Fin janvier 2022, des médecins militaires américains jettent un pavé dans la marre.
Sous le statut protégé de « lanceurs d’alerte », et représentés par leurs avocats, ils rendent publics des chiffres effarants, issus d’une base de données médicale de l’armée américaine.
Ces chiffres montrent une explosion inouïe des maladies et accidents médicaux chez les soldats américains en 2021[1] – l’année de la vaccination de masse.
Par rapport à la moyenne 2016-2020, ils constatent en 2021 des augmentations :
- De près 300 % du nombre de cancers ;
- De 270 % du nombre d’infarctus du myocarde (et de 470 % d’embolies pulmonaires) ;
- De 470 % du nombre d’infertilités féminines ;
- Etc.
Pour les problèmes neurologiques, l’augmentation est de près de 1 000 %, comme on le voit dans le graphique ci-dessous :
L’une des lanceuses d’alerte, le médecin militaire Theresa Long, a même confié au Dr Pierre Kory qu’en 2021, 88 soldats de Fort Bragg, une grande base militaire américaine, avaient été retrouvés morts dans leur lit – essentiellement des hommes relativement jeunes et en bonne santé[2] !
Si tout ceci est confirmé, ce serait une des preuves les plus tangibles de la catastrophe sanitaire causée par les vaccins anti-Covid chez les 18-65 ans (ils ont été déployés à partir de début 2021 et rendus obligatoires dans l’armée américaine en août 2021).
Évidemment, les autorités américaines se sont empressées d’essayer d’étouffer le scandale : elles ont tranquillement déclaré que ces données étaient dues à un « bug informatique »[3], qui aurait sous-estimé les chiffres de 2016 à 2020.
Le problème de cette « excuse » est que certains diagnostics n’ont pas augmenté en 2021 dans les chiffres originaux : par exemple, on trouve autant de maladies de Lyme en 2021 que les années précédentes.
Pourquoi le « bug » aurait-il concerné certains diagnostics et pas d’autres ? Et pourquoi les diagnostics qui ont explosé en 2021 correspondent-ils « étrangement » aux effets indésirables graves fréquemment dénoncés des vaccins anti-Covid (cancers, problèmes cardiaques, maladies neurologiques…) ?
Au total, même si l’exactitude des chiffres reste encore à confirmer, il est évident qu’il y a dans cette affaire un scandale sanitaire en puissance[4].
Si les trois médecins lanceurs d’alerte ont sacrifié leur carrière pour dévoiler ces chiffres effarants au grand public, c’est parce que ces chiffres étaient cohérents avec ce qu’ils voyaient sur le terrain[5] : ils ont observé quantité de problèmes graves de santé chez les soldats, liés aux vaccins Covid.
Ces dégâts graves sont d’autant plus crédibles qu’ils sont confirmés par une autre source de données : celle des effets indésirables des vaccins (VAERS).
En effet, la biostatisticienne Jessica Rose a trouvé en 2021 une augmentation de 4133 % (!!) du nombre de morts rapportées à la pharmacovigilance vaccinale, au sein des hôpitaux militaires américains[6].
Tout ceci est extrêmement inquiétant pour tous ceux qui ont reçu les vaccins Covid.
Mais en plus du scandale sanitaire, il y a un mystère à expliquer : c’est le comportement de l’armée américaine.
Si les vaccins anti-Covid ont provoqué autant de dégâts parmi les soldats américains, pourquoi les dirigeants de l’armée n’ont-ils rien dit ?
Pourquoi, au contraire, l’armée est-elle en train, aujourd’hui même, de « virer », sans ménagement, les soldats qui ne sont pas vaccinés[7] ?
Pourquoi se priver de jeunes soldats qui ne risquent rien de la Covid, pour un vaccin dont tout le monde a pu constater qu’il ne freine en rien l’épidémie ?
Cela n’a aucun sens, sauf si…
…sauf si on réalise que les grandes armées, elles aussi, ont versé dans la religion du dieu Vaccin, et se font désormais un devoir d’entretenir le culte.
Ce pourrait être lié, vous allez le voir, à la prolifération massive des armes biologiques.
C’est une histoire passionnante, dramatique… mais soigneusement dissimulée et donc mal connue, pour des raisons évidentes de « secret défense ».
Voici ce que j’ai découvert – préparez-vous à être « décoiffé ».
De la seconde guerre mondiale aux années 1970, le premier âge d’or des armes biologiques
C’est la Seconde Guerre mondiale qui a lancé l’avènement des armes biologiques.
Le Japon a été l’un des grands précurseurs de l’horreur, avec leur unité 731, une base de recherches biologiques tenue secrète, qui a tué des milliers de cobayes humains, notamment pour créer une arme biologique liée au bacille de la peste.
