Avez-vous remarqué qu’on essaie de vous faire peur sur la rougeole, en permanence ?
Il n’y a quasiment pas une seule intervention de notre Ministre de la Santé Agnès Buzyn sans qu’elle ne s’alarme de quelques cas de rougeole[1] !
Sur France Inter, tout récemment, elle a même lancé cet appel : « Je demande à ceux qui ne sont pas vaccinés de faire un rattrapage »[2]
Cette hystérie sur la rougeole, on la retrouve un peu partout dans le monde :
- En Belgique, la Ministre de la Santé a appelé à punir sévèrement un médecin qui a eu le malheur de critiquer le vaccin contre la rougeole[3] !
- En Hongrie, la Cour constitutionnelle vient d’autoriser l’État à retirer les enfants à leurs parents, s’ils s’opposent à la vaccination[4] !
- Et à New York, le maire a déclaré « l’urgence sanitaire » et a obligé plus de 200 000 habitants à se faire vacciner contre la rougeole sous 48 heures[5].
Au « pays de la liberté », les États-Unis, on a donc vacciné de force… simplement parce qu’il y a eu « 285 cas de rougeole depuis octobre » !
Pourtant, il n’y a pas si longtemps en France, il y avait 400 000 cas de rougeole par an, et on n’en faisait pas toute une histoire.
Vous allez voir : cette focalisation sur la rougeole est franchement suspecte.
Surtout quand on la compare au silence TOTAL des médias et autorités sur la varicelle !
Croyez-le ou non, dans la France d’aujourd’hui, la varicelle tue dix fois plus que la rougeole.
Mais bizarrement, c’est du danger de la rougeole dont on vous rebat les oreilles en permanence !
Rougeole et varicelle, deux maladies jumelles ?
Pourtant, la rougeole et la varicelle sont deux maladies très similaires :
- Ce sont des maladies infantiles, qui touchent 75 à 90 % des enfants d’une classe d’âge, parce qu’elles sont hyper contagieuses ;
- Elles sont globalement bénignes pendant l’enfance, mais plus graves à l’âge adulte ;
- Et elles provoquent de la fièvre et une poussée de boutons sur tout le corps !
Les complications possibles de cette maladie sont également très similaires : pneumonies, méningites, encéphalites et, assez rarement, mort des personnes fragiles.
Une grosse différence, toutefois, c’est que les boutons de varicelles grattent horriblement.
Résultat : si vous vous grattez trop fortement, avec des mains sales, vous risquez une infection grave de la peau.
Autre différence : la varicelle est plus dangereuse pour les femmes enceintes. La rougeole peut causer des fausses couches, mais seule la varicelle provoque de graves malformations du bébé à naître.
À l’inverse, il semble que la rougeole soit légèrement plus mortelle que la varicelle.
Quelle est la maladie la plus inquiétante des deux ?
Si vous en croyez les médias, il y a d’un côté une maladie terrifiante, la rougeole… et de l’autre une maladie sans importance, la varicelle.
En réalité, les dégâts causés par ces deux maladies sont très comparables.
Regardez ce qui se passait en France au début des années 1980, avant la vaccination contre la rougeole :
De 1979 à 1984, la rougeole faisait 25 morts en moyenne, contre 17 pour la varicelle.
Sans vaccination, la rougeole est donc un peu plus dangereuse, mais la différence n’est franchement pas spectaculaire.
Huit morts de différence, c’est peu, par rapport à d’autres fléaux infectieux de santé publique :
- La tuberculose fait chaque année plus de 500 morts en France ;
- Les maladies diarrhéiques tuent plus de 1 000 personnes tous les ans.
Et je ne parle même pas des 150 000 morts chaque année du cancer ou des 140 000 décès annuels pour cause de maladies cardio-vasculaires !
Alors pourquoi diable parle-t-on autant des risques graves de la rougeole ?
À mon avis, il faut chercher la raison du côté du lobby vaccinal.
Certes, il existe un vaccin contre les deux maladies : rougeole et varicelle.
Mais seul le vaccin contre la rougeole est massivement injecté chez les nourrissons.
Le vaccin contre la varicelle n’est recommandé ni en France, ni en Angleterre, ni dans la plupart des pays du monde.
Pourquoi cette différence ?
Eh bien ce n’est pas clair du tout !
Si vous écoutez bien les arguments officiels contre la vaccination massive contre la varicelle…
…vous verrez qu’ils s’appliquent aussi bien à la vaccination contre la rougeole !
Gros risque de « déplacement de la maladie à l’âge adulte »
Il suffit d’écouter le « pape des vaccins » en France, le Pr Daniel Floret, ancien président du Comité Technique des Vaccinations.
Voici ce qu’il dit au sujet de la vaccination des nourrissons contre la varicelle :
« Des travaux de modélisation nous ont permis de faire le choix de ne pas recommander la vaccination des nourrissons de 1 à 2 ans contre la varicelle.
