or, on sait que ce dysfonctionnement mitochondrial est présent dans de nombreuses pathologies neurodégénératives.
C’est là que le bleu de méthylène trouve son intérêt car :
- il augmente la quantité des mitochondries[9],
- il augmente la fabrication d’ATP, la source d’énergie de vos cellules,
- il atténue le stress oxydatif qui nuit aux mitochondries.
Pour le dire autrement : vos cellules sont mieux oxygénées[10]… et donc en meilleure forme !
Et cela se voit même sur votre peau !
Jugez par vous-même[11] :
Cette étude de l’université du Maryland en 2017 a fait l’effet d’une bombe dans la médecine anti-âge car le bleu de méthylène[12] :
- stimulerait la production de fibroblastes (qui produisent le collagène),
- retarderait la sénescence cellulaire (les cellules meurent moins vite),
- éloignerait l’effet du stress oxydatif,
- modifierait l’expression des gènes du vieillissement (y compris chez les plus de 80 ans),
- accélérerait la cicatrisation.
Résultat : la peau artificielle, traitée pendant 4 semaines avec du bleu de méthylène, était plus épaisse et mieux hydratée (2 caractéristiques d’une peau jeune).
Le tout, sans avoir la peau bleue – car les dosages étaient très faibles. (Je vous déconseille toutefois d’en mettre dans votre crème de jour !)
Pas étonnant que le bleu de méthylène se retrouve dans nos cosmétiques à l’avenir[13] !
Alors, un médicament essentiel ?
Figurez-vous que ce n’est même pas pour cela que le bleu de méthylène est classé par l’OMS parmi les médicaments essentiels.
En effet, c’est l’antidote de référence des infections graves du sang, les méthémoglobinémies, à l’hôpital et dans les centres anti-poison.
Mais surtout, c’est un antibiotique de la première heure, que l’on redécouvre avec l’augmentation de la résistance de certains antibiotiques.
Si le bleu de méthylène a d’abord servi à repérer les parasites et les levures, sur des prélèvements, des pionniers ont rapidement identifié son potentiel thérapeutique.
Car comme d’autres colorants, le bleu est capable de tuer les microbes pathogènes.
C’est le cas du Plasmodium, le parasite responsable du paludisme (malaria), sur lequel le bleu est foudroyant.
À tel point qu’à la fin du XIXe siècle, les populations des zones infestées sont presque toutes traitées au bleu de méthylène.
Son efficacité est remarquable, de l’ordre de 100 % quand le bleu est administré dans les 7 jours[14].
Son seul reproche ? Une coloration bleu-vert des urines et quelques vomissements (souvent dus à l’amertume). Aucun cas grave d’intoxication n’est enregistré[15].
Avec l’apparition des antipaludiques synthétiques, il est là encore relégué aux oubliettes…
Gageons toutefois qu’avec les limites rencontrées par la médecine chimique, ce remède mis au point en 1876 par le chimiste allemand Caro, retrouve ENFIN ses lettres de noblesse.
L’explosion des recherches est en tout cas de bon augure :
Le « boulet magique », tel qu’il était surnommé, n’est pas prêt d’avoir dit son dernier mot !
D’autant plus qu’un laboratoire marseillais[16] a réussi à purifier 50 fois plus le bleu de méthylène.
Ses impuretés pouvaient, par le passé, engendrer des effets secondaires en raison du fait que le bleu ‘’chélate’’ les métaux lourds.
Ce n’est désormais plus le cas, ouvrant de prometteuses perspectives !
Et vous, utilisiez-vous le bleu de méthylène quand vous étiez enfant ? Est-ce toujours le cas aujourd’hui ?
Vos réponses m’intéressent !
Prenez soin de vous,
Catherine Lesage
90 Responses
j’ai utilisé du « colubleu » petit contre les maux de gorge : très efficace
Mais quand j’en ai demandé à la pharmacie il mon dit que ça n’existe plus
Bonsoir et merci pour votre mail qui m’a rappelé ce que mes parents utilisaient pour les maux de gorge. En effet le bleu de méthylène était très efficace pour soulager ces douleurs. Grâce à vous et au Dr Schwartz j’ai appris toutes ses vertus et j’espère que cela se développera.
lorsque j’étais enfant, on soignait les maux de gorge avec un bâtonnet et on badigeonnait avec le bleu de methylene et tout allait bien !!
Je connais le bleu de méthylène ma mère nous soignait lors des angines et nous en mettait sur les amygdales avec un bâton entouré de ouate et la guérison était très rapide et j’avais la langue toute bleu.
Bjr, quel est le nom de l’arbuste figurant sur la dernière photo? Est-ce l’arbuste ou l’arbre de judée? Merci pour votre réponse
il y a +- 60 ans on soigné les angines avec du bleu de méthylène en gargarisme. Pus tard, on batigeonner les fesses des bébés pour soigner les irritations.
Bonjour,
Quand nous étions enfants nous utilisions le bleu de méthylène pour nos maux de gorge
aujourd’hui on en trouve plus dans les pharmacies!
où pouvons nous en acheter sans être obligés de passer par internet !!!!!!
Merci !
bonjour,
quand nous étions enfants dans les années 60, nos parents soignaient tout début de maux de gorge avec du bleu de méthylène en application locale, je me souviens encore du goût et ça marchait bien!
Bonjour,
J’ai 83 ans, dans ma campagne dans un pays tropical, nous avions du bleu méthylène, c’est un arbrisseau qui fournit de petite baies qui ressemble aux baies de Goji d’un très beau bleu presque violet à maturités. Ma mère l’utilisait comme teinture pour tissus, mais très important : les feuilles écrasées misent à macérées dans de l’eau au au soleil étaient utilisées pour le bain. Résultat, peau de velours, jamais de boutons, même pas de l’acné juvénile. A tendance à disparaître.
Bonjour,
ou trouve-t-on le bleu de Méthylène et sous quelles formes
est-ce qu’il y a des effets secondaires à la suite de son utilisation.
cette lettre m’a beaucoup plus, car on découvre beaucoup de choses que la médecine française nous cache.
je ne connaissais pas ce médicament