En 1944, cette unité avait même préparé un plan, l’opération Cerisiers en fleurs dans la nuit, visant à asperger la côte ouest des États-Unis d’insectes porteurs de la peste.
Les Alliés, de leur côté, avaient aussi un programme de recherche et de production d’armes biologiques : ils avaient notamment installé un laboratoire ultra-secret au Canada « pour fabriquer une arme biologique de destruction massive », à savoir des bombes à anthrax[8] – dont 5 000 seront effectivement envoyées en Angleterre.
Il y avait aussi un volet défensif à ces recherches : en perspective du débarquement de 1944, l’armée américaine avait fabriqué 1 million de doses d’un vaccin contre la toxine botulique, craignant que les Allemands n’utilisent cette bactérie comme arme biologique.
Au sortir de la guerre, la course aux armes biologiques s’est accélérée, en particulier chez les deux grands vainqueurs qu’étaient les États-Unis et l’URSS.
On ne sait pas grand-chose des recherches américaines, à part que les généraux américains ne se cachaient pas de travailler sur des armes biologiques (et on soupçonne fortement la maladie de Lyme d’être née de la fuite d’un laboratoire militaire d’une bactérie de tique manipulée artificiellement[9]).
En France aussi, il y a eu des recherches sur les armes biologiques, avec notamment la confection « d’un programme d’incapacitants à base d’entérotoxine staphylococcique et de Brucella arbotus »[10].
Quant à l’URSS, elle était à la pointe des travaux sur les armes biologiques, avec de nombreux laboratoires spécialisés.
L’URSS a notamment travaillé sur la toxine botulique, très étudiée, car une dose infinitésimale de cette toxine peut suffire à paralyser ou à tuer.
Dans une interview donnée à Moscou News en 2007, le Dr Bursov, qui a travaillé avec Béria sur les armes biologiques et la toxine botulique en particulier dans les années 1950-1960, a ainsi fait cette déclaration absolument sidérante :
« Nous avons décidé de vacciner la population soviétique contre la toxine botulique. Mais comment faire ? Après tout, cela susciterait des questions du reste du monde : pourquoi vaccine-t-on subitement en URSS ?
Nous avons alors inclus les composants de ce nouveau vaccin dans le vaccin usuel contre la polio… et nous avons vacciné tout le monde de telle manière que personne n’en sache rien, en URSS ou à l’étranger »[11].
(Malgré mes recherches, je n’ai pas réussi à recouper cette information explosive, j’aurais vraiment aimé trouver une autre source pour la confirmer, mais l’interview semble authentique.)
Dans son rapport de 2003 sur les nouvelles menaces, le Pr Didier Raoult rapportait cet autre « incident » révélateur, qui s’est produit en 1971 :
« Quelques cas de variole sont survenus chez les croisiéristes en déplacement sur la mer d’Aral, en face d’un laboratoire militaire russe. Ces cas de varioles étaient extrêmement graves, hémorragiques (…), sans que les patients aient eu des contacts directs avec un sujet varioleux. Ceci laisse penser qu’ils ont été victimes d’un aérosol émanant du laboratoire militaire en question et que ce virus varioleux était particulièrement virulent. »[12]
Heureusement, l’Occident et l’URSS ont signé en 1972 un traité de non-prolifération des armes biologiques.
C’est la fin « officielle » de la course aux armements biologiques.
Depuis 1972, les armes biologiques sont théoriquement interdites… mais les grandes armées n’y ont JAMAIS renoncé
Dans les faits, la recherche ne s’est jamais arrêtée… elle s’est simplement faite plus discrète.
On sait que les Soviétiques ont continué de travailler sur les bacilles de charbon (anthrax) après la signature du traité – la preuve avec des centaines de morts en 1979 dans une ville qui comprenait un laboratoire militaire, et le bacille du charbon retrouvé dans les autopsies.
Vous voyez le problème qui se pose pour n’importe quelle « puissance » : si les Soviétiques travaillent secrètement sur des armes biologiques, il serait dangereux, de la part des États-Unis, de renoncer à des recherches, au moins sur le plan défensif.
Et c’est encore la même chose aujourd’hui, vis-à-vis des Russes ou des Chinois – ou même de l’Iran ou la Corée du Nord.
Rien ne peut garantir que ces nations ne soient pas en en train de concocter secrètement des armes biologiques dévastatrices.
Ce risque est considéré comme un enjeu militaire majeur, comme le montre un document interne au Pentagone signé Robert Kadlec, « monsieur Biosécurité de l’armée américaine » datant de 1998 :
« Les armes biologiques, sous le couvert d’une maladie endémique ou naturelle, offrent à l’agresseur la possibilité d’un déni plausible. Le potentiel de guerre biologique à créer des pertes économiques importantes et l’instabilité politique qui en découle, associé à la possibilité d’un déni plausible, dépasse les possibilités de toute arme humaine »[13].