Ces travaux montrent que si nous vaccinons des nourrissons, le nombre de cas baisse très rapidement chez ces enfants en bas âge.
Mais pour les tranches d’âges supérieures, et notamment à partir de 25 ans, le nombre de cas augmente sauf si nous obtenons une couverture vaccinale de 90% chez les nourrissons.
Il fallait éviter de déplacer l’âge de la maladie et de voir augmenter le nombre de cas de varicelle chez l’adulte où l’on sait que la maladie est plus grave. »
Il faut à tout prix « éviter de déplacer l’âge de la maladie », dit-il !
Le Pr Floret connaît bien ce problème, car c’est précisément ce qui s’est passé avec la rougeole !
Un expert suisse des vaccins, le Dr Jean-Paul Ecklin, l’a parfaitement expliqué :
« En introduisant la vaccination systématique, la rougeole s’est déplacée
vers d’autres catégories d’âge, comme les nouveau-nés, les adolescents et les adultes.
En 1987, les sceptiques prédisaient que la vaccination systématique provoquerait un problème de santé publique, ce qui est le cas aujourd’hui. »[6]
C’est confirmé par le Dr de Lorgeril, un des plus grands épidémiologistes au monde[7] :
« Avant la vaccination massive, les bébés étaient protégés par l’immunité transmise par leurs mamans. La médecine moderne a créé une maladie qui n’existait pas.
De la même façon, les rougeoles adultes étaient rarissimes. Elles sont devenues des complications de la vaccination car, chez l’adulte fragile, la rougeole peut créer des complications, notamment bronchopulmonaires, nécessitant parfois les soins intensifs.
Je répète : ce sont des conséquences de la vaccination, et pas l’inverse ! »
Et si vous avez encore un doute, voyez ce qu’on peut lire noir sur blanc, dans un document officiel de l’Académie de Médecine :
« L’expérience de la rougeole a montré qu’une couverture vaccinale insuffisante entraînait un déplacement de l’âge de la maladie.
Les données initiales de l’expérience américaine de vaccination généralisée contre la varicelle étaient rassurantes au départ, mais les données récentes confirment que le déplacement de la maladie est bien observé »[8].
Mais pourquoi ce « déplacement », plutôt que l’éradication de la maladie ?
Réponse : parce que, pour la rougeole comme pour la varicelle, le vaccin n’est pas efficace à 100 % !
Rougeole ou varicelle : le vaccin ne protège pas tout le monde, et pas toute la vie !
En Californie, on s’est vite rendu compte que le vaccin contre la varicelle ne protégeait pas les enfants très longtemps.
La vaccination a d’abord fait chuter le nombre de varicelles chez les enfants de 3 ans… mais ces mêmes enfants ont été massivement contaminés lorsqu’ils ont atteint l’âge de 10 ans !
Contre ce désastre, les États-Unis ont donc imposé une nouvelle injection (« rappel ») vers l’âge de 5 ans.
Mais comme l’avoue le Dr Floret, personne ne sait si cela règlera le problème :
« On ne sait pas du tout si le vaccin sera efficace au bout de 30 ou 40 ans »[9]
Et ce qui est vrai pour le vaccin contre la varicelle est vrai AUSSI pour le vaccin contre la rougeole !
Car ces deux vaccins protègent beaucoup moins bien que la maladie elle-même.
Quand vous avez la maladie (varicelle ou la rougeole), vous êtes quasiment certain de ne jamais l’avoir à nouveau.
Mais quand vous êtes vacciné, vous n’êtes pas protégé à 100 %, loin de là !
C’est un fait admis par tous les scientifiques sérieux.
Voici ce que dit, par exemple, le président de la Société internationale des Vaccins, le Dr Poland :
« Plusieurs études ont démontré que 2 à 10 % des personnes immunisées avec deux doses du vaccin contre la rougeole n’arrivent pas à développer des niveaux protecteurs d’anticorps. »[10]
Donc, selon cet éminent chercheur « pro-vaccin », jusqu’à 10 % des vaccinés ne sont jamais protégés contre la rougeole.
C’est un fait, encore confirmé cette semaine par l’immunologiste Annick Guimezanes, dans le journal Le Figaro : « on sait que 5 à 10% des gens répondent mal aux vaccins. C’est vrai pour tous les vaccins. »[11]
Et parmi les 90 % des gens qui sont immunisés sur le coup, la protection peut « diminuer au cours du temps » (toujours selon le Dr Poland).
Donc, même si vous êtes vacciné contre la rougeole à la naissance, vous avez encore de vrais risques de contracter la maladie à l’âge adulte !
La preuve : on observe régulièrement des « flambées » de rougeole dans des populations parfaitement vaccinées !
