Excusez-moi de parler « politique », mais il faut vraiment que je vous parle des « vœux à la presse » de notre Ministre de la Santé.
C’était le 22 janvier dernier… et le moins qu’on puisse dire, c’est que notre « chère » Madame Buzyn était en grande forme.
Sur la photo, la Ministre de la Santé Agnès Buzyn, qui présente ses « priorités 2019 » (en fait, UNE SEULE grosse priorité, vous allez voir).
Après 30 secondes à peine de discours, elle sort déjà cette énormité :
« Je garde un souvenir pour le moins désagréable des polémiques entourant l’extension vaccinale.
Notre parole a été concurrencée par les réseaux sociaux, où les fausses informations circulent d’autant plus facilement, d’autant plus impunément, qu’elles ne rencontrent aucune contradiction.
Comment rétablir la vérité quand n’importe qui peut opposer aux études scientifiques ses propres croyances, parfois fantaisistes ? »
Mais, mais, mais, chère Madame Buzyn…
…Faut-il vous rappeler que c’est vous qui avez osé déclarer publiquement, à l’hémicycle de l’Assemblée nationale, en juillet 2017 :
« Les adjuvants vaccinaux ne sont pas dangereux pour la santé, tous les rapports le montrent ».
En voilà une « croyance fantaisiste », totalement contraire aux études scientifiques !
Car la toxicité de l’aluminium dans les vaccins ne fait plus aucun doute aujourd’hui !
Tous les spécialistes indépendants le disent haut et fort, preuves irréfutables à l’appui (voir par exemple cette excellente interview d’un spécialiste, le Pr Gherardi, sur France 5)[1].
Même le Conseil d’État, la plus haute instance française, a reconnu que l’aluminium vaccinal peut causer une maladie rare, justifiant une indemnisation généreuse de l’Etat[2].
Et si vous avez encore un doute, regardez vite cette formidable vidéo, à la fois drôle, effrayante et incroyablement bien informée sur l’aluminium des vaccins !
Donc, chère Madame Buzyn, sur ce sujet précis de l’aluminium vaccinal…
…c’est vous qui répandez des « fake news »…
…et ce sont les « réseaux sociaux » qui ont raison scientifiquement !
(Si vous vous demandez comment la Ministre peut mentir aussi effrontément, vous trouverez la réponse à la fin de cette lettre – c’est édifiant, vous verrez).
Mais continuons sur sa conférence de presse et ses « bons vœux » aux journalistes.
« Grand débat » ou « grand enfumage » comme il y a 2 ans ?
Quelques minutes plus tard, Agnès Buzyn sort une deuxième énormité :
« Les résultats du grand débat national seront logiquement de nature à modifier, enrichir, compléter ce programme de travail ».
« Ce sens du débat, c’est un peu l’ADN du Ministère des Solidarités et de la Santé ».
Sens du débat, c’est une plaisanterie ??
Je rappelle que le dernier « grand débat » organisé par le Ministère de la Santé portait sur le passage à 11 vaccins obligatoires, justement.
Cela s’appelait la « grande concertation citoyenne sur la vaccination », et on avait rassemblé pour cela un « jury de citoyens » et un « jury de professionnels de santé »[3].
Dans leur rapport final, les 2 jurys se sont prononcés contre les 11 vaccins obligatoires[4].
Oui : après avoir débattu, les citoyens comme les professionnels de santé ont conclu que passer l’obligation à 11 vaccins pour les nourrissons n’était pas une bonne idée.
La suite, vous la connaissez :
Madame Buzyn s’est assise sur ces débats et recommandations…
…et s’est empressée d’imposer les 11 vaccins obligatoires (pourquoi ? la réponse en bas de cette lettre).
Voilà pour son discours « introductif », déjà gratiné.
Mais le pire, ce sont les réponses de Madame Buzyn aux questions des journalistes[5].
Elle veut vacciner les petits garçons contre le « cancer du col de l’utérus » !
Voici ce qu’elle a déclaré, au sujet du vaccin contre le papillomavirus :
« A titre personnel, je suis favorable à la vaccination des garçons pour le papillomavirus.