Les États-Unis, comme toutes les grandes armées, ne peuvent que se sentir obligés de se maintenir à la pointe de la recherche scientifique sur les armes biologiques, pour anticiper ce que des puissances adverses pourraient mettre au point.
La Chine a d’ailleurs reconnu en 1994 qu’elle avait des unités de recherche « anti-armes biologiques » (mais elle a nié avoir des programmes de recherche offensifs)[14].
Ce genre de recherches défensives, et très probablement offensives également, se poursuit dans le monde entier.
Il y a quelques semaines, la n°3 du département d’État américain a reconnu l’existence de laboratoires biologiques en Ukraine. Dans la foulée, l’Organisation mondiale de la santé a demandé la destruction des éventuels « agents pathogènes dangereux » stockés dans ces laboratoires.
À quoi servaient réellement ces laboratoires biologiques ukrainiens ? Un journaliste américain a révélé qu’une source fiable lui avait confirmé que ces laboratoires ukrainiens visaient au moins en partie à faire des recherches d’armes biologiques, pour le compte des États-Unis[15].
Bref, la recherche sur les armes biologiques ne s’est jamais arrêtée.
Le Sars-Cov-2 lui-même est probablement une arme biologique !
Quand ces recherches ne sont pas tenues secrètes, elles apparaissent sous le couvert de recherches à visée « scientifique ».
C’est le cas en particulier des recherches biologiques de « gain de fonction », qui consistent à rendre artificiellement un pathogène plus contagieux ou plus virulent.
Voici un exemple choquant de ce genre de travaux : des chercheurs du laboratoire chinois de Wuhan et de l’Université américaine de Caroline du Nord ont annoncé en 2015 avoir créé un virus « chimérique » à partir du coronavirus du Sars, pour le rendre plus infectieux[16].
Cela paraît fou, mais le but « officiel » de cette opération était d’anticiper la prochaine épidémie, en examinant dans quelle condition un virus de chauve-souris peut devenir plus dangereux.
Quand vous y réfléchissez une seconde, cet objectif paraît franchement absurde.
On ne voit pas comment ce genre de manipulations dangereuses pourrait empêcher la moindre épidémie « naturelle »… et au contraire, on voit bien qu’elles risquent de créer une pandémie artificielle, via une fuite du laboratoire[17].
Voilà pourquoi il paraît aujourd’hui évident que les recherches de « gain de fonction » ont vraisemblablement aussi un but militaire (de même que les recherches nucléaires civiles de certains États ont parfois un but militaire inavoué).
Il est d’ailleurs très probable que le Sars-Cov-2, le virus responsable de l’épidémie de Covid-19, ait été créé en laboratoire dans le but de faire une arme biologique.
C’était la thèse initiale d’une lanceuse d’alerte chinoise, virologue à Hong Kong en 2020 (réfugiée aux États-Unis depuis)[20]. Dans la foulée, de nombreux experts ont défendu la même idée[18][19]. Il faut dire qu’un document datant de 2015, signé par 18 scientifiques militaires chinois, expliquait que la famille des coronavirus « peut être manipulée artificiellement pour créer une nouvelle maladie humaine, utilisée ensuite comme une arme »[21].
Le regretté Pr Montagnier préférait penser que ce virus avait été créé dans le but de mettre au point un vaccin contre le Sida, mais vu les caractéristiques de ce virus, créé pour être le plus infectieux possible pour l’homme, la piste militaire paraît plus probable.
En tout état de cause, il est clair que nous sommes dans un monde où les armes biologiques ne sont pas seulement une éventualité, mais une menace militaire sérieuse.
Face à la crainte d’une attaque biologique, qu’elle soit militaire ou terroriste, la recherche vaccinale est ainsi devenue un enjeu de sécurité nationale.
La preuve la plus évidente nous a été donnée par les programmes de vaccination de l’armée américaine contre la variole et l’anthrax, au tournant des années 2000.
L’enjeu vaccinal : la preuve par l’anthrax
On l’a un peu oublié, mais l’anthrax (le bacille du charbon) été la « terreur » des années 1990-2000.
Il faut dire que les États-Unis avaient secrètement fourni de l’anthrax à l’Irak de Saddam Hussein dans les années 1980, pour l’aider à gagner la guerre contre l’Iran[22].
En 1991, lors de la première guerre du Golfe, il n’est donc pas totalement surprenant que les soldats américains aient été vaccinés contre l’anthrax.