En 1989, par exemple, 1400 cas de rougeoles se sont déclarés à Québec, dans une population vaccinée à 99 %[12].
De même, lors de la flambée de rougeole qui a frappé New York en 2011, la maladie a été propagée par plusieurs personnes parfaitement vaccinées contre la rougeole[13].
Et pourtant, la Ministre Agnès Buzyn continue de nous asséner cette contre-vérité :
« Pour éliminer la rougeole, il faut qu’au moins 95 % de la population soit protégée »[14].
Mais c’est faux.
En Mongolie, la couverture vaccinale du pays entier est supérieure à 97 %… et cela n’a pas empêché les Mongols d’être victimes d’une grave épidémie en 2015-2016[15] !
La vérité est qu’il est impossible d’éliminer la rougeole, parce que le vaccin n’est pas efficace à 100 %…
…et parce que le virus peut muter !
C’est le cauchemar des pro-vaccins… et c’est ce qui est en train de se passer :
Alerte rouge : la rougeole est en train de muter !
Tout le monde sait que les microbes sont capables de s’adapter et de muter.
Ainsi, à force d’utiliser les antibiotiques à tort et à travers, des bactéries hyper dangereuses se sont développées – c’est l’antibiorésistance, et c’est la catastrophe planétaire que l’Organisation mondiale de la Santé redoute le plus aujourd’hui.
La vaccination généralisée peut causer le même genre de problème.
Souvent, la vaccination laisse le champ libre à d’autres souches déjà existantes :
Par exemple, le Prevenar, vaccin contre les pneumocoques, visait au départ 7 catégories (sérotypes) : c’était le Prevenar 7.
Ces 7 sérotypes ont rapidement disparu… mais ont laissé le champ libre à d’autres, et c’est pourquoi vous avez aujourd’hui le Prevenar 13.
Le problème, c’est qu’il y a près de 100 sérotypes au total ! Et déjà, d’autres sérotypes non couverts par le vaccin se développent (comme les invasifs 11, 15 et 35)[16] !
C’est aussi ce qu’on est en train d’observer pour la coqueluche.
La vaccination contre la bactérie bien connue, « B. Pertussis » a laissé la voie libre à une autre souche bactérienne, « B. Parapertussis », qui provoque aussi la coqueluche[17].
Et c’est ce qui se passe désormais pour la rougeole.
La souche A, visée par le vaccin, a totalement disparu depuis 2008.
Mais d’autres souches plus virulentes se sont propagées depuis 40 ans !
Tout récemment, un groupe de médecins a tiré la sonnette d’alarme dans le journal médical TheLancet[18] :
« La souche B3, initialement importée d’Afrique, puis d’Europe orientale, d’Europe centrale et des États-Unis, participe à la réémergence mondiale de la rougeole.
Il a été rapporté comme étant plus transmissible que les autres génotypes.
En comparant la virulence des génotypes de rougeole, El Mubarak et ses collègues ont décrit le génotype B3 comme étant plus pathogène que le génotype européen C2, qui était endémique en Europe avant 2007. »
Nous avons donc une contamination mondiale d’un nouveau génotype de la rougeole (B3)…
…qui est « plus transmissible » et « plus pathogène » que le virus qu’on connaissait avant !
Pire : on ne sait même pas dans quelle mesure le vaccin protège contre cette souche B3 !
Face à cette situation « alarmante », que proposent nos braves scientifiques ?
De vacciner davantage, bien sûr !
« En Europe, la question se pose de savoir si une troisième ou même une quatrième dose de vaccin devrait être proposée aux personnels de santé et si une nouvelle vaccination tous les 5 ans permettrait de garantir une couverture vaccinale suffisante contre les nouvelles souches ».
Mais ne serait-il pas temps, au contraire, d’arrêter de jouer aux apprentis sorciers ?
Et si le bon sens nous demandait d’arrêter les frais ?
L’exemple de la varicelle prouve que le vaccin contre la rougeole n’avait rien d’indispensable.
La varicelle n’est pas un problème de santé publique aujourd’hui.
Sans vaccin, la rougeole ne serait pas non plus un problème de santé publique.
A court terme, le vaccin contre la rougeole a peut-être évité quelques dizaines de morts en 20 ans… mais au prix de conséquences potentiellement graves à long terme, comme le déplacement de la maladie, voire la mutation d’un virus plus dangereux encore !
Et ce n’est pas tout : il est possible qu’avoir la rougeole dans l’enfance protège contre le cancer plus tard !
C’est un « scoop » assez sidérant, et je vous en reparle en détail dans une prochaine lettre.
Restez connecté, ça va déménager !
PS : en attendant, si le sujet du vaccin contre la rougeole vous passionne, je vous invite à lire ce très long (mais très bon) article du Dr Claudina Michal-Teitelbaum « Est-il souhaitable d’éliminer la rougeole en France », qui date de 2012.