Les pays dans lesquels cela a eu lieu, notamment l’Australie, ont vu une diminution drastique de la circulation de ce virus, avec un bénéfice évidemment pour les filles en termes d’anomalie du col, de colonisation, de cancer du col de l’utérus, mais aussi un bénéfice à venir pour les garçons, puisqu’on sait que l’HPV est responsable du canal anal et de certains cancers ORL.Je vais donc confier à mes opérateurs scientifiques le soin de débattre et de décider. »« La Haute Autorité de Santé va donc me rendre un rapport sur l’opportunité de vacciner les garçons en 2019. Je suivrai leur décision. »
Vous avez compris ce que cela veut dire…
Manifestement, Mme Buzyn a déjà pris sa décision : elle vaccinera bien les petits garçons contre le papillomavirus.
Simplement, elle attend un « rapport d’expert » complaisant pour l’annoncer officiellement.
Et c’est tout simplement EFFRAYANT.
Car autant on peut débattre scientifiquement de l’intérêt de certains vaccins (le DTP sans aluminium, par exemple), autant le vaccin dont on parle ici (Gardasil) est clairement une CATASTROPHE SANITAIRE.
Prenez l’Australie, que Mme Buzyn prend en exemple.
Là-bas, en effet, les souches du papillomavirus visées par le vaccin ont nettement reculé.
Mais contrairement à ce que dit Mme Buzyn, le nombre de cancers du col de l’utérus, lui, a gravement augmenté.
Les femmes qui avaient entre 20 et 24 ans en 2015 – et qui ont été massivement vaccinées entre 13 et 17 ans – ont vu leur risque de cancer du col doubler[6] !
Et ce n’est pas spécifique à l’Australie : on a observé le même phénomène d’augmentation du nombre de cancers du col dans les pays où on vaccine massivement les jeunes filles contre le papillomavirus : en Grande-Bretagne, en Suède et en Norvège.
Il faut lire l’enquête approfondie sur ce sujet réalisée par le Dr Nicole Delépine, une cancérologue courageuse et indépendante de l’industrie pharmaceutique[7].
Sa conclusion sur le Gardasil (le vaccin de Sanofi contre le papillomavirus/HPV) est sans appel :
« On est bombardé par les médias de publicités qui racontent que le vaccin va éradiquer le cancer du col utérin mais ce que l’on constate, dans la réalité, c’est uniquement un taux d’infection HPV qui diminue, pas du tout le cancer, bien au contraire.
Personne n’en parle, mais ce constat annonce une catastrophe à venir. »
Peut-être vous demandez-vous comment ce vaccin peut augmenter et non pas réduire le risque de cancer.
Une des raisons est qu’il ne s’attaque qu’à quelques souches du papillomavirus – il libère donc la place à d’autres souches beaucoup plus virulentes (il y a 146 souches au total !).
Quoi qu’il en soit, ce ne serait pas la première fois qu’un vaccin augmente la diffusion de la maladie. Comme le rappelle le Dr Delépine :
« On a aussi l’exemple du vaccin anti-sida où l’on a constaté que la vaccination augmentait de 50 % le risque de maladie. Heureusement, il y a eu des essais thérapeutiques bien conçus et l’on a stoppé la mise sur le marché du vaccin.
On a un autre exemple plus récent, le vaccin contre la dengue qu’on essaie d’imposer à la Réunion. C’est un vaccin génétiquement modifié créé par Sanofi »
Et je vous ne vous parle pas des graves effets secondaires du vaccin Gardasil.
Même l’agence française du médicament (ANSM) a reconnu que ce vaccin peut causer des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin et surtout des syndromes de Guillain-Barré[8].
Bref, vous voyez que l’année commence mal pour la santé publique… mais sur les chapeaux de roue pour les fabricants de vaccins !
Un journal médical très conventionnel a tout résumé dans ce titre d’article[9] : « Vœux d’Agnès Buzyn : la vaccination encore au centre de ses préoccupations en 2019 ».
Il faut dire qu’elle a fait encore une autre annonce sidérante :
La manne financière de la « vaccination en pharmacie »
Tout à la fin de son intervention, Agnès Buzyn a sorti de sa hotte son plus beau cadeau pour les industriels des vaccins.
« La vaccination anti-grippale par les pharmaciens sera généralisée en 2019 », a-t-elle annoncée, alors que personne ne lui avait encore posé la question !
De mon bureau, j’ai entendu sauter les bouchons de champagne chez le laboratoire Sanofi !
Je vous explique pourquoi :
Déjà en 2017, le journal Le Monde titrait : « La grippe, un bon filon pour Sanofi »[10] – car ce laboratoire est très bien positionné sur les vaccins anti-grippe.