Le problème est qu’il s’agissait d’un vaccin expérimental, jamais évalué scientifiquement, puisqu’il est inconcevable d’empoisonner un patient avec de l’anthrax pour évaluer l’efficacité du vaccin.
Résultat : ce vaccin est le principal suspect du « syndrome de la guerre du Golfe », qui a causé des troubles neurologiques sévères chez les soldats américains (les soldats français et britanniques également envoyés dans le Golfe — mais non vaccinés — n’ont pas souffert de ce « syndrome »).
Mais l’armée américaine ne l’a jamais reconnu officiellement et a continué d’imposer ce vaccin à ses soldats.
En 2001, la paranoïa vis-à-vis de l’anthrax et des attaques biologiques en général a passé un cap, après le 11 septembre et l’envoi d’une enveloppe d’anthrax à des sénateurs américains.
Cela n’a pas empêché des soldats de résister à l’obligation vaccinale contre l’anthrax, en 2002. Ils ont obtenu une décision favorable d’un juge fédéral, dont les conclusions paraissent logiques :
« L’inoculation du vaccin contre le bacille du charbon aux soldats américains ne peut être obligatoire », car c’est un « traitement expérimental utilisé pour des besoins inappropriés », et, car « l’armée ne peut se servir des troupes comme de simples cochons d’Inde servant à leurs expérimentations »[23].
Cela paraît évident, mais l’armée américaine a défendu la position contraire, ce qui est très révélateur de leur vision de la vaccination.
Mais la preuve la plus évidente d’un tournant paranoïaque dans les années 2000, c’est la campagne vaccinale américaine contre la variole.
L’hallucinante campagne de vaccination contre la variole en 2003
Rappelons que la variole a été éradiquée en 1977, et que le virus n’existe plus que dans quelques laboratoires militaires dans le monde.
Rappelons aussi que la dangerosité du vaccin contre la variole est reconnue par tous : selon les estimations les plus optimistes, 1 million de vaccinations contre la variole causent des dizaines d’effets indésirables très sévères, dont 1 mort[24].
Et pourtant, lors de la préparation de la guerre d’Irak de 2003, le président Bush a envisagé d’injecter ce vaccin à la population américaine.
Pas seulement aux soldats envoyés en Irak… mais à tous les soldats… et même à des civils basés aux États-Unis et qui n’avaient strictement rien à craindre de la variole.
Et c’est ainsi que, début 2003, les États-Unis n’ont pas hésité à vacciner 500 000 soldats, et surtout près de 40 000 soignants civils basés aux États-Unis, sans la moindre menace crédible à l’horizon.
Si cela vous paraît fou, sachez qu’en France, en 2001, le ministre de la Santé Bernard Kouchner avait officiellement acheté 3 millions de doses du vaccin antivariolique[25].
Aux États-Unis, les dégâts ne se sont pas fait attendre[26]. Comme l’a raconté le Dr Meryl Nass :
« Lorsque le vaccin a été administré au personnel de santé et aux intervenants de première ligne en 2003, les épisodes d’insuffisance cardiaque, de crises cardiaques, de myocardites et de décès se sont rapidement multipliés »[27].
Même chose en Israël, qui a vacciné 15 000 personnels soignants contre la variole en 2002, avec au moins deux accidents vaccinaux extrêmement graves[28].
Certes, les soignants étaient tous « volontaires » pour se faire injecter ce vaccin.
Mais il est tout de même incroyable que ces dégâts humains, inévitables et attendus, aient été causés, non pas au nom d’une menace réelle, mais au nom d’une « préparation aux risques terroristes », c’est à dire, simplement pour se préparer à toute éventualité[29].
Le début des années 2000, je le répète, représente un véritable tournant dans l’histoire de la vaccination en Occident.
C’est manifeste d’un point de vue financier : le budget américain de la « biodéfense » est passé de 137 millions de dollars en 1997 à 3,6 milliards par an entre 2001 et 2004.
Comme le raconte Robert Kennedy, dans son livre choc intitulé Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma :
« Le corps médical de l’armée, manœuvrant pour obtenir sa part du flux débordant de fonds destinés au bioterrorisme, proposa que chaque soldat américain reçoive 75 nouveaux vaccins lors de son engagement, afin d’être en mesure de faire face à toutes les armes biologiques potentielles (…). »
Côté « agences sanitaires », le Dr Anthony Fauci (déjà aux manettes !) a annoncé en 2002 que, d’ici 10 ans « son institut produirait un vaccin, un médicament thérapeutique et un adjuvant pour chacune des deux douzaines de maladies causées par des armes biologiques, comme la peste et la fièvre hémorragique ». Les programmes de vaccination sont devenus un enjeu majeur de « sécurité nationale », et cela a des conséquences capitales.
Conséquence (1) : l’hésitation vaccinale est devenue aussi un problème de sécurité nationale
Il faut bien réaliser que les valeurs militaires sont aux antipodes des valeurs médicales.
Un principe fondamental de la médecine, c’est le consentement éclairé.
Mais du point de vue de la sécurité nationale, le consentement éclairé est une horreur !
Face à une menace jugée « existentielle », il est trop risqué de laisser les gens décider par eux-mêmes.
Par ailleurs, en médecine, au moins depuis le code de Nuremberg, on n’accepte pas les expérimentations dangereuses sur les êtres humains.
Mais dans l’armée, on a l’habitude de tolérer des « pertes humaines ».
Les « sacrifices » paraissent d’autant plus légitimes que la menace est élevée — or l’armée est connue pour anticiper le pire.
C’est ainsi que l’armée, via une simulation appelée « dark winter », a imaginé en 2001 une attaque à la variole dans une ville des États-Unis.
La réponse des pouvoirs publics, dans cette simulation, était 100 % liberticide : quarantaines obligatoires, confinement et vaccination obligatoire. Mais ces mesures ne sont pas mises en place « assez rapidement », ce qui provoque, toujours selon les « scénaristes » de l’armée, une catastrophe : l’épidémie de variole se serait alors répandue dans les États-Unis, avec des millions de morts à la clé !
Face au risque de millions de morts, il devient compréhensible de « sacrifier » la santé de quelques personnels soignants lors d’une campagne de vaccination contre la variole, si cela peut permettre d’y être « préparé ».
Dans l’hypothèse d’une attaque biologique, du point de vue de la sécurité nationale, il semble impératif de pouvoir vacciner rapidement l’armée, en priorité, puis les professionnels de santé, puis la population civile dans son ensemble.
C’est pourquoi l’armée ne supporte pas « l’hésitation vaccinale » dans ses rangs : aucune armée au monde n’a envie de voir des soldats se soustraire à une campagne de vaccination, y compris expérimentale, qui peut être décidée en catastrophe, face à une menace inattendue.
Mais vous voyez que cela dépasse le cadre des soldats : en cas d’attaque biologique, l’urgence touche aussi les personnels soignants… et même la population générale !
Voilà pourquoi l’hésitation vaccinale dans la population, véhiculée par le soi-disant « mouvement anti-vax » est devenu un problème de sécurité nationale, en plus d’être un enjeu de santé publique.
Si vous en doutez, sachez que l’administration américaine est allée jusqu’à vouloir tester le vaccin contre l’anthrax sur des enfants, au début des années 2010[30] :
« L’enjeu est de savoir si des scientifiques devraient injecter à des enfants en bonne santé un vaccin contre l’anthrax, pour savoir si le vaccin pourrait les protéger efficacement en cas d’attaque terroriste.
L’option alternative serait d’attendre qu’une attaque se produise, et de chercher à réunir des informations de santé sur les enfants que leurs parents auraient accepté de vacciner » (Washington Post).
Un groupe de travail a été constitué pour réfléchir à la question suivante, résumée par son président : « voulons-nous attendre une attaque et donner le vaccin à des millions d’enfants et collecter les données à ce moment-là ? ».
C’est une façon sidérante de raisonner, car le vaccin contre l’anthrax n’a jamais pu faire la preuve de son efficacité… car ce même vaccin est suspecté de causer de graves effets indésirables… et, car la menace d’une attaque est purement hypothétique…
Et pourtant, alors qu’aucun « bénéfice » possible du vaccin n’est calculable, faute de menace tangible, le groupe de travail s’est prononcé à 12 voix contre 1 en faveur d’un essai clinique sur des enfants !
Pourquoi ? Voici ce qu’a déclaré la représentante de l’Académie américaine de pédiatrie (qui se prétend médecin !) : « notre rôle est de protéger les enfants. Si l’armée nous dit qu’il y a une menace crédible, la meilleure façon de protéger nos enfants est d’avoir des données ».
En toile de fond, l’enjeu est bien de surmonter l’hésitation vaccinale, comme le montre bien la conclusion de la représentante de la « Biodéfense » :
« Il y a beaucoup de scepticisme du public sur les vaccins en général. Donc si vous avez une situation où les vaccins n’ont jamais été donnés à des enfants, il est difficile d’imaginer ce qu’on pourrait dire aux gens sur la sécurité et l’efficacité du vaccin ».
Au final, malgré le feu vert du groupe de travail, il ne semble pas que l’essai clinique ait eu lieu, Dieu merci. Mais cela montre bien comment l’État raisonne face aux menaces d’attaques biologiques.
Conséquences (2) : le secret, propre aux enjeux de sécurité nationale, est aux antipodes des principes éthiques de la médecine
Un autre problème fondamental est que les enjeux de sécurité nationale sont marqués par le sceau du secret.