Puis, à l’automne dernier, Agnès Buzyn a accepté un doublement du prix du vaccin anti-grippe.
Concrètement, le vaccin contre la grippe est passé en 2018 de 6,20 euros à 11,13 euros.
Cela coûtera donc le double pour la Sécurité sociale… sans la moindre valeur ajoutée pour la santé publique !
De fait, la Haute Autorité de Santé avait estimé dans deux avis récents que : « Au vu des données disponibles, les nouveaux vaccins n’apportent pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux vaccins antérieurs« [11].
Mais cela n’a pas empêché Mme Buzyn d’accepter ces nouveaux vaccins deux fois plus cher…
… alors que cela coûte 30 millions d’euros en plus… payé par le contribuable… qui iront directement dans la poche de Big Pharma !
C’était déjà un très beau cadeau pour Sanofi.
Mais Madame Buzyn vient de faire « encore plus fort » !
Non seulement toutes les pharmacies pourront vacciner contre la grippe en 2019…
…mais les pharmaciens pourront aussi vacciner tout le monde…
…y compris ceux pour qui le vaccin n’est pas recommandé aujourd’hui !!!
Je vous promets que je n’exagère pas. Je la cite ici, mot à mot :
« Sur la vaccination en pharmacie, oui, le déploiement est bien prévu en 2019 donc pour la campagne de vaccination de la grippe en 2019, et vous le savez, ce n’est pas uniquement pour les vaccinations à risque, c’est pour la primo… ça… ça… c’est pour les primo-vaccinations et toutes les populations, à risque ou pas à risque, donc en fait c’est ouvert à tous, cela simplifie l’accès à la vaccination ».
Hallucinant, non ?
Sous prétexte de « simplifier » l’accès à la vaccination, elle veut maintenant vacciner tout le monde, population à risque ou pas !
Je vois d’ici les millions de jeunes de 20, 30 ou 40 ans, très influençables, qui ne risquent pas la moindre complication de la grippe, mais à qui le pharmacien va réussir à vendre une piqûre « rapide et sans risque ».
Les recettes financières de Big Pharma vont donc être multipliées par 2, 3 ou 4, sans le moindre intérêt pour la santé des Français !
Vous comprenez pourquoi je parlais de « champagne » chez l’industrie pharmaceutique !
Et j’en viens maintenant au « pourquoi » de toutes ces décisions contraires à la santé publique.
Sanofi a-t-il « fusionné » avec la Macronie ?
Il y a beaucoup d’explications valables : dogmatisme médical, conflits d’intérêts des experts, manque de formation scientifique des fonctionnaires du Ministère de la Santé…
Mais l’explication la plus terrifiante a été révélée par un député courageux, à la tribune de l’Assemblée nationale, le 24 octobre dernier[1]. Je cite son allocution :
« Je suggère de renommer le palais présidentiel ‘Élysée Sanofi’.
Dans notre hémicycle, je verrais bien un grand panneau où s’afficheraient tous les sponsors : Pfizer, AstraZeneca Genzyme, BMS, Novartis.
Sur les écrans là-haut, on lirait : « L’article 14 vous est offert par Servier », avec peut-être une page de publicité.
Nos débats gagneraient en clarté. Les Français sauraient enfin pour qui se fait la loi : pour eux ou pour Big Pharma ?
C’est un bon retour sur investissement pour Serge Weinberg, le PDG de Sanofi. Il y a quelques années, c’est lui qui donnait ce conseil au jeune Emmanuel Macron : « Enrichissez-vous. » À son poulain, il a ouvert les portes de la banque Rothschild. Puis, pour la campagne, il a ouvert son carnet d’adresses et son carnet de chèques.
En retour, à peine élu, Emmanuel Macron lui a ouvert ses bras. C’était en direct de l’Élysée, sur BFM, le jour de son intronisation, le nouveau Président fendait la foule et embrassait le PDG de Sanofi.
Pour ses crimes et délits, Sanofi n’est donc pas puni : vous les récompensez.
C’est l’État complice. Le Président complice. Le premier ministre, complice.
Et vous, madame la ministre, complice.
C’est Sanofi qui fusionne avec la Macronie ! »
Il y a deux mois, j’aurais trouvé ce discours un peu « excessif », je l’avoue.
Aujourd’hui, après les vœux de Mme Buzyn, je crains que ce député n’ait tapé dans le mille…