C’est ainsi que tout un pan de la recherche scientifique devient « secret-défense » : qu’il s’agisse de fabriquer des vaccins défensifs contre une attaque biologique, ou de préparer des armes biologiques offensives.
Ces deux types de recherche sont d’ailleurs intimement mêlés, car le traité de non-prolifération de 1972 autorise la manipulation de pathogènes dangereux dès lors que l’objectif est de créer un vaccin[31] !
C’est pourquoi Robert Kennedy explique qu’au tournant des années 2000, « les “vaccins” sont soudainement devenus un euphémisme pour “armes biologiques” »[32].
Et dans le monde du « secret », lié à la sécurité nationale, les agences de renseignement ont inévitablement un rôle à jouer.
Ainsi, lors de la crise Covid-19, l’agence de renseignement britannique, le GCHQ (petit frère du Mi6) a reconnu lancer une « cyberopération offensive visant à perturber la propagande anti-vaccin »[33].
C’était la première fois qu’une agence de renseignement reconnaissait s’intéresser aux questions vaccinales, mais ce n’est que la face émergée de l’iceberg. Au chapitre 12 de son livre déjà cité, Robert Kennedy raconte plusieurs exemples « de l’implication étroite des agences d’espionnage dans le traitement de la vaccination comme outil de politique étrangère (…), indépendamment de toute préoccupation sanitaire ».
De même, un spécialiste français dont je dois taire le nom m’a révélé que les centres de recherche sur les maladies infectieuses étaient aussi des nids d’espions.
« On ne peut plus débarquer de l’avion comme James Bond avec des lunettes de soleil, il faut être plus discret aujourd’hui, et la santé est un domaine remarquable pour collecter des renseignements », m’a-t-il expliqué. « Et vous remarquerez que beaucoup d’Instituts Pasteur à l’international sont dirigés par des gradés de l’armée ».
(Une simple recherche sur Internet permet de voir que l’actuel directeur de l’Institut Pasteur de Guyane a travaillé dans plusieurs établissements militaires sur les virus des fièvres hémorragiques, connus pour être à haut risque d’utilisation sous forme d’arme biologique.[34])
Tout cela signifie que, sous le sceau du secret de la Défense ou du renseignement, beaucoup de choses nous échappent sur la recherche vaccinale et virologique dans le monde[35].
Cela dit, une chose est certaine : pour les grandes puissances, il est vital de se maintenir à la pointe de la recherche scientifique sur les vaccins.
Conséquence (3) : la recherche scientifique vaccinale de pointe est clairement un enjeu militaire majeur
Je rappelle que la course aux armements biologiques est une réalité inévitable, dès lors que chaque puissance a peur que l’adversaire soit en train de créer des armes biologiques dévastatrices.
Exemple manifeste : en 2001, le New York Times a révélé l’existence d’un programme secret du Pentagone visant à « produire par génie génétique un microbe très résistant capable de répandre l’anthrax ».
Officiellement, l’objectif n’était pas de faire une arme de guerre : il s’agissait « de répéter ce que les Russes ont réussi dès 1995, et contre lequel le vaccin actuellement distribué aux troupes américaines est probablement inefficace. »[36]
Bref, l’objectif affiché était de créer un pathogène nouveau, artificiel, ultra-dangereux, afin de créer le vaccin correspondant, et ainsi de se prémunir d’une attaque… dans l’hypothèse où l’ennemi aurait lui aussi réussi à confectionner ce nouveau « pathogène dangereux ».
C’est une preuve de plus que les recherches à « gain de fonction », c’est-à-dire visant à rendre un virus ou une bactérie plus dangereuse par des manipulations artificielles, ont manifestement des buts militaires… et sont aussi liées à la recherche de vaccins « défensifs ».
Tout ceci est d’autant plus inquiétant que, depuis la fin des années 1990, les progrès scientifiques ont conduit à une explosion des potentialités de manipulation de l’ADN et l’ARN des virus et bactéries.
Depuis vingt ans, de surcroît, les techniques de vaccination sont devenues de plus en plus innovantes — et ce n’est certainement pas sans liens avec les enjeux militaires.
C’est en tout cas la seule explication, de mon point de vue, à l’étrange course occidentale à la confection d’un vaccin contre Ebola dans les années 2010, alors qu’il s’agissait d’une maladie localisée (quelques pays d’Afrique), peu transmissible et facilement maîtrisable par des mesures d’isolement des malades.
La recherche d’un vaccin était-elle liée à la volonté de se prémunir d’une attaque biologique avec un virus Ebola manipulé en laboratoire ?
L’objectif réel n’était-il pas — sous couvert d’une épidémie dont on a exagéré la gravité — de tester dans des essais cliniques la toute nouvelle technologie vaccinale des vecteurs viraux — celle-là même qui a ensuite été utilisée par AstraZeneca contre le Covid ?
Il n’est pas absurde de se poser la question, dès lors qu’il n’y a aucune bonne raison sanitaire de chercher un vaccin contre Ebola.
D’autant que la nouvelle technologie des vecteurs viraux permettait de mettre au point des vaccins beaucoup plus rapidement qu’avant.
Or c’est un enjeu militaire majeur que de pouvoir disposer de vaccins dont la conception et la fabrication massive sont extrêmement rapides — pour faire face à une attaque imprévue.
Et j’attire votre attention sur le fait que les vaccins à ARN messager portaient précisément cette promesse-là.
La preuve avec cette très révélatrice « table ronde » qui a eu lieu en 2019, peu de temps avant la pandémie Covid. Le colloque, intégralement filmé, réunissait les « pontes » de la recherche vaccinale américaine. Voici l’une des questions posées : « Craig Venter a écrit qu’il faudrait disposer d’un vaccin qui, si l’on prenait un avion depuis Hong-kong et qu’on était infecté dans l’avion, puisse être assemblé et injectable dès l’arrivée à New York… est-ce fou ? »
Écoutez bien la réponse du directeur du BARDA, l’autorité sanitaire américaine chargée des mesures médicales contre le bioterrorisme :
« Ce n’est pas si fou que ça. Si l’on s’approche d’une ère des vaccins synthétiques, nous ne serons plus dépendants des vaccins qui doivent être cultivés sur autre chose (des œufs ou des cellules…).
Si nous pouvons bifurquer vers des vaccins plus synthétiques, à base d’ADN ou d’ARN messager, les séquences peuvent être rapidement partagées à travers le monde »[37].
Il faut savoir que les industriels sont frustrés par le fait que certains vaccins, comme celui contre la grippe, soient encore cultivés sur des œufs : cela coûte cher et cela prend du temps à fabriquer.
De ce point de vue, les vaccins ARN représentaient une immense promesse : pour les industriels… mais aussi pour l’armée !
Le seul « problème », c’est qu’il fallait du temps, beaucoup de temps avant d’espérer concrétiser cette promesse.
Ce type de vaccin ARN, a expliqué Anthony Fauci pendant cette table ronde, mettra 10 ans minimum à être autorisé, et encore, à la condition que tout se passe bien à toutes étapes de validation !
Au final, « grâce » à la crise Covid, cela a pris quelques mois, comme vous le savez (et on nous annonce déjà des vaccins ARN contre la grippe ou le VIH).
Du coup, la question se pose : est-ce un hasard si l’armée américaine a eu un rôle central dans l’opération « Warp Speed », cette opération qui a conduit à confectionner et produire en un temps record les vaccins ARN Pfizer et Moderna ?
Le rôle du ministère de la Défense dans cette affaire était tellement pesant que des responsables d’autorités sanitaires se sont plaints publiquement de « s’être retrouvés marginalisés alors que Warp Speed se transformait en un partenariat entre l’armée et l’industrie pharmaceutique »[38].
Et justement, ces liens entre armée et industrie pharmaceutique posent un autre problème :
Conséquence (4) : des liens secrets et puissants unissent manifestement les grands États à leur industrie pharmaceutique
Il est difficile de faire de la recherche vaccinale de pointe sans l’aide des spécialistes de la pharma… et il est impossible de fabriquer et diffuser massivement des vaccins sans l’industrie.
Résultat : le fait que le vaccin soit un enjeu militaire conduit nécessairement l’État à tisser des liens particulièrement étroits et stratégiques avec Big Pharma.
Cela ne date pas d’hier. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, aux États-Unis, « le titan de l’industrie pharmaceutique George W. Merck dirigeait le programme ambitieux d’armes biologiques du Pentagone tout en dirigeant son empire de fabrication de médicaments », raconte Robert Kennedy.
L’industrie pharmaceutique, du point de vue des États, n’est donc clairement pas une industrie comme les autres.
Aux États-Unis, un « stock stratégique de vaccins » a été créé au début des années 2000, dont la valeur atteint aujourd’hui 7 milliards de dollars, et qui comprend notamment des centaines de millions de doses de vaccin contre la variole.
Les États-Unis ne sont pas les seuls dans ce cas. Même l’OMS s’était donné à l’époque l’objectif d’atteindre un stock de 30 millions de doses de ces vaccins, dont 5 millions devaient être donnés par la France[39].
Tout ceci représente un financement important et direct de l’État à l’industrie pharmaceutique, puisque les vaccins à but militaire ne peuvent être financés que sur des fonds publics.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Pr Raoult, dans son rapport sur le bioterrorisme de 2003, s’inquiétait du désengagement possible de grandes industries pharmaceutiques de la recherche sur les vaccins et antibiotiques :
« Le nombre d’opérateurs susceptibles de créer des vaccins est devenu actuellement extrêmement faible. (…) Ceci est lié au coût de développement de plus en plus spectaculaire qui ne permet pas de retour sur investissement satisfaisant. L’État aura donc un rôle considérable à l’avenir, car le marché est en train de se désengager de la bataille contre les maladies infectieuses. »
Et pourtant, le marché des vaccins a connu une nouvelle jeunesse depuis 20 ans, et sans doute n’est-ce pas totalement étranger à ces enjeux militaires.
Au total, l’industrie pharmaceutique est devenue plus que jamais stratégique pour la défense nationale… et peut-être est-ce une des raisons qui expliquent son influence démesurée sur les pouvoirs publics ?
Peut-être la puissance insolente de Big Pharma ne vient-elle pas seulement de sa capacité à « arroser » financièrement le monde politique, médiatique et médical… mais aussi de sa position stratégique vis-à-vis d’enjeux de sécurité nationale ?
Tout ceci étant marqué par le secret, je ne peux qu’en faire ici l’hypothèse, mais elle me paraît assez logique.
Pour finir, je vous laisse avec ces propos étonnants de Bill Gates, datant du 24 avril 2020, en pleine première vague de Covid[40] :
Le présentateur TV : « Bill, puisque vous avez essayé de nous avertir du risque d’une telle pandémie depuis des années, quel est le prochain évènement sur lequel vous voudriez nous alerter ? »
Bill Gates : « L’idée d’une attaque bioterroriste est le scénario catastrophe, car un pathogène avec un taux de mortalité élevé serait choisi. Cela dit, la bonne nouvelle est que le travail que nous faisons en ce moment nous rendra prêt pour “Pandémie 2’ — nous sommes aujourd’hui dans ce que j’appelle Pandémie 1 ».
113 réponses
Euh, j’ai bien peur que le prochain en automne soit le Marburg, peut-être sous un autre nom, ils ne vont pas se gêner pour continuer leur génocide, le plan est bien lancé
Bonjour Mr Bazin, c’est en phase avec ce que l’ont a publié aussi de notre coté (en informations complémentaires sous l’article), merci de la synthèse,
re-blogué chez nous :
https://www.crashdebug.fr/vii-la-religion-vaccinale-serait-elle-liee-aussi-a-la-course-aux-armes-biologiques-xavier-bazin-fr
Merci,
f.
Remarquable travail journalistique indépendant que cette série d’articles sur la vaccination. Reflexion, recherches fouillées, rationalité et pertinence de l’intuition… Du haut vol.
« Journalistes » plon-plon de la presse mainstream, prenez-en de la graine (mais vous n’êtes plus en capacité de le faire) .
Si Du île. Le professeur déclara sur CNew la probabilité d’un vaccin du sida, à 1:45 :
https://www.cnews.fr/france/2020-04-17/le-coronavirus-est-un-virus-sorti-dun-laboratoire-chinois-avec-de-ladn-de-vih
Bonjour, si je partage sur facebook ils vont sans doute me radier, sous un autre pseudo , j ai perdu ma page pour avoir osé! publié contre le vaccin cordialement
On a absolument rien à craindre des armes biologiques. Les grandes puissances qui se sont lancées dans ces recherches l’ont toutes abandonné. Pour la bonne raison que cela ne marche pas. Lisez les travaux du Pr Antoine Bechamp et vous comprendrez.
Merci, excellent article !
Merci beaucoup pour vos analyses. Je voudrais juste comprendre votre remarque à propos du vaccin antivariolique que vous décrivez comme dangereux .Comme ceux de ma génération ( 1956) j’ai été vaccinée contre la variole quand j’étais enfant. Jusqu’à ce jour j’étais dans l’ignorance de cette dangerosité. Quelles séquelles observer éventuellement ?
Merci beaucoup Mr Bazin, je suis de votre trempe, de votre Mouvance.
Simplement, chacun doit avoir un profond désir de VÉRITÉ afin d’y accéder.
« Cherchez et.. Vous Trouverez »
Je découvre votre site avec beaucoup d’intérêt.
Bravo et merci pour votre travail !
J’en profite pour relayer les propos du Professeur Raoult qui lui aussi explique très bien comment ce covid et surtout le traitement qui va avec et qu’ils appellent « vaccin » est devenu une nouvelle religion :
https://www.midilibre.fr/2022/01/06/le-vaccin-contre-le-covid-est-devenu-une-religion-le-pr-raoult-met-en-garde-contre-les-convictions-10030